Quatrième rencontre sans frontières des municipalités catalanes à Campllong


L'importance de développer les liens culturels, économiques, éducatifs et sportifs entre Catalogne Nord et Sud est indéniable. Ces liens doivent être normalisés et généralisés. Ce sera le thème central de la quatrième rencontre sans frontières des municipalités catalanes à Campllong, le samedi 24 mai 2025. Les projets culturels permettent de préserver et promouvoir le patrimoine commun, renforçant l'identité et la solidarité entre les Catalans du Nord et du Sud. Les échanges économiques communs stimulent les opportunités commerciales, le tourisme et l'innovation, à condition qu'il y ait réciprocité entre les participants du Nord et du Sud. Les échanges scolaires donnent un sens accru à l'apprentissage du catalan, qui devient ainsi une langue européenne et non uniquement locale, tout en permettant le partage d'expériences d'apprentissage et de ressources. Le sport peut favoriser la cohésion sociale et la promotion de valeurs positives à travers des événements sportifs communs, mais il faut encourager les équipes mixtes composées de Nord-Catalans et de Sud-Catalans. Ces différents échanges contribueront à créer un environnement plus cohésif et prospère pour l'ensemble des habitants de la Catalogne Nord et Sud. Dans le cadre de débats, réunions courtes ("speed meeting") et tables rondes, les Angelets de la Terra proposeront aux équipes municipales participant à la quatrième rencontre sans frontières de municipalités catalanes de débattre sur les différents moyens de développer ces échanges. Les trois premières rencontres d'élus sud-catalans et nord-catalans, menées dans un cadre convivial et festif tout en restant productives, ont eu un impact significatif sur l'ensemble du territoire en un peu plus d'un an, avec de nombreux événements organisés par les municipalités participantes. Cette quatrième rencontre, qui en annonce déjà d'autres, permettra très certainement de renforcer et d'amplifier cette dynamique. > 10h00 <Petit-déjeuner / signature de la charte / accréditationsMusique avec le Collectif Angelets de la Terra : Julien LeoneDurée : 30 minutes > 10h40 <Discours de bienvenue : maire de Campllong et Angelets de la TerraDurée : 15 minutes > 11h00 <Tour de parole pour expliquer les échanges réalisés depuis la première Rencontre sans frontières, les projets et les objectifsDurée : 30 minutes > 11h30 <Débats sur les échanges scolaires, sportifs, culturels, économiques, etc.Durée : 30 minutes > 12h00 <Réunions courtes « speed meeting » entre mairies(4 réunions de 10 minutes pour chaque mairie)Durée : 60 minutes > 13h00 <Buffet et musique avec le Collectif Angelets de la Terra :Maxime Cayuela + Joan Christian Simelio & Marc Torrent > 14h30 <Clôture de la rencontre Participants Catalunya Sud: Canet de Mar, Sant Cebrià de Vallalta, Bàscara, Cabanelles, Cabanes, Cantallops, Capmany, Castelló d'Empúries, Darnius, Espolla, Lladó, Llançà, Sant Climent Sescebes, Torroella de Fluvià, Vilabertran, Verges, Argelaguer, Les Preses, Mieres, Olot, Riudaura, Campllong, Sant Julià de Ramis, Arbúcies, Sant Hilari Sacalm, Malla, Montesquiu, Sant Martí d'Albars, Sant Quirze de Besora, Campdevànol, Gombrèn... Participants Catalunya Nord: Èguet, Estavar, La Guingueta d'Ix, Font-rabiosa, Finestret, Vilafranca de Conflent, Alenyà, Argelers, Cànoes, Cases de Pena, Cervera de la Marenda, Clairà, Cornellà del Bercol, Fontpedrosa, Òpol i Perellós, Pesillà de la Ribera, Portvendres, Sant Andreu de Sureda, Sant Cebrià de Rosselló, Sant Feliu d'Amunt, Sant Feliu d'Avall, Sant Genís de Fontanes, Sant Llorenç de la Salanca, Sant Nazari de Rosselló, Soler (El), Sureda, Toluges, Torre del Bisbe (La), Tuïr, Menera (La), Morellàs i les Illes, Reiners...

Les maires nord-catalans porteront l'usage du catalan au Conseil d'État avec l'objectif d'aller jusqu'à Strasbourg

Ils se réjouissent que la décision permette de parler catalan lors des séances plénières si cela est d'abord dit en français, bien qu'ils considèrent cela insuffisant.

Les maires nord-catalans, avec l'aide d'Òmnium, ont décidé de contester la décision de la Cour d'appel de Toulouse qui réaffirme que le français doit être la langue prioritaire lors des séances plénières des conseils municipaux de la Catalogne Nord. Aujourd'hui, ils ont convenu de porter l'affaire devant le Conseil d'État français, une étape préalable indispensable pour aller en Europe.

La maire des Bains, Marie Costa, et le maire d'Elne, Nicolas Garcia, ont souligné que la décision « n'est ni une victoire ni une défaite ». À ce sujet, ils ont expliqué qu'à mesure que les décisions de justice avancent, de plus en plus d'articles légaux invoqués jusqu'à présent pour marginaliser l'usage du catalan sont écartés. Garcia a reconnu qu'il y a peut-être « peu d'espoir avec le Conseil d'État, mais cela nous permet d'aller en Europe, qui protège les droits linguistiques de tout citoyen ». « C'est la manière d'obliger l'État français à reconnaître notre existence », a-t-il dit.

En fait, les arguments de la justice reposent désormais exclusivement sur l'article 2 de la Constitution française, qui stipule que « la langue de la République est le français » et que, bien que l'article 75-1 considère que les langues minoritaires « appartiennent au patrimoine de la France », « l'usage du français est obligatoire pour les personnes morales de droit public ». Cela, soulignent-ils, permet d'utiliser le catalan lors des séances plénières, mais comme langue de traduction et après le français, sans valeur administrative ou juridique.

Cette nuance ajoutée par le Tribunal de Toulouse à la première décision de Montpellier ouvre « une brèche » que, selon l'avocat Mateu Pons, ils exploiteront pour porter l'affaire jusqu'au Tribunal de Strasbourg. La prochaine étape est de faire appel de la décision du tribunal d'appel devant le Conseil d'État français, qui est le dernier stade au niveau judiciaire français et le dernier obstacle avant d'atteindre la justice européenne. Mateu a expliqué qu'ils ont deux mois pour déposer le recours et que la décision de cet organe, basé à Paris, prendra environ deux ans. Ensuite, ils iront à Strasbourg, dans le premier cas concernant les droits linguistiques, et que l'État français ne veut pas seulement les minoriser, mais ne les reconnaît pas du tout.

Pons a expliqué qu'il y a eu une autre avancée : l'intervention des maires a été acceptée et leur droit individuel en tant qu'élus d'utiliser le catalan a été défendu. Cela est important car au tribunal européen, on peut défendre des droits individuels, et non des institutions, ce qui représente une autre brèche dans la cause.

« Le Tribunal de Toulouse a décidé de condamner le catalan à être une langue subalterne, de second rang », a affirmé Xavier Antich, président d'Òmnium, ajoutant toutefois que grâce à ce processus, ils ont réussi à faire reconnaître par cette décision « que le catalan peut être utilisé lors des séances plénières et qu'il ne peut pas être interdit ». « Nous élevons la bataille pour la défense du catalan à un autre niveau, nous laissons derrière nous les tribunaux administratifs régionaux et départementaux et maintenant, les maires et Òmnium affrontons directement l'État français », a revendiqué Antich.

(article Vilaweb)

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