Samuel Moli, maire de Sant Andreu de Sureda : "Nous venons aux Rencontres sans Frontières parce que les Catalans du Sud sont nos frères"


Troisième Rencontre Sans Frontières des municipalités catalanes – 5 octobre 2024, Thuir. Interview de Samuel Moli, maire et Jean-Marc Respaut, lieutenant de Sant Andreu de Sureda. Le samedi 5 octobre 2024 dernier, Tuïr (Thuir) a accueilli la troisième Trobada sense Fronteres (rencontre sans frontières). L'événement est organisé depuis 10 mois par l'association culturelle autogérée et autofinancée des Angelets de la Terra, qui travaille depuis 25 ans à tisser de nouveaux liens entre la Catalogne Nord, la Catalogne Sud et tous les Pays Catalans. L'objectif principal de ces rencontres est de généraliser les projets communs entre les municipalités dans le cadre européen, afin d'effacer les frontières mentales de la population. Cette dernière rencontre a permis d'organiser trois tables rondes pour débattre de trois thèmes convenus préalablement avec les municipalités participantes: la culture, la langue et l'histoire communes, comme outils de cohésion sociale et de collaboration pour les municipalités catalanes. Dans le but de recatalaniser le Vallespir, le Conflent, la Haute Cerdagne, le Capcir et le Roussillon, les Angelets de la Terra avaient déjà fait 55 propositions pour développer des politiques municipales orientées vers la transmission de la culture, de la langue et de l'histoire dans le Livre Blanc de Catalogne Nord, édité en 2021. Ce projet a compté avec la participation de 70 % des mairies nord-catalanes. Depuis, il est devenu évident que cette recatalanisation concerne aussi une grande partie de la Catalogne Sud, où le catalan est en perte de vitesse, et c’est aussi pour cette raison qu’il existe un intérêt commun à créer des liens.   Les débats ont été très enrichissants, et tous les participants ont convenu qu’un nouveau palier avait été franchi, ce qui permet de projeter pour la prochaine rencontre, qui se tiendra à Olot le 17 mai 2025, un bilan de tous les projets déjà réalisés grâce à ces Rencontres Sans Frontières, ainsi que des projets en cours. Les Angelets se sont engagés à assurer le suivi des collaborations entre les municipalités qui en ont fait la demande.   Plusieurs autres mairies de Catalogne Nord et Sud ont émis le souhait d'organiser les prochaines rencontres. Ceci met en évidence la nécessité d'une collaboration avec des organismes disposant de financements et de salariés dédiés à ce sujet afin que ce projet, en constante croissance, puisse perdurer et se développer. Il est important de rappeler que tous les membres des Angelets de la Terra sont des bénévoles travaillant durant la semaine dans diverses entreprises. C’est pourquoi l’association lance un appel à tous les élus et les mairies de Catalogne Nord et Sud, indépendamment de leur couleur politique, pour les contacter s’ils souhaitent participer activement à ce projet ouvert à tous.

Saint.e

Photographe Auteur - Graphiste

web: www.studiophotosainte.fr

facebook : Saint.e photographie

 

Parcours professionnel

Xl communication : Graphiste

Edition du Castillet : Chef de projet pao

ABC photo : Graphiste photographe

Primavista : Directeur artistique

 

Parcours Artistique

Prix Agfa 1996 – 1er prix Agfa 1997 - Lauréat concours magazine PHOTO

Plusieurs prix photo ( réponse photo, fédération française de la photographie... )

Liza del Sierra - galerie : en haut des marches - Perpignan

Elle sort de sa cage - espace d’art José Bonhomme - Perpignan

De l'encre plein la peaux - l art du tatouage - Perpignan

De la musique plein les yeux - expositions et éditions de deux livres

Ici on danse - danseuses en catalogne

Ready steady jazz... - danseur de jazz à Londres - projection

New pop art – El Médiator - exposition collective hommage pop art

Réalisation fresque murale sur le mur de la maison des étudiants de l'Université de Perpignan UPVD (3m sur 25m).

 

saint.e@hotmail.fr

contact@saint-e.com

06 21 211 211

Studio au 27 rue de la Cloche d'Or, a Perpinyà

Soirée dédicace du livre «De la musique plein les yeux»

Qui est Saint.e?

Le travail de Saint.e n’a de cesse de célébrer le culte des images. Baroque, énergique, impertinent, héroïc fantaisiste, Peine perdue donc que de tenter de rédiger un quelconque traité canonique ayant pour objectif de délimiter, classer, figer plus de 25 années de production et de créativité. L’œuvre de Saint.e fait fi depuis ses origines, de toute logique chronologique et de tout cloisonnement stylistique ou disciplinaire. Le travail photographique de Saint.e est celui d’un anarchiste dévot qui s’applique à transfigurer, avec et par l’art, le monde. Un univers créatif sans concession qui fait dialoguer la divine avec l’impure pour qu’au fil de conversations imagées naissent des œuvres relevant autant de l’allégorie morale que des fakes les plus revendiqués et les plus révélateurs.

Pour Saint.e, l’imagination détrône sans égard la réalité et la mythologie supplante avec dédain la technicité. Le photographe s’inscrit ainsi en faux avec la définition que le théoricien de l’image, Patrick Maynard, proposait pour l’appareil photographique. Selon lui, ce dernier posséderait toutes les caractéristiques d’une machine conçue par l’homme afin de décupler ses capacités physiques, étendre son regard et son champ de vision. Si pour le théoricien, l’appareil se transforme en une véritable prothèse visuelle, pour Saint.e, le praticien et artiste, il ne peut se réduire à cette simple dimension de prolongement technique imaginé par et pour l’homme. Tout au contraire, il se fait œil intégré, organique et agissant, permettant de traduire et de figurer la complexité et la profondeur de l’homme. Il vit pour la vie. Il décuple les potentialités du sentiment humain. Il offre à la photographie la possibilité de saisir l’énergie vitale, la vraie vie enfin révélée.    

Photographe, appareil, photographie, une sainte trinité ne faisant plus qu’un afin de laisser apparaître une longue liste de rémissions nécessaires qui ont fondé l’ensemble du parcours de Saint.e : 

Ne plus faire du paysage et de nature-mortes.

Ne plus faire du picturalisme humaniste ou du portrait d’atmosphère.

Ne plus faire en noir et blanc ou en couleur.

Ne plus faire de la photographie documentaire ou de reportages.

Ne plus faire du surréalisme ou du dadaïsme.

Ne plus faire de photomontage ou du photojournalisme.

Ne plus faire de la photo de sport ou publicitaire.

Ne plus faire de la photographie conceptuelle ou d’architecture.

Ne plus faire dans la contre-culture ou dans le folklore.

Ne plus faire dans la mythologie personnelle et dans l’autoportrait aussi permanent qu’obsessionnel.

Ne plus faire dans le glamour facile ou le style glasnost.

Ne plus faire pop, rock ou tag.

Et, surtout ne jamais verser dans le désespoir photographique de l’univers réputé aussi angoissant que suicidaire des productivistes smartphones. 

La photographie de Saint.e incarne la rémission de tous ces faux-semblants. Et plus encore. Le photographe s’attache sans cesse à abattre tout cloisonnement, tout dogme esthétique et tout acquis pour dessiner un parcours vital semblable à une marche en avant s’élançant vers l’absolu de la création. Une marche en avant qui parfois se permet d’oublier jusqu’à l’existence même de la photographie. Un oubli qui le porte à repenser œuvre après œuvre, projet après projet, expositions après expositions sa propre définition de la créativité photographique. 

Une sainte mission, la Saint.e mission.   

Eric FORCADA

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