Quatrième rencontre sans frontières des municipalités catalanes à Campllong


La quatrième Trobada Sense Fronteres des municipalités catalanes a eu lieu à Campllong, le samedi 24 mai 2025, de 10h à 14h30, avec la participation d'une quarantaine de mairies. Les Trobades Sense Fronteres des municipalités catalanes sont des rencontres entre communes situées de part et d’autre des Pyrénées — du Principat de Catalunya et de la Catalogne Nord — visant à rétablir les liens culturels, linguistiques et humains entre les Catalans du nord et du sud. Ces rencontres, impulsées par l’association Angelets de la Terra, ont pour but "d’effacer les frontières mentales" qui freinent les relations naturelles entre des communautés partageant une langue, une histoire et une identité communes. Grâce à des réunions courtes en binômes (speed meetings) et à des débats en groupes, ces rencontres favorisent des collaborations concrètes entre les municipalités, au-delà des jumelages traditionnels. Les principaux thèmes de cette quatrième édition porteront sur les échanges scolaires, économiques, culturels et associatifs. L'importance de développer les liens culturels, économiques, éducatifs et sportifs entre Catalogne Nord et Sud est indéniable. Ces liens doivent être normalisés et généralisés. Ce sera le thème central de la quatrième rencontre sans frontières des municipalités catalanes à Campllong, le samedi 24 mai 2025. Les projets culturels permettent de préserver et promouvoir le patrimoine commun, renforçant l'identité et la solidarité entre les Catalans du Nord et du Sud. Les échanges économiques communs stimulent les opportunités commerciales, le tourisme et l'innovation, à condition qu'il y ait réciprocité entre les participants du Nord et du Sud. Les échanges scolaires donnent un sens accru à l'apprentissage du catalan, qui devient ainsi une langue européenne et non uniquement locale, tout en permettant le partage d'expériences d'apprentissage et de ressources. Le sport peut favoriser la cohésion sociale et la promotion de valeurs positives à travers des événements sportifs communs, mais il faut encourager les équipes mixtes composées de Nord-Catalans et de Sud-Catalans. Ces différents échanges contribueront à créer un environnement plus cohésif et prospère pour l'ensemble des habitants de la Catalogne Nord et Sud. Dans le cadre de débats, réunions courtes ("speed meeting") et tables rondes, les Angelets de la Terra proposeront aux équipes municipales participant à la quatrième rencontre sans frontières de municipalités catalanes de débattre sur les différents moyens de développer ces échanges. Les trois premières rencontres d'élus sud-catalans et nord-catalans, menées dans un cadre convivial et festif tout en restant productives, ont eu un impact significatif sur l'ensemble du territoire en un peu plus d'un an, avec de nombreux événements organisés par les municipalités participantes. Cette quatrième rencontre, qui en annonce déjà d'autres, permettra très certainement de renforcer et d'amplifier cette dynamique. > 10h00 <Petit-déjeuner / signature de la charte / accréditationsMusique avec le Collectif Angelets de la Terra : Julien LeoneDurée : 30 minutes > 10h40 <Discours de bienvenue : maire de Campllong et Angelets de la TerraDurée : 15 minutes > 11h00 <Tour de parole pour expliquer les échanges réalisés depuis la première Rencontre sans frontières, les projets et les objectifsDurée : 30 minutes > 11h30 <Débats sur les échanges scolaires, sportifs, culturels, économiques, etc.Durée : 30 minutes > 12h00 <Réunions courtes « speed meeting » entre mairies(4 réunions de 10 minutes pour chaque mairie)Durée : 60 minutes > 13h00 <Buffet et musique avec le Collectif Angelets de la Terra :Maxime Cayuela + Joan Christian Simelio & Marc Torrent > 14h30 <Clôture de la rencontre ✔ 15 comarques: Alt Empordà, Baix Empordà, Capcir, Cerdanya, Conflent, Garrotxa, Lluçanès, Maresme, Pla de l'Estany, Rosselló, Selva, (Urgell), Vallespir, Vallès Oriental, Gironès✔ 67 mairies participent à ces Trobades sense fronteres: 40 mairies ont confirmé leur présence à la quatrième rencontre. Soyez parmi eux !✔ 33 mairies de Catalogne Sud: Arbúcies, Argelaguer, Bàscara, Bordils, Campllong, Campdevànol, Cabanelles, Cabanes, Canet de Mar, Cantallops, Capmany, Castelló d'Empúries, Cornellà del Terri, Darnius, Espolla, Fuliola (La), Gombrèn, Les Preses, Lladó, Llançà, Malla, Manlleu, Mieres, Montesquiu, Olot, Riudaura, Riudellots de la Selva, Sant Cebrià de Vallalta, Sant Climent Sescebes, Sant Hilari Sacalm, Sant Julià de Ramis, Sant Martí d'Albars, Sant Quirze de Besora, Sarrià de Ter, Torroella de Fluvià, Verges, Vilablareix.✔ 34 mairies de Catalogne Nord: Alenyà, Argelers, Cases de Pena, Cànoes, Cervera de la Marenda, Clairà, Corbera, Cornellà del Bercol, Èguet, Estavar, Finestret, Fontpedrosa, Font-rabiosa, La Guingueta d'Ix, La Menera, Morellàs i les Illes, Òpol i Perellós, Palau-del-Vidre, Pesillà de la Ribera, Portvendres, Reiners, Sant Andreu de Sureda, Sant Cebrià de Rosselló, Sant Feliu d'Amunt, Sant Feliu d'Avall, Sant Genís de Fontanes, Sant Llorenç de la Salanca, Sant Nazari de Rosselló, El Soler, Sureda, Toluges, La Torre del Bisbe, Tuïr, Vilafranca de Conflent.✔ 1 Communauté de communes: Pyrénées Catalanes (Capcir-Alta Cerdagne)
Collectif de musiciens de Catalogne Nord pour la langue catalane
Depuis 2010, les Angelets de la Terra ont impulsé en Catalogne Nord un renouveau de la musique actuelle d'expression catalane (rock, reggae, électro, pop, punk, rumba...). Plus d'une centaine d'artistes de toutes origines (majoritairement des professionnels) ont chanté en catalan dans notre collectif alors que la majorité d'entre eux ne parle pas catalan. Cette invitation leur a permis d'exprimer leur attachement à l'identité du territoire où ils vivent en développant un répertoire en catalan qu'ils ont mélangé à leur répertoire en français, anglais, espagnol ou autres langues. Cette diversité est une richesse.   - 14 disques édités dont un « best of » distribué avec la Revue Enderrock; - plus de 280 chansons en catalan enregistrées; - de nombreux concerts et festivals dans tous les Pays Catalans; -  "Concerts per la Llibertat" en soutien aux prisoniers et exilés politiques catalans avec 39 groupes du collectif.   Liste non exhaustive de musiciens nord-Catalans du collectif Angelets de la Terra que vous pouvez écouter sur le site des Angelets:   … qui peuvent faire un concert en totalité ou en partie en catalan Buenasuerte, Balbino Medellin, Eric el Català, Gerard Jacquet, Julio Léone, Joan Ortiz, Llamp te Frigui, Muriel Perpigna, Farré & Trichot, ...   … qui ont quelques chansons en catalan dans leur répertoire Al Chemist, Annabelle Scholly Lotz, Blue Sol, Chris the Cat, Gaëlle Balat, La Reskape, Norha, Titi Robin & Roberto Saadna, Romain Lucas, Rumba Coumo, Stéphanie Lignon,  ...   Les municipalités qui souhaitent promouvoir notre langue peuvent organiser régulièrement des concerts en catalan et favoriser ainsi la vitalité et la création artistique en catalan. Les municipalités donneraient la priorité aux artistes nord-catalans, tout en favorisant des échanges avec des artistes de tous les Pays-Catalans. Elles peuvent aussi demander à tous les groupes qu'elles programment d'intégrer du catalan dans leur répertoire, afin de les motiver à utiliser le catalan. De nombreux artistes nord-catalans ont participé au Collectif Angelets de la Terra de musiciens de Catalogne Nord pour la langue catalan même s'ils ne parlent pas catalan ou n'ont pas l'accent (comme cela est le cas pour la plupart des artistes français qui chantent en anglais...). Enfin, la mairie peut encourager les organisateurs de festivités sur la commune à avoir la même démarche en faveur de la promotion de la langue catalane.   Quelques vidéos de concerts du Collectif Angelets de la Terra de musiciens de Catalogne Nord pour la langue catalane: Els Angelets de la Terra vam publicar 14 discos que inclouen un "best of" distribuït amb la revista Enderrock, els 4 discos homenatge Giné i 9 recopilatoris (8 + 1 occità-català) :   -  Recopilatori n°1 : « Col·lectiu Joan Pau Giné » amb 16 cançons de 12 formacions musicals. Publicat pels Angelets de la Terra i presentat l’11 de setembre de 2010 (Diada de Catalunya). -  Recopilatori n°2 : « Col·lectiu Joan Pau Giné » amb 21 cançons de 21 formacions musicals. Publicat pels Angelets de la Terra i presentat el 7 de novembre 2010 (Diada de Catalunya Nord). - Recopilatori n°3 : « Homenatge a Jordi Barre », amb 21 cançons de 21 formacions musicals. Publicat pels Angelets de la Terra i presentat a la premsa el 25 de febrer de 2012. La primera cançó del disc és un duo d'en Jordi amb en Cali. Altres grups fan versions de cançons d'en Jordi: La Berne amb Canta Perpinyà; Stéphanie Lignon i d'en Pascal Bizern ens transporten amb Crec i Tan com me quedarà; Llamp te Frigui dona un toc rock a la cançó Els hi fotrem; Norha ens proposa una fusió amb tenores per Torna venir Vicens; Al Chemist van interpretar Parlem català i Davy Kilembé canta Soc de Perpinyà. - Recopilatori n°4 : « Col·lectiu Joan Pau Giné », amb 22 cançons de 22 formacions musicals. Publicat pels Angelets de la Terra en abril de 2012 per la Sant Jordi. - Recopilatori « Best Of Col·lectiu Joan Pau Giné » : Editat i regalat amb un numero de la revista Enderrock al setembre de 2012. - Recopilatoris de 4 discos : Homenatge a Joan Pau Giné pels 20 anys de la seva mort, « Canten Giné » publicat a l’abril de 2014 pels Angelets de la Terra amb « Adiu, ça va » i el consell Departamental de Catalunya Nord. Director artístic : Ramon Faura (de gener a desembre 2013). - Recopilatori n°5 : « Catalunya Occitània Songs », amb 23 cançons i 23 formacions musicals. Publicat pels Angelets de la Terra i presentat a la premsa el 21 d’abril de 2014 per la Sant Jordi. - Recopilatori n°6 : « Col·lectiu Angelets de la Terra de músics de Catalunya Nord per la llengua », amb 21 cançons de 21 formacions musicals. Publicat pels Angelets de la Terra i presentat a la premsa el 5 de gener de 2016. - Recopilatori n°7 : « Col·lectiu Angelets de la Terra de músics de Catalunya Nord per la llengua » amb 20 cançons de 20 formacions musicals. Publicat pels Angelets de la Terra i presentat al gener de 2017. - Recopilatori n°8 : « Col·lectiu Angelets de la Terra de músics de Catalunya Nord per la llengua ». Publicat pels Angelets de la Terra i presentat el 25 de juny de 2017 durant un concert de Balbino Medellin amb Marina Rossell, organitzat pels Angelets de la Terra i l’Institut Font Nova, al teatre municipal de Perpinyà. En aquest vuitè recopilatori, Llamp te Frigui ha musicat un text de Ramon Faura "Angelets" per retre homenatge als herois, revoltats del Vallespir. - Recopilatori n°9 : « Col·lectiu Angelets de la Terra en suport als presos, exiliats i represaliats polítics catalans ». Publicat pels Angelets de la Terra i presentat l'octubre de 2018. En aquest recopilatori surten els grups que participaran en els cinc festivals de música, quatre manifestacions festives i reivindicatives, com les cinquanta exposicions amb projeccions, debats i música solidàries organitzades pels Angelets de la Terra entre 2018 i 2019.   Vet aquí el balanç del Col·lectiu Angelets de la Terra després de vuit  anys de projectes i trobades: 14 discos (9 discos recopilatoris dels músics de Catalunya Nord, 4 discos en homenatge a Joan Pau Giné amb músics de tots els Països Catalans i un "best of" en la revista Enderrock); participació de quasi 200 formacions musicals (aproximadament 500 músics de tots els Països Catalans); edició del documental « Col.lectiu Joan Pau Giné 2010 » realitzat per Richard Bantegny i Ramon Faura; concerts arreu dels Països Catalans; alguns reportatges amb TV3 (La Sonora), França 3 (Viure al País), França 5 (Echappées Belles); Coup de Cœur Charles Cros pour "Canten Giné"; Premi d'Actuació Cívica de la Fundació Lluís Carulla al fundador del Col·lectiu, Ramon Faura; …   > Recopilatori n°1 MUSICIANS OF NORTH CATALONIA Editat el 11 de setembre de 2010   1 Samir & Lili Baba – L’Estaca (Lluís Llach)             5’13 2 Llamp te Frigui – L’Allioli (Joan Pau Giné) 3’58 3 Cantamu in Puisia (Nanou Planes) – Somni (Coleta Planas) 4’22 4 Joan Pere (Le Bihan) – Endevinalla 1’39 5 Lili Baba – Toca la guitarra 2’37 6 Blues de Picolat – La Noia del Mississipi            3’25 7 R-Can & Tekameli – Cante 3’15 8 Bea – Perpinyà 2’13 9 Llamp te Frigui – Les Minyones de Tuïr 4’55 10 Nicolas Batlle – Aquest matí 3’00 11 100 Grammes de Têtes – Xica Jamaïca 3’48 12 Blues de Picolat – País Bonic 3’37 13 Joan Pere (Le Bihan) – Fulles mortes 4’51 14 Bea – Oda a Giné 3’54 15 Kajal de la Vila – Taxi boig (Joan Pau Giné) 3’30 16 Alexandre Guerrero – L’emigrant 3’07 Agraïments : Benjamin Borne pel mastering , Samir Mouhoubi per la gravació de les cançons 1, 3, 4, 5, 10, 13 i 15 en el menjador d’en Rammon Faura.   > Recopilatori n°2 MÙSICS ROSSELLÓ Editat el 7 de novembre de 2010   1 Aude & Samir – Els segadors (himne de Catalunya) 3’50 2 Llamp te Frigui – Eskalibad Boys (Didier Borg) 3’13 3 Benquebufa – Adiu, ça va ? (Joan Pau Giné) 4’52 4 Sabor de Perpinyà – Cantem una rumba 4’10 5 Joan Ortiz – Dolça princesa 3’18 6 AOC – La nit mai s’acaba 3’32 7 Guillem Rotg – Somni vodoo 3’34 8 P18 Live Machine (T. Darnal ex Mano Negra) – Guantanamera 4’08 9 Rodney Gemmell – Amor meu 2’46 10 Alex Andujar & Les August – La lluna 3’40 11 Lili Baba & Nanou Planes – El petit tren grog 3’38 12 Florent Berthomieu – Pena 2’42 13 Andy Ritchie – El vi 2’18 14 Zompa – Zompa 4’09 15 Chris The Cat – Snail Boy 3’03                                              16 100 Grammes de Tête – Santa Espina 2’49 17 Les Petites Laines – Isabel 5’12 18 Barrio Jaleo – Polítics assassins 3’20 19 Jean-Luc Durozier – Amb la lluna 3’50 20 Benquebufa – Bona nit cargol (Joan Pau Giné) 4’05 21 Sabine & Samir – Afegits 5’02 Agraïments : Gerard Jacquet, Coleta Planas, Christian Martinez per la traducció de la cançó 15, Idali Vera, Benjamin Borne pel mastering, Samir Mouhoubi per la gravació de les cançons 1, 4, 5, 9, 11, 12, 13, 15, 19 i 21 en el menjador d’en Rammon Faura.   > Recopilatori n°3 HOMENATGE A JORDI BARRE Editat 2011    1 Cali & Jordi Barre – Quan el dia per fi tornarà 4’21 2 Benquebufa – Bages (Joan Pau Giné) 4’05 3 La Berne – Canta Perpinyà (Jordi Barre) 3’16 4 Julio Leone – Venim del Nord 2’19 5 Stéphanie Lignon – Crec (Jordi Barre) 3’08 6 Olive Deus – Ah què és bonic ; Quan ve l’estiu 3’44 7 Pascal Bizern – Tan com me quedarà (Jordi Barre 5’29 8 Kanélé – M’en vaig a peu (Joan Manuel Serrat) 3’03 9 Llamp te Frigui – Els hi fotrem (Jordi Barre) 3’39 10 Norha – Torna venir Vicens (Jordi Barre) 2’45 11 Eskalibad’Boys – Vine amb jo 2’33 12 Chris the Cat – Al vent (Raimon) 3’12 13 Summertime (Anne-Erell Tor) – Mireu el nostre mar 2’44 14 Al Chemist – Parlem català (Jordi Barre) 3’37 15 Xavier Panades – El cuc (Joan Pau Giné) 3’18 16 Disada – On és l’amor ? 4’58 17 Joan Ortiz – Ay mentides 3’35 18 Davy Kilembé – Sóc de Perpinyà (Jordi Barre) 5’39 19 Rumberos Catalans – Han arribat 2’28 20 Abdou Belfquih – Quartets per al rei dels reis 5’20 21 Nathalie Cadet – L’àguila negra (Barbara) 4’56 Agraïments : famílies Giné i Barre, Jep Gouzy per traducció (20), Benjamin Borne per la gravació de les cançons 3, 4, 5, 6, 9, 16 i 20), Gerard Jacquet, Franck Sala i Ramon Faura.   > Recopilatori n°4 Editat en 2012   1 Gerard Jacquet – La plana 2’52 2 Blue Sol – Ara 2’57 3 Berkeley Wright – Un parpanyol (Gerard Jacquet) 4’19 4 Byos (Yolanda Hernandiz) – Un cantic a la senyera (E. Garcia) 3’11 5 Buenasuerte – Compare (Alex Lucas) 5’51 6 Kali Maalem – Com he fet sempre (Mai way) 3’13 7 Romain Lucas – Ollada (Alex Lucas) 5’18 8 Céline Fernandez – Salut a Pesillà (Pau Berga, Franck Sala) 3’23 9 Jako – L’estomp de bosco 2’54 10 La Tchave – Mestissa ron mùsica 1’57 11 Wookie de Llet (B. Sala) – Bressol de tots els blaus (Lluís Llach) 3’16 12 Romane Flachot & Andy Richie – La crisa (Joan Pau Giné) 2’10 13 Raimond le Troubadour – Cecilia (Yves Rouquette) 4’11 14 Summertime (Anne-Erell Tor) – La balada de Lucas 3’40 15 Vodoo (Guillem Rotg) – Arbre de lluna (Père Figueres) 3’15 16 Stéphanie Lignon – Dona 3’21 17 Llamp te Frigui – Què ens queda ? 3’38 18 Benquebufa – Pensa-te (Joan Pau Giné)       3’34 19 Brenn Korz’h (S.Wright) – Mai és lliure 2’55 20 Zompa – Balada impopular 4’49 21 Höly Ghöst – Deixa’m dir una cosa (Sopa de Cabra) 3’36 22 Skamping Car (Alex Andujar) – Terra d’aquí 4’13 Agraïments : Renada Laura Porte per la traducció de la cançó 16, família Giné, Benjamin Borne pel mastering, Gerard Jacquet per la traducció de la cançó 9, Pierre Mugnier-Wright Shede Prod, Franck Sala i Ramon Faura.   > Recopilatori n°5 CATALUNYA OCCITANIA SONGS 1 Editat el 21 d’abril de 2014   1 Joan Pau Verdier (Perigord) – Filh de lop 4’20 2 Gerard Jacquet (Rosselló) -  Una mala concurrència 3’18 3 Igor (Perigord) – Toca maneta 4’48 4 Llamp te Frigui (Rosselló) – Papà Sardà 3’04    5 Talabast (Perigord) – Los Caulhets 4’06 6 Muriel Falzon (Rosselló) – Venim del Nord venim del Sud (Llach) 2’52 7 Peiraguda (Perigord) – Sèm e serèm 3’56 8 Donallop (Illes Balears) – Jo és la mar (Joan Pau Giné) 2’58 9 Almacita (Perigord) – Camina 3’20 10 Albert Bertomeu (País Valencià) – Bruixes de l’amor (JP. Giné) 3’09 11 La Torna (Perigord) – La marçolada (M.Chapduelh) 2’21 12 Soham (Occitània) – L’amic Jordi (J-Pierre Lacombe-Massot) 4’46 13 Les Bizbilles (Perigord) – Vaqui 2’56 14 Samuel Arba (Sardenya) – Avui plou (Joan Pau Giné) 3’22 15 Terre d’Avril (Perigord) – Lo darrier somni (C. L-Diaz, T.Parsat) 4’51 16 Donadagua (Rosselló) – El teu amor (Dusminguets) 3’23 17 Enllà (Rosselló) – Abril 74 (Lluís Llach) 2’25 18 Céline Figueras (Rosselló) – I només amb l’amor (J.Brel)        3’21 19 Lluís Vicent  (País Valencià) – Cant per l’amiga (Joan Pau Giné) 3’45 20 Yannick Palomino (Rosselló) – Sóc català del Nord 3’04 21 Les Batteurs Rient (Perigord) – Los sacrifias 3’22 22 Sono Loco (Perigord) – Dangerosa 4’04 23 Neva (Rosselló) – Catalunya 3’43   > Recopilatori n°6 MÚSICS DE CATALUNYA NORD PER LA LLENGUA Editat el 5 de gener de 2016   1 Balbino Medelin – I si canto trist (Lluís Llach) 3’28 2 Llamp te Frigui & Gerard Jacquet – Electrificat (G.Jacquet) 2’44 3 Ghetto Studio – Gatalans (Julio Leone) 4’34 4 Jimmy Vila – Passa 3’05 5 AJT – Els segadors 4’21 6 Blues de Picolat – La maleta (K.Moore/C.Sarrat) 4’41 7 La Reskape – Tots anem a sortir (C.Canal/J.N.Trac) 3’55 8 Un Air de Fête – Il.lusions (Joan Pau Giné) 2’47 9 Buenasuerte & Cobla Tres Vents – Ventilador (Alex Lucas) 5’16 10 Delphine Bassols – Què és una vida? 4’13 11 Joan Ortiz – És la terra 3’34 12 Pascaline – Els contrebandistes 3’03 13 Lisa – Boig per tu (Sau) 3’02 14 Padya – Jo vinc d’un silenci (Raimon) 2’37 15 Eric Ragu – Declaro 3’15 16 Gipsy Nur Project – Cor segellat (Núria Jaouen) 5’17 17 Pepper N’Soul – Hard Time 3’39 18 Brain Market – Nina una nit 2’49 19 Norha – La gent puta (Joan Pau Giné) 4’51 20 Stéphanie Lignon – Renunciar (Joan Pau Giné) 2’02  21 Sergi López & Bulma – Perpinyejar (Joan Pau Giné) 4’35                        Gravació i mescla : Ivàn Lorenzana, associació cultural Crearte (16) ; Producció : La Horde – Label Sauvages modernes (1) ; Arranjaments : Jean-Frédéric Ciaravolo (12) ; Agraïments : Franck Sala i Ramon Faura.   > Recopilatori n°7 MÚSICS DE CATALUNYA NORD PER LA LLENGUA Editat al gener de 2017   1-      Llamp te Frigui – Corrandes d’eili (Père Quart) 3’40 2-      Virginie Turquin – No em planyo de res 2’25 3-      Annabelle Scholly Lotz – Cançó per a les dones (Guillem d’Efak) 4’45 4-      Ghetto Studio – Salta, salta 2’43 5-      AJT – Voldria5’35 6-      Univers-Sales – Pensant en veu alta 3’39 7-      La Reskape – És un país 3’53 8-      Christine – Aquell infant 3’26 9-      Buenasuerte – M’en vaig a peu (JM.Serrat) 4’17 10-   Sylvie Rodriguez – Passatge obligat (S.Rodriguez, S.Lignon) 3’58 11-   Vincent Vila – Cap idea 4’31 12-   Nayah Mestres – Pren el temps de viure (J.Tocabens) 4’38 13-   Blues de Picolat – Bye bye 3’54 14-   Trio Sensible – Tan com me quedarà (Jordi Barre) 4’42 15-   Els Missatgers – Abril 74 (Lluís Llach) 3’21 16-   Rumba Coumo – De Perpinyà a Barcelona 3’24 17-   The Lost Station – Llibertat 3’36 18-   Goulamas’k – Skatalunya 5’34 19-   Dégradin Amélia – El cant dels ocells 3’14 20-   Jean-Baptiste Sparr Trescases – Els hi fotrem (Jordi Barre) 3’46   > Homenatge a Joan Pau Giné pels 20 anys de la seva mort « Canten Giné » Editat a l’abril de 2014 amb Adiu, ça va. Director artístic : Ramon Faura (de gener a desembre 2013) Les versions d'en Giné es poden escoltar a deezer   CD1 (Canten Giné) 02 Verdcel - La marinada 5:41 (altre video) 03 Meritxell Gené – Espieu 3:48 04 Patch - Hi pensem 3:28 05 Strombers – Nina 4:25 06 Ghetto Studio – Camins 2:12 07 Relk - El meu país 3:47 08 Norha - La gent puta 4:45 09 Clara Andrés - Taxi Boig 3:24 10 9son - La lletra 3:34 11 Albert Jordà - Records de vida 3:55 12 Es Reboster - Dones que sun estimat 2:58 13 Enric Cabra - Avui plou 3:42 14 Els Papalagi - Diguem-ho 4:05 15 Sergi López i Bulma – Perpinyejar 4:32 16 Llamp te Frigui - M'agrada pas 2:42 17 Rumb al Bar - La rata panera 3:31 18 Gerard Jacquet i Marina Rosell - L'allioli 3:32 19 Òwix - Un simple militant 2:57 20 Sam Destral - Afer de gustos 2:19 21 Carles Dénia - Les Bruixes de l'amor 4:06 22 Marta Rius - Fulla de tardor 3:13   CD2 (Canten Giné) 01 Projecte Mut - El món rodó 3:43 02 Stéphanie Lignon – Renunciar 2:00 03 Dídac Rocher - Cant per l'amiga 3:30 04 La Carrau - Cançó descolorada 3:27 07 Aires Formenterencs - El meu país II 2:58 06 La Senyoreta Descalça - El cuc 3:27 08 Montse Castellà – Mercedès 4:29 10 Titot i David Rossell - El temps de les cireres 3:09 09 Buenasuerte – Bages 4:25 11 Atzukak - El 10 de maig 3:44 12 Bonobos – Drapeus 3:29 13 Els Delai - Els homes de la por 2:48 14 Josep Tero - Ho farem 3:39 15 Cesc i Montse - Pensa-te 2:24 16 Claudia Crabuzza - Si voleu fer guerra 4:06 17 Jordi Montañez - Els dies 3:12 18 Oriol Vilella - Les darreres noves 3:48 19 Smoking Soul's - L'home de cent anys 2:58 20 Corrandes son corrandes - Pallagostins de l'estiu 2:18 21 Pere Vilanova - Vetllada 4:16 22 Malva de Runa - Darrer camí 3:59   CD3 (Canten Giné) 01 Rosa Luxemburg - Hi ha los 2:50 02 Andreu Valor - Parla-me, diguis-me coses 4:26 03 Gent del Desert - Les velles barques 2:46 04 Claudio Gabriel Sanna - La, la la, la 3:38 05 Marta Elka - Argelers 4:03 (altre video) 06 Josep Romeu - Demanem la paraula 2:41 08 Carles Belda - El xirment 2:47 09 Lilo - Un dia tindrem fred 3:05 10 Maitips - Adiu, ça va 2:58 11 Xavier Baró - Montparnasse 5:04 12 Blues de Picolat - Strip Tease 3:04 13 Dekrèpits - Hi ha merda a mar 4:07 14 Narcís Perich - D'un banda a l'altra del rideu 4:30 16 Serge Lladó - El grec 2:50 17 Albert Bertomeu - Sant Marc 3:36 18 Micu - Qüestió d'amor 3:13 19 Llunàtiques - Els mestres educats 3:15 20 Ull de vellut – Catalana 3:17 21 Benquebufa - Je chante 4:18 22 Ai Carai! - Mare gata 2:51 23 Romane Flachot i Andy - La crisa 2:08   CD4 (Canten Giné) 01 El Diluvi – Peret 3:13 02 Peret Reyes - L'adam 3:34 03 Pascal Bizern – Diumenge 2:18 04 Joan Ortiz - Un pais nou 4:22 05 Flying Frogs - Recital Circus 1:13 06 Un air de fête - Les il.lusions 3:40 08 Igor - La caputxeta roja 3:55 09 La caixa de gel - La televisio 4:18 10 Yacine i the Oriental Groove - Cremat l'home 1:40 11 Antoni Nicolau – Padrina 3:49 12 L'Exèrcit d'Islàndia – Desig 3:35 13 Anton Abad - Bona nit cargol 2:08 15 Atz'Art - L'home del bosc 3:57 16 Dealan - Darrer Cami 4:04 17 Hugo Mas i Caçacérvols - Hi pensem 4:10 18 Inuk - La gent puta 1:31 21 Sr. Mit - Les velles barques 2:52 22 Riu - Diguem-ho 3:45 24 Xavier Panades - El cuc 3:18   (dessin illustrant cet article de Jaume Gubianas Escudé)
Association culturelle des Angelets de la Terra: 23 ans de militance en Catalogne Nord
Els Angelets de la Terra est une association du nord de la Catalogne fondée en 2001 pour promouvoir la langue et la culture catalanes et les liens avec la Catalogne. A l'origine un club de rugby de l'USAP, ils ont publié 39 magazines bilingues, contribué à la création de clubs USAP, formé un collectif de musiciens et organisé des activités culturelles, notamment un soutien aux droits des Catalans du sud avec des manifestations et des festivals. En 2020, ils ont lancé le « Livre blanc de la Catalogne du Nord » avec 55 propositions culturelles, et en 2023 ils ont lancé les Rencontres sans frontières des communes catalanes. De 2001 à 2009, les Angelets de la Terra ont aidé à créer des penyes de l'USAP (groupes de supporters) dans tous les Pays Catalans, afin de participer à effacer les frontières physique et psychologique entre les territoires où les gens parlent catalan. Tout d'abord penya officielle de l'USAP, les Angelets deviennent aussi une penya des Dragons Catalans car ces deux clubs de rugby sont des symboles importants de la catalanité en Catalogne Nord.   Depuis 2006, les Angelets organisent de nombreux évènements culturels pour promouvoir la langue et la culture populaire catalanes au travers de festivals, concerts, correfoc, lectures de poésies, cinéma, théâtre, expositions, débats, randonnées,...   Voici les principaux projets des Angelets de la Terra:   - Revista Angelets de la Terra (2001-2009): 39 exemplaires de 16 pages en couleur, en catalan et en français, sur les Pays Catalans.   - Sant Jordi Jove (2006-2008): concours de dessin des classes de l'APLEC, une émission de radio en direct, un concert sur le Quai Vauban de Perpignan.   - Nit de Poesia (2006-...): soirée poétique et musicale avec des poètes de tous les Pays Catalans dans différents lieux de Perpignan et communes.   - Descobrir Catalunya (2006-2011): déplacements en bus et excursions pour faire découvrir aux citadins les fêtes traditionnelles comme la Trobada del Canigó ou la Festa de l'Os.   - Català a la SNCF (2006-2007): campagne pour demander une signalétique en catalan et français dans les gares de Catalogne Nord, avec le soutien de la Plataforma per la Llengua.   - Setmana per la Llengua (2007-2012): un festival avec des soirées à thèmes, destiné à montrer la diversité de la création artistique en catalan dans le cinéma, la musique, la poésie et le théâtre. Organisé la première année à l'Université de Perpignan en collaboration avec dix associations d'étudiants africains, puis dans différentes communes.   - Cine'Cat (2007-2011): en collaboration avec le Cinéma Castillet, nous avons présenté une quinzaine de films et les deux documentaires que nous avons réalisés    - Els Cremats de la Tet (2007-2008): la "colla de diables" des Angelets qui a organisé ou participé à une dizaine de correfocs.   - Col·lectiu de músics de Catalunya Nord per la Llengua (2010-...) : collectif destiné à favoriser la création de musique actuelle en catalan; participation de plus de 100 groupes de tous styles musicaux (reggae, jazz, rock, électro,...); 14 disques édités dont un « best of » distribué avec la Revue Enderrock; plus de 200 morceaux enregistrés; des dizaines de concerts dans tous les Pays Catalans.   - Homenatge a Joan Pau Giné (2013-2014): les Angelets ont coordonné 90 groupes de tous les Pays Catalans qui ont fait des versions de toutes les chansons de Giné.   - Label Culturel pour les mairies de Catalogne Nord (2020-...): en faveur des échanges transfrontaliers, de la culture et des traditions catalanes.   - etc.   En 2018 et 2019, nous avons été l'une des pièces maîtresse du mouvement populaire en solidarité avec les prisonniers et exilés politiques Sud-Catalans. Une cinquantaine de maires de toute la France, principalement de Catalogne Nord, ont accueilli "Visca per la Llibertat" l'exposition de photojournalisme des Angelets (43 photographes et 242 photos), la projection d'un documentaire et les débats sur le référendum d'autodétermination en Catalogne, les quatre festivals "Concerts per la Llibertat" (39 groupes de notre collectif avec des invités Sud-Catalans et Occitans) et la "Trobada per la Llibertat" avec 20 poètes de Catalogne Nord et Sud. Le 19 octobre 2019, nous avons organisé la grande « Manifestation pour la liberté et la démocratie » à Perpinyà, en présence d'une quarantaine de maires et adjoints, de conseillers régionaux et départementaux, des deux sénateurs et de 2000 personnes (selon L'Indépendant). De nombreuses associations et personnalités ont participé à cette manifestation unitaire: Ligue des Droits de l'Homme; Penyes de l'USAP, des Dragons Catalans et du FC Barcelona; Maire de Perpinyà et président de la Communauté Urbaine Perpignan Méditerranée Métropole; Collectif des 100 maires solidaires de Catalunya Nord; Vice-président du Conseil Départemental Nicolas Garcia; vice-président du Conseil Régional Guy Esclopé; Fédération Sardaniste du Roussillon; Association de la Flamme des Pays Catalans; etc.   Début 2020, les Angelets de la Terra ont souhaité se centrer davantage sur les problématiques de Catalogne Nord et amplifier leur collaboration avec les élus locaux, en proposant à tous les candidats aux municipales de porter le « Label Culturel des Angelets de la Terra » et de signer leur charte.   En avril 2021, les Angelets ont rédigé 55 propositions concrètes afin de donner des outils aux municipalités souhaitant développer les trois axes de la charte: - Normalisation de la présence du catalan dans l'enseignement et l'espace public; - Promotion de la culture, de l'histoire et des traditions populaires catalanes; - Amplification des échanges économiques, culturels, sportifs, scolaires et associatifs avec le reste des Pays Catalans.   En mai 2021, 55 municipalités de Catalogne Nord ont adhèré à une partie ou à la totalité de ces propositions et collaborent à la rédaction du « Livre Blanc de Catalogne Nord » où elles ont énoncé leurs projets et actions.   Col·laboradors dels Angelets de la Terra a Catalunya Nord (2001-2020)   Universitat de Perpinyà, Casa de la Generalitat a Perpinyà, Ligue des Droits de l'Homme, La Ligue 66, Le Portail à Roulettes (Salses), L'Anthropo (Perpinyà), La Fabrica (Illa), Cinéma Castillet, Col·lectiu Joves del Rosselló, Casa Musical, Centro Espagnol, Regidoria Catalana de Perpinyà, Le 35 Quai Vauban, Le Théâtre des Hautes Rives, Le Théâtre de la Complicité, Le Théâtre de L'Echappée, Le Théâtre Primavera, La Bressola, Porta dels Països Catalans, Ida y Vuelta, Federació per la Llengua, Centre Cultural Català del Vallespir, Angelets del Vallespir, Radio Zigomar, France Bleu Roussillon, Arrels, APLEC, Perpignan TV, Federació Sardanista del Rosselló, Agissons Pays Catalan, Associació de la Flama dels Països Catalans, Comité international des feux de la Saint-Jean, Actions Pays Catalan, Penya Bronca 2003, Penya de l'Aspre, A 100 Mètres du Centre du Monde, L'Archipel Contre Attaque, Penyes Blaugranes de Catalunya Nord, Penya dels Trabucaires amb la USAP, Penya dels Dragons del Riberal, Penya Catalans Endavant, Terre de Pierres, Els amics del castell d'Òpol, Bureau des Etudiants, Associations Africaines de l'UPVD, Renaissance de Vernet Salanque, Prats Endavant,...   Col·laboradors dels Angelets de la Terra en els Països Catalans (2001-2020)   Casal Jaume Primer de Vila-real, Col·lectiu Ovidi Montllor (País Valencià), Generalitat de Catalunya, Enderrock, Plataforma per la Llengua, Òmnium Cultural, Tradicionarius (Gràcia, Barcelona), Via Fora (Gràcia, Barcelona), El Forn (Girona), Tercera Via (Santa Perpetua de Mogoda), Universitat Nova Història (Montblanc), CAL, Vilaweb, Consell Nacional de la Joventut de Catalunya, Assemblea Nacional Catalana, Associació Catalana pels Drets Civils, Consell per la República, Institut Català de les Empreses Culturals, Associació de Sales de Concerts de Catalunya, Fira Mediterrània, Associació de Productors i Editors de Catalunya, Direcció General de Promoció i Cooperació Cultural de la Generalitat de Catalunya, Associació de Representants, Promotors i Managers de Catalunya, Associació Professional de Músics de Catalunya, Correllengua, APPEC, Unió de Músics de Catalunya, Associació de Músics i Intèrprets en Llengua Catalana, Xarxa Vives d'Universitats,...   Col·laboradors dels Angelets de la Terra en altres nacions sense estat (2001-2020)   -Bretagne: Festival du Livre en Bretagne (Carhaix), Ai'ta, ... - Occitània: Calandreta, Casal Català de Montpeller, Casal Català de Tolosa, La Carmagnole (Montpeller), La Tor deu Borrèu (Pau), ... - Euskadi, Pays Basque: Demo, Mediabask, Kalostrape,Ostatua, ...
Ramon Faura, coordinateur des Angelets de la Terra
Qui est Ramon Jordi Joseph Faura Labat ? Ramon Jordi Joseph Faura Labat (né à Perpignan en 1979) est une personnalité majeure de la vie culturelle et militante en Catalogne Nord. Issu d’une famille profondément engagée dans la culture et la mémoire historique, il s’est consacré à la défense et à la promotion de la langue catalane dans une région où celle-ci est menacée. En 2001, il fonde l’association Angelets de la Terra, devenue une référence pour la diffusion et la dynamisation de la culture catalane dans le Roussillon et le reste de la Catalogne Nord. Sous sa direction, l’association a organisé de nombreux concerts, expositions, festivals, débats et campagnes de sensibilisation pour la normalisation du catalan. Il a également initié une réseau de municipalités catalanes du nord et du sud, visant à renforcer la coopération "transfrontalière", à effacer les frontières pour donner une visibilité à la réalité nordcatalane au-delà des frontières administratives. Très actif dans les médias, il écrit des articles, participe à des débats dans tous les Pays Catalans, en Corse, Bretagne, Pays Basque, Alsace, Occitanie et Savoie. Plus récemment, il a lancé la création d’un centre culturel catalan en Roussillon, comprenant une exposition permanente dédiée à son père, le peintre Ramon Faura Llavari, et à la mémoire de la résistance antifasciste représentée par ses grand-pères Joseph Labat et Ramon Faura Obac. Qui est son père, l’artiste peintre Ramon Faura Llavari ? Ramon Faura Llavari (Barcelone, 1945 – Perpignan, 2022) fut un artiste principalement connu pour sa peinture, mais aussi pour son travail comme chef d'entreprises. Il a étudié à l’école de la Massana à Barcelone, où il fut élève de Joan Miró, une influence déterminante dans sa carrière artistique. Sous la dictature franquiste, il a subi la répression culturelle et politique, ce qui l’a poussé à s’installer en Catalogne Nord dans les années 1970, à la recherche d’un espace de liberté créative. À Perpignan, il a développé une œuvre très personnelle, marquée par le surréalisme et l’expressionnisme, avec des références fréquentes à la nature humaine. Il a exposé régulièrement dans des galeries en Catalogne, France, en Espagne, en Italie et en Allemagne, dans les Pays de l'Est. Après sa mort, son œuvre continue d’être reconnue et valorisée, notamment à travers l’exposition permanente initiée par son fils. Qui est son grand-père maternel, le paysan Joseph Labat ? Joseph Labat (Lys, Béarn, 1915 – 2009) était un paysan reconnu pour son courage et son engagement en tant que chef de la Résistance pendant la Seconde Guerre mondiale. Issu d’une famille paysanne, il grandit dans la vallée d'Ossau et devint une figure centrale de la lutte contre l’occupation nazie en Béarn. Il fut membre actif des Francs-Tireurs et Partisans (FTP), l’un des mouvements les plus actifs de la Résistance, organisé par le Parti communiste français. Il coordonna des actions de sabotage, de collecte d’informations et d’aide aux fugitifs, mettant sa vie en jeu. Son parcours a été relaté dans des ouvrages historiques et sa figure symbolise le lien entre la lutte pour la liberté et la transmission des valeurs à son petit-fils Ramon Jordi Joseph Faura i Labat. Qui est son grand-père paternel, l'industriel Ramon Faura i Obac La famille Obac, du côté du grand-père Ramon Faura i Obac, est une lignée catalane ancienne et prestigieuse, dont l’histoire remonte au moins au IXe siècle. Un ancêtre aurait reçu des terres près de Barcelone en récompense de ses exploits militaires à l’époque de Charlemagne. Cette propriété, exploitée par la famille pendant des siècles, est aujourd’hui connue sous le nom de Parc Natural de Sant Llorenç del Munt i l’Obac. La grande maison familiale, la Casa Nova de l’Obac, a longtemps été le centre de la vie familiale, servant à la fois de résidence et de refuge lors des épidémies ou des périodes troublées. La famille Obac a joué un rôle notable dans la gestion forestière et industrielle de la région, la grand-mère de Ramon Faura-LLavari ayant été la dernière gestionnaire du domaine. Ramon Faura i Obac (1900-1992), le grand-père, fut une figure marquante de la Catalogne contemporaine. Commandant dans l’armée républicaine durant la Guerre civile espagnole, il fut responsable des usines d’armement de la Generalitat de Catalogne, un poste stratégique dans la lutte contre les forces franquistes. Après la guerre, comme beaucoup de républicains catalans, il a connu l’exil et la répression. Son engagement et ses responsabilités témoignent du rôle central de la famille dans l’histoire politique et industrielle de la Catalogne du XXe siècle. La famille Obac est donc associée à la fois à la tradition industrielle, à l’engagement politique républicain et à la préservation du patrimoine naturel et historique catalan. Le domaine familial, aujourd’hui transformé en parc naturel, symbolise ce lien entre histoire, nature et mémoire collective. Chronologie Ramon Jordi Faura i Labat (Perpignan, 1979), militant pour la langue et la culture catalanes en Catalogne Nord au travers de l'association "Angelets de la Terra" qu'il a créée en 2001. Fils d'un Catalan de La Selva et d'une Occitane du Béarn. En 2000, il fait un Erasmus à l'Université de Gérone pour apprendre le catalan. Il a également étudié aux universités de Perpignan, Tolosa et Utrecht (Pays-Bas).A vingt et un ans, il co-dirigeait la plus ancienne entreprise de France (Prats Dumas, Dordogne, 1309), où il travaille toujours vingt ans plus tard.En 2001, il crée l'association culturelle des Angelets de la Terra qui sera, dans un premier temps, un groupe de supporters de l'USAP, puis des Dragons Catalans, équipes de rugby à XV et XIII de Perpignan. Il a contribué à la création d'une vingtaine de groupes de supporters à travers les Pays Catalans et a publié 39 numéros du magazine « Angelets de la Terra », en catalan et en français, jusqu'en 2009 (quand il a eu un grave accident de voiture).En 2004, dans le cadre de la "Nit de Sant Jordi" organisée par Òmnium Cultural, Ramon a reçu le Prix du journalisme pour son reportage publié en catalan dans le mensuel valencien El Temps : « L'USAP, outil de recatalanisation ».La même année, il se présente comme indépendant aux élections départementales et obtient 4% des suffrages. En 2008, il obtiendra le meilleur résultat pour une candidature catalaniste en Catalogne Nord avec 8%.En 2006, il commence à organiser des événements culturels et festifs avec les Angelets de la Terra (Hommage à Joan Pau Giné, Sant Jordi Jove, Descobrir Catalunya, Diada de Catalunya Nord, Nits de la Poesia, Cine'Cat, ...). En 2010, création du Collectif Angelets de la Terra de musiciens pour la langue à la suite de la quatrième édition de la Semaine de la Langue que les Angelets organisent jusqu'en 2012.En 2017, Ramon a reçu le Prix d'Action Civique de la Fondation Carulla.En 2018 et 2019, les Angelets organisent des concerts, des manifestations et des expositions en solidarité avec les prisonniers politiques, en collaboration avec 50 communes de l'Etat français. En 2020, les Angelets décerneront leur « Label Culturel des Anges de la Terre » à 23 listes candidates aux élections municipales en Catalogne Nord (13 seront victorieuses). En 2021, les Angelets publient le « Llibre Blanc de Catalunya Nord » (Livre Blanc de Catalogne Nord) avec 55 propositions pour le catalan auquel participent actuellement une soixantaine de maires et de communes. Origines familiales L'histoire et les origines d'un individu influencent le développement de sa pensée et sa trajectoire. Par conséquent, il peut être intéressant de mieux connaître Ramon Faura à travers la présentation personnelle qui suit. Fils d'une restauratrice occitane béarnaise. Le grand-père maternel de Ramon a été emprisonné avec André Malraux pour avoir saboté des installations de l'Allemagne nazie et organisé des réunions de résistants dans sa ferme. Fils d'un peintre, élève de Joan Miró à l'école de la Massana à Barcelone, originaire de la Serra de l'Obac où sa famille vit depuis le IXe siècle, avec des ancêtres aux commandes des Segadors de Terrassa. Le grand-père paternel de Ramon participait à la production d'armes pour le gouvernement de Catalogne pendant la Guerre Civile. Ses parents se sont rencontrés à Bordeaux, dans le restaurant de sa mère, qui figurait dans le guide "Gault et Millau". Ils sont allés vivre au Mas d'en Simon qui était entièrement en ruine et l'ont restauré. C'est ici que Ramon et son frère Marc ont fait leurs premiers pas, au milieu des vignes et des amandiers, au pied du château de Queribus, dans la commune de Tautavel. La famille déménage ensuite successivement à Fourques, au Soler, à Saint Cyprien, Perpignan et Saint-Estève. Il a étudié à l'université avec l'envie de tout essayer, notamment les échanges européens à Gérone et Utrecht près d'Amsterdam. Un sentiment national catalan Ramon en est arrivé à l'hypothèse que l'éveil de sa catalanité a commencé lorsqu'il s'est rendu compte que, bien qu'étant catalan, il ne pouvait pas communiquer avec ses grands-parents et ses proches en catalan. Une frustration de ne pas parler leur langue dont souffrent de nombreux Catalans du Nord.A cinq ans, il hissait déjà haut les couleurs catalanes, lors d'une manifestation au Coll de Manrella (Agullana, La Vajol), en hommage au président Lluís Companys arrêté par la milice française et remis à la dictature de Franco par les nazis, puis fusillé à Barcelone. Le cours pour adultes de Saint-Cyprien, où il se rendait avec ses parents et son frère, était ennuyeux pour un garçon de 7 ou 8 ans, mais il lui semblait déjà important d'y participer chaque semaine. La classe catalane du regretté dessinateur Jordi Dunyach, à l'école d'Elna, s'est arrêtée au bout de quelques mois. Ramon a compris qu'il ne lui serait pas facile de récupérer sa langue catalane. Finalement, il a dû attendre la troisième année d'université, en 2001.Il a pu faire un Erasmus à Gérone, avec l'aide du professeur Miquel Leiberich car l'Université de Perpignan ne facilite pas les choses, et apprendre sa langue. L'apprentissage a été très rapide, car il avait la langue dans l'oreille et le cœur comme beaucoup de Catalans du Nord. Après trois mois de travail intensif, il donnait une conférence seul, devant une classe de Catalans du Sud pour leur expliquer sa Catalogne Nord. Parler et écrire en catalan lui a permis de mieux comprendre son environnement et le monde. Malgré tout, être catalan continue d'être un combat et un apprentissage, jour après jour.En fait, nous avons tous une histoire et un arbre généalogique, mais le plus important est l'histoire que nous écrivons et notre militance pour les générations futures. Retrouver son identité catalane n'est facile pour personne, surtout en France. Bizarrement, ce sont les catalanistes eux-mêmes qui vous compliquent la tâche. Quand on veut faire du catalanisme sans demander la permission à ceux qui voudraient en avoir le monopole et qui ont le soutien des institutions, c'est encore plus difficile. Ramon les appelle les « catalanistes alimentaires » ​​et ne voit aucun intérêt à emprunter le même chemin, surtout quand il voit que leurs actions ne sont pas efficaces. Selon lui, le catalan appartient à tout le monde et chacun peut participer à sa manière à cette société nord-catalane en reconstruction, sans avoir à entrer dans un moule. Histoire de mon grand-père, JOSEPH LABAT (1915-2009) : cadre de la résistance en Béarn Je viens de recevoir le livre « Résistances - Nay-en-Béarn » d’André Narritsens (édité en novembre 2015) où quelques pages sont dédiées à mon grand-père, JOSEPH LABAT (1915-2009), paysan, militant communiste d’avant guerre et l’un des principaux cadres de la résistance dans sa zone. Il faisait parti des Francs-tireurs et partisans (FTP) mouvement de résistance intérieure française créé à la fin de 1941 par la direction du Parti communiste français. Voici quelques extraits de ce livre qui font référence à mon grand-père :   - « Septembre 1943, la dislocation du groupe FTP marque la fin du premier « maquis ». Demeurent cependant sur place des militants autour desquels une activité politique va se poursuivre et, très bientôt, se construire une structure de lutte armée autour de Marcel Betbeder, Gabriel Borde, Henri Colin, Olivier Domenjeolles, JOSEP LABAT, André Lafourcade, Casimir Lagouare, Jean-Baptiste Lagouare, Jean-Marie Sarrès, Joseph Sarrès, Werner Waldeyer. Par-delà l’action propagandiste qui reprend peu à peu, d’autres signaux doivent être donnés qui, aussi symboliques qu’ils soient, indiquent clairement que l’action se poursuit. C’est sous ce prisme que doit être compris le sabotage effectué solitairement par  JOSEPH LABAT, le 6 décembre 1943, contre une presse à fourrage à Pau. L’affaire fait quelque bruit ainsi qu’en témoigne l’importance accordée au sabotage par le Préfet, la police et les professionnels. » (p.182)   - « Le parachutage doit avoir lieu le 28 avril 1944 dans un vaste champs, près du village de Pardies-Pietat. L’opération se déroule sans problème particulier, hormis un retard de deux heures. Une vingtaine d’hommes (quinze FTP armés et cinq membres de Franc-Tireur et de Combat) sont présents ainsi qu’un technicien de l’AS venu des Landes. Les FTP assurent la sécurité sous la responsabilité de JOSEPH LABAT et participent au ramassage des containers. » (p.184)   - « Le lendemain les FTP sont informés que le dépôt risque d’être découvert. Dans la nuit du 2 mai, ils embarquent les containers dans un camion de l’entreprise Minvielle-et-Cabane, et se dirigent vers le village de Lys où JOSEPH LABAT a préparé de nouvelles caches. Le matériel réceptionné permet d’armer environ cent-vingt hommes. Il compte trois FM, deux bazookas, des mitraillettes sten, des fusils à canon court, des révolvers à barillet, des grenades à main et aussi un important matériel de sabotage. Une fois les notices en anglais décryptées, JOSEPH LABAT et Maurice assurent la première instruction. » (p.185)   - « Dans la nuit du 24 au 25 mai, à Nay, le Pont de fer est sévèrement détruit : l’opération a été réalisée par Maxime Boyrie, Louis Laborde et l’équipe de Lys dirigée par JOSEPH LABAT (50 kilos de plastic ont été utilisés). » (p.187)   - « La décision d’implanter une base rurale a suscité quelques débats. JOSEPH LABAT et le groupe FTP de Lys considèrent en effet qu’il faut poursuivre l’action à partir des principes de mobilité et de clandestinité antérieurs mais il est décidé de créer un centre opérationnel dans la ferme Pédy. » (p.189)   Le 12 juin 1944, le commandant Maurice, Joseph Labat, paysan de Lys et Marcel Betbeder de Mirepeix descendent à Nay avec leurs maquisards FTP pour appliquer la ligne donnée aux organisations de Résistance : s’affirmer, contrôler le territoire, préparer l’après Libération et le jugement des collaborateurs. Ils investissent la ville. Mais, en fin d’après-midi, une colonne allemande d’une soixantaine de soldats intervient. Au cours de l’accrochage, Maxime Boyrie et Jean Seignères tombent sous les balles de la colonne ennemie forte de soixante hommes environ. Puis Henriette Lascourrèges, Jeanne Lauga, Marie Mendez, ouvrières, et Pierre Cazaban, Charles Serville et Eugène Lacoste tombent sous les balles de l’armée d’occupation ou sont fusillés. Depuis la Libération, Nay fête chaque année cet épisode de la Libération.   - « Il est décidé à Lys de réalisé une action le 12 juin 1944 à Nay. Un jeune cycliste, Etienne Cazajous, a prévenu les FTP que des officiers allemands à la tête d’un convoi de plusieurs camions (trois, semble-t-il) sont en train de consulter une carte routière au carrefour des Quatre chemins. Cinq minutes après, une voiture bariolée de jaune surgit, suivie de trois camions. Théo Martin, vise la voiture et tire une demie-rafale mais le FM s’enraye. Les Allemands sautent des camions, s’aplatissent et commencent à tirer. Ils disposent d’une grande puissance de feu : des mitrailleuses et des mortiers sont fixés sur les camions et il semble qu’ils sont utilisés. Au bruit de ces premiers tirs, JOSEPH LABAT, Louis Le Bris, André Lafourcade et un quatrième FTP non identifié, en route pour effectuer un sabotage de la voie ferrée tente d’apporter un soutien au groupe des quatre. Ils lâchent quelques rafale de Mitraillettes avenue de l’école supérieure et Louis Le Bris est blessé (deux doigts sectionnés) après avoir lancé une grenade, JOSEPH LABAT décroche en zigzagant le long du cours Pasteur. Par chance les tirs allemands ne l’atteignent pas. Ses camarades fuient pas les jardins. Ce combat de Nay a fait 8 morts et 3 blessés. Les représailles allemandes seront très violentes. » (p.211)   - « Le groupe Vernet ayant participé à l’accrochage du pont d’Assat, s’est dirigé vers Lys et a sollicité Marie Labat, la femme de JOSEPH LABAT pour entreposer ses armes dans la ferme. Un refus a été opposé et conseil donné de camoufler les armes dans un champ de blé. Ce qui est fait. » (p.226)   - « Le 10 juillet 1944, le pont SNCF d’Aressy saute et quatre jours plus tard, JOSEPH LABAT et Jean-Baptiste Lagouare détruisent six pylônes à Arudy. Pour ces deux dernières opérations, en raison de la pénurie d’explosif on a dû recourir à la dynamite ou un dispositif à base de poudre noire/mèche. » (p.237)   - « Le 15 juillet, la voie ferrée de Toulouse-Bayonne, est sévèrement plastiquée : entre Montaut et la halte de Dufau, douze rails sont cassés, deux pylônes coupés et une caténaire affaissée. La circulation des trains est interrompue. Mais les partisans ont eu chaud : à l’opération terminée, des camions allemands surgissent. Y a-t-il eu dénonciation ? JOSEPH LABAT en est persuadé. » (p. 238)   - « Les arrestation de Lys (20 juillet 1944) : L’opération conduite dans le village se complète aux alentours de midi, d’une autre qui vise la ferme de JOSEPH LABAT où six personnes s’apprêtent à prendre leur repas. Trois d’entre elles (Henri Colin, son fils Riquet et André Lafourcade), résistants de vieille date planqués depuis quelques jours dans la ferme Bidot, son venus aider à la moisson du blé. Les deux autres, un jeune FTP nayais, Laurette, et un membre du groupe Franc-Tireur - que nous appellerons X - qui agit avec les FTP depuis le 12 juin, stationnent aussi dans la ferme. Peu avant que la soupe ne soit servie, on frappe à la porte. Le visiteur n’est autre que René Sarrat un ami d’un voisin de JOSEPH LABAT rencontré dans l’armée de l’Armistice, passé l’avant-veille à la ferme. Sarrat explique qu’il pense avoir, lors de sa visite, égaré son portefeuilles. Après quelques gestes de recherche, il quitte les lieux. La porte s’ouvre alors violemment laissant le passage à un officier et à des soldats allemands qui neutralisent les présents puis leur attachent les mains derrière le dos. L’officier déclare : « vous nous avez tué trois camarades ». Profitant de la confusion, Laurette parvient à s’enfuir. Au total cinq personnes sont donc arrêtées (H. Colin, R. Colin, JOSEPH LABAT, A Lafourcade et X) et bientôt transportés en camion jusqu’à Lourdes. JOSEPH LABAT y est torturé deux jours durant puis, envoyé à Tarbes où les tortures reprennent. X est présent lors des séances de torture. Frappé au nerf de bœuf, il manque de suffoquer suite aux cinq ou six séances d’étouffement auxquelles on le soumet. Deux questions sont inlassablement répétées « qui sont vos chefs, où sont-ils ? ». JOSEPH LABAT ne lâche que des broutilles. Renonçant à obtenir d’avantage, les Allemands qui détiennent une liste de jeunes du village de Lys et entendent les appréhender embarquent cependant JOSEPH LABAT vers son village natal en compagnie de X. Ils sont conduits vers des lieux où la résistance FTP est supposée posséder des caches. Mais les fouilles auxquelles les Allemands se livrent ne donnent rien. » (p.241, 242) « Trahison et tragédie (20 juillet-17 août 1944) : Après les arrestations de Lys, JOSEPH LABAT a été très surpris par la quantité de choses connues des Allemands. Ses soupçons se présisent bientôt lorsque, de retour d’une expédition vers les caches d’armes supposées des FTP, X demande à être « déposé [à Pontacq] », autrement dit relâché. Une trahison est en train de se révéler : X a parlé et compte sur la disparition de JOSEPH LABAT pour que son comportement reste inconnu. Plus tard, de retour à Nay, il déclarera que, convoqué à un interrogatoire, il a trompé la surveillance de son gardien et s’est évadé en sautant un mur. En tout cas, pour l’heure, il disparaît et ne refera surface qu’à la Libération. Dans un contexte où JOSEPH LABAT est aussi revenu, celui-ci accuse X de trahison et les anciens dirigeants FTP décident de mettre celui-ci à l’écart jusqu’à ce que les évènements de juillet 1944 soient complètement éclaircis, ce qui ne peut être réalisé, X ayant souscrit un engagement dans le régiment de Bigorre. A l’automne 1945, en chemin pour l’Allemagne, il se tue à Sainte dans un accident de moto. Les arrestations de Lys préludent également à une tragédie qui se déroulera le 17 août. En effet, après leur incarcération à Lourdes puis à Tarbes, A. Lafourcade, H. et R. Colin ont été transférés à la prison de Caffarelli à Toulouse. JOSEPH LABAT, pour ce qui le concerne, est incarcéré à la prison Saint-Michel où il se retrouve bientôt dans la même cellule qu’ANDÉ MALRAUX qui a décrit dans « Antimémoires » (1972) les conditions dans lesquelles leur libération de cette prison s’est déroulée avec l'aide des résistants. Dans l’après-midi du 17 août A. Lafourcade et les Colin ont rendez-vous avec la mort avec 54 autres prisonniers extraits de divers lieux. Aux alentours de 17h30, arrachés à leur cellule puis poussés dans des camions bâchés. Amenés dans une grange, les soldats ont brûlés vif ceux qui n’était pas mort sous les rafales de mitraillettes. Pour atténuer les cris, les Allemands chantaient. Mais qui a donc constitué la liste des suppliciés, quels critères ont présidés à la sélection ? Quatre internés de la prison Saint-Michel échappèrent au massacre, dont JOSEPH LABAT. » (p.244)
Les Angelets de la Terra : héros mythiques de Catalogne Nord (1667 - 1675)
La révolte des Angelets : une révolte antifiscale et nationale en Catalogne Nord   Au XVIIe siècle, ce qui aurait pu être un simple soulèvement antifiscal, comme tant d’autres, devint rapidement une révolte pour conserver les droits et les libertés de la terre catalane. Le nom que se donnèrent les insurgés était suffisamment explicite : « els Angelets de la Terra ». A cette époque, les Pyrénées catalanes ont une importance stratégique tout au long du règne de Louis XIV. Il ne garda pas le contrôle de cette nouvelle frontière en vertu du traité des Pyrénées, mais parce qu’il se dota pour ce faire de moyens militaires et diplomatiques supérieurs à ceux des Espagnols, et qu’il réprima violemment les différentes tentatives de soulèvement catalanes.   Les Angelets de la Terra sont les paysans Nord-Catalans qui se sont soulevés de 1667 à 1675 contre les autorités françaises après l'annexion de la Catalogne (du) Nord par la France en 1659. L’ensemble des troubles de la période est englobé sous le nom de révolte des Angelets ou "Guerra de la Sal" (guerre du sel). La cause en est l’instauration en 1661 de la gabelle (impôt sur le sel), mesure contraire aux constitutions traditionnelles catalanes que Louis XIV, roi de France, s'était engagé à respecté deux ans plus tôt lors de la ratification du Traité des Pyrénées.  La révolte concerne tout d’abord la comarque du Vallespir, puis gagne celles de Conflent et de Roussillon. Les révoltés se sont surnommés les Angelets en raison de leur faculté à apparaître et à disparaître dans les montagnes qu'ils connaissaient parfaitement. Ils réclament les libertés catalanes au cri patriotique de « Visca la terra! » (vive la terre). Contexte La Guerre des Segadors (des faucheurs) prend fin en 1652 et débouche sur la signature du Traité des Pyrénées le 7 novembre 1659 entre les monarchies espagnole et française. L’accord prévoit notamment un partage de la Catalogne entre les deux souverains. La couronne de France annexe cinq comarques catalanes: le Roussillon ; le Vallespir ;le Conflent ;le Capcir ;la Haute Cerdagne. Louis XIV s’engage à respecter les coutumes locales. Mais, dès juin 1660, il remplace les institutions et organismes catalans par ses propres structures politiques, judiciaires et fiscales. Il crée le Conseil Souverain du Roussillon à Perpignan, représentant le pouvoir central comme c'est le cas pour la Préfecture de nos jours. Puis, il nomme un intendant. La gabelle L’impôt sur le sel était aboli par les tribunaux catalans depuis le temps du roi Jacques II de Majorque, en 1283. En 1661, les Français le rétablissent pour financer leurs constructions militaires et le traitement des fonctionnaires français comme les soldats ou autres collecteurs d'impôts. La mesure est très impopulaire. Le détournement par le roi de France du montant de cet impôt — au détriment de Perpignan, qui n’en encaisse qu’une part insignifiante — est considéré comme une abjuration du serment royal de respecter les privilèges de la capitale de la comarque de Roussillon. Les consuls de Perpignan protestent. Mais une décision du Conseil Souverain rejette la réclamation municipale, et impose la volonté du pouvoir royal. En Vallespir, pays de pâtures, le sel est nécessaire à l’alimentation du bétail et à la conservation de la viande. Les habitants le font venir de l’autre côté de la toute nouvelle frontière. La taxe de la gabelle en fait monter démesurément le prix. En 1667, les paysans du Vallespir refusent de la payer. La première révolte (1667-1668) La contrebande s’organise. Les contrôleurs et les soldats traquent les trafiquants, pour tenter de mettre fin à cette activité. Les paysans réagissent, se transformant en véritables guérilleros, harcelant les soldats français et surtout les fonctionnaires de la gabelle appelés les gabelous. Une résistance armée s’organise, sous la conduite de Josep de la Trinxeria, un paysan d'une grande famille de Prats-de-Mollo. Les insurgés se répandent dans la comarque du Vallespir. En 1667, ils se cachent surtout dans les villages de Serralongue et de Montferrer. L'année suivante, ils attaquent une auberge d'Amélie-les-Bains, où logent les "gabellots" (gabelous). Ils assiègent le sous-viguier Manel dans l'église de Saint-Laurent-de-Cerdans. La répression ne tarde pas : huit habitants sont condamnés à mort, et 51 aux galères à perpétuité. Ce qui ne décourage nullement les faux-sauniers (personne qui faisait la contrebande du sel). Le président du Conseil Souverain, Francesc de Segarra, offre une récompense de 100 doublons d'or à qui dénoncera les chefs des Angelets. Le 14 septembre 1668, il part avec 300 soldats se baser à Arles, afin d’engager une dure répression. L’expédition punitive est mise en déroute au pas del Llop et doit se replier sur Arles. Plusieurs années durant, connaissant bien le terrain, les révoltés infligent des pertes conséquentes aux troupes françaises. Du 3 août 1667 au 30 juin 1668, ils poursuivent et éliminent également un bon nombre de percepteurs du sel. Les autorités se résignent à négocier. La lutte armée cesse et, en échange, les communes du Vallespir peuvent se procurer du sel de contrebande. Par le « compromis de Céret », les gabelous s’engagent à mettre fin aux contrôles et à s’entendre avec le conseil de chaque village, qui est chargé désormais de la distribution du sel aux habitants. C'est la seule image de Josep de la Trinxeria qui est conservée. Huile réalisée sur commande, avec une autre de son fils Blai, en 1726. Tout porte à croire qu'elle a été commandée par lui. (Musée Can Trincheria, Olot) La seconde révolte (1670-1675) En 1669, en Conflent, Joan Miquel Mestre, dit l'Hereu Just, exige un semblable arrangement pour Baillestavy. De septembre à novembre, il reprend la traque des gabelous. C’est à ce moment-là que les révoltés sont désignés sous le nom d’« angelets ». Mestre est arrêté par hasard sur la route de Camprodon1, le 22 janvier 1670, par le gouverneur de Prats-de-Mollo. Ce qui déclenche une révolte des habitants, menés par Josep de la Trinxeria et son lieutenant Damià Nohell, fils du maire de Serralongue. Ils prennent en otage la femme et les enfants du gouverneur, et négocient leur libération contre celle du Juste Héritier. L’échange effectué, les angelets redescendent le Tech, voyant leur troupe grossir jusqu’à 1 500 hommes. À ce moment, la révolte non seulement reprend, mais se durcit considérablement. Les combats s’étendent à tout le Vallespir : le 27 février 1670, les insurgés s'emparent d'Arles, dont ils chassent la garnison et tuent le maire. Du 31 mars au 2 avril, ils assiègent Céret, capitale du Vallespir. Les Angelets tiennent la haute vallée du Tech et le Conflent. C’est alors que les Français envoient une armée de 4 000 soldats. Évitant d’offrir une cible facile sur la route de la vallée, ils progressent par les montagnes du Haut Conflent qui séparent les deux comarques, afin de prendre le Vallespir à revers. La technique de guérilla ne permet pas de soutenir une bataille rangée, en terrain découvert, face à une armée complète : le 5 mai, les angelets sont défaits au coll de la Regina, au pied du pla Guillem. Certains se réfugient dans la principauté de Catalogne, d’autres se cachent dans les montagnes. Dernier bastion des angelets avant la défaite, le village de Py est condamné à être rasé. Du sel doit être répandu sur ses ruines.   Débuts de la guerre de HollandeLes hostilités sont ravivées par la guerre de Hollande (1672-1678), dont la frontière espagnole devient un des théâtres. La lutte de la population prend alors un caractère de soulèvement antifrançais. Les angelets collaborent avec la monarchie espagnole (1673). Le village et l’église d’Ayguatébia sont incendiés par les troupes françaises le 7 février 1673. L’année 1674 est particulièrement difficile pour les Français, dans la province de Roussillon. Ils vont devoir faire face à des conspirations (Villefranche et Perpignan) et à une entrée des troupes espagnoles. Conspiration de VillefrancheLes angelets sont impliqués dans la conspiration de Villefranche, qui vise à réunir les Comtés à la principauté de Catalogne, le « samedi de gloire » de 1674. La conspiration est découverte. Son chef, Manuel Descatllar, est arrêté. Il est transféré à Perpignan où, sous une terrible torture, il reconnaît tous ses agissements. Il est exécuté sur la place de la Loge le 20 avril 1674. Quant à son compagnon Francesc Puig i Terrats, il est condamné à mort et égorgé en public, devant sa propre maison, le 16 mai. Son corps est dépecé. Les quatre parties en sont exhibées en quatre points de la ville. Beaucoup d’autres conjurés payent leur engagement de la perte de leurs droits civiques et patrimoniaux. Répression et fin de la révolte La population s’agite toujours. Les troupes du roi d’Espagne franchissent la frontière et prennent le fort de Bellegarde (début de 1674). Elles contrôlent une grande partie de la province (Cerdagne et Vallespir, une partie du Roussillon et du Conflent). Ce n’est qu’en 1675 que le comte de Schomberg reprend Bellegarde et les chasse définitivement5. La région est maintenant envahie par les troupes françaises. La répression atteint toute la population : emprisonnements, condamnations aux galères, exécutions, confiscations de biens, lourdes amendes infligées aux communes (celle de Prats-de-Mollo est de 3 500 livres, celle de Saint-Laurent de 1 600 livres...) La révolte des angelets est considérée comme finie en 1675. Les haines sont tellement exacerbées, le coût de la répression est si élevé que Louis XIV tente d’échanger les Comtés contre la Flandre. Mais Charles II refuse. La révolte s’étant complètement éteinte, le roi de France renonce à cet échange lors des négociations du traité de Nimègue, qui met fin, en 1678, à la guerre de Hollande.
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