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Premier « Concert per la Llibertat » à Alénya, le 1er avril 2018
à - Alenyà - ROSSELLÓ (01-04-2018)
Les artistes catalans et occitans se sont mobilisés à travers le Col·lectiu Angelets de la Terra pour défendre la démocratie et demander la libération des prisonniers politiques catalans. Le dimanche 1er avril a eu lieu à Alenyà, le premier concert d’une série de quatre « Concerts per la llibertat ». Le Col.lectiu Angelets de la Terra et son président Ramon Faura, organisateurs et à l’initiative du projet, tiennent à remercier les artistes, les bénévoles, les associations amies, les politiques et les plus de 800 participants. Tous ont fait de cette soirée un moment exceptionnel et ont prouvé que les catalans du Nord savaient se mobiliser pour aider les catalans du Sud dans ces moments difficiles. Sur scène, on a pu entendre des discours de soutien, en catalan et en français, des maires d’Alenyà, Jean-André Magdalou, de la Torre del Bisbe (Latour-Bas-Elne) Pierre Roge, et d’Argelers de la Marenda (Argelès-sur-Mer), Antoine Parra, ainsi que deux vice-présidents du Conseil Départemental, Nicolas Garcia et Françoise Fiter. Alenyà était la première date du cycle de quatre Concerts per la Llibertat et ce fut un franc succès avec la participation d’environ 800 personnes qui ont rempli les anciennes caves Ecoiffier. La soirée a commencé avec l’auteure compositeur et interprète Delphine Bassols sur la scène de la Rotonde où ont aussi joué José de los Rios, Jean-Baptiste Sparr Trescases, Elise Mateu et Nayah qui a représenté la France à l’Eurovision en 1999. Sur la scène principale, salle Oms, c’est Gaëlle Balat qui a débuté avec des chansons écrites par sa mère, puis Dídac Rocher et Montse Castellà qui avaient participé en 2013 à l’hommage à Joan Pau Giné organisé par le Col·lectiu, étaient les invités de Catalogne du Sud. Il y a eu aussi une intervention vidéo du ministre catalan de la culture, Lluís Puig, en exil à Bruxelles qui a félicité les catalans du Nord pour cette initiative. Ce moment solennel s’est terminé par l’hymne catalan repris par le public comme cela avait été le cas lors de la manifestation du mercredi 28 mars devant le consulat d’Espagne à Perpignan convoquée par de nombreuses associations et ambiancée par des groupes du Col.lectiu. La soirée s’est terminée en effervescence avec les rumberos de Buenasuerte venus de Saint Jacques et le ska occitans de Goulamas’k qui ont aussi chanté en catalan, comme ils l’avaient fait pour la 8ème compilation du Col·lectiu Angelets de la Terra. La réussite de ce premier concert auprès d’un large public intergénérationnel était prévisible au vu de l’engouement sur les réseaux sociaux mais c’est aussi auprès des élus qu’il a eu un impact. Deux jours plus tard, les 129 maires du SIOCCAT présentaient une motion en faveur des prisonniers politiques. Un collectif de maires pour demander la libération des prisonniers et le respect de la démocratie en Espagne a aussi été créé après avoir été annoncé lors de la conférence de presse des Angelets à Alenyà.
Concert Angelets de la Terra à La Fabrica en mars 2017
à - Illa ROSSELLÓ (25-03-2017)
Concert historique pour la musique en catalan en Catalogne Nord avec Muriel Perpigna, Joan Ortiz Gerard Jacquet, Buenasuerte, Rumba Coumo, Llamp te Frigui, AJT, Ghetto Studio... Vous avez probablement vu apparaître début 2017, en Catalogne Nord, des affiches avec le drapeau catalan orné d’une étoile, l’estelada, qui se voulait un soutien au processus d’indépendance, alors que peu de voix se faisaient entendre dans ce sens par chez nous. Cette affiche annonçait aussi le concert du Col.lectiu Angelets de la Terra, à La Fabrica d’Ille-sur-Tet, le 25 mars 2017. Un véritable succès avec une salle pleine à craquer. Vidéo avec un résumé du concert et les coulisses:   Les groupes qui ont joueait ce soir là:       Un public comblé qui, comme Christiane Louville, est "très contente du succès du concert et de l'élan du public qui certainement est en train de se rendre compte de l'importance de la musique pour la bonne santé de la langue catalane", pour elle "c'est une nouvelle très bonne et réconfortante". Un public intergénérationnel, n’appartenant pas au microcosme sectaire, des citoyens conscients et concernés par le projet du Col.lectiu Angelets de la Terra. Francine de Martorel déclare à la sortie du concert que "c'était vraiment fabuleux" et qu’elle a apprécié toutes les propositions artistiques de la dizaine de groupes (AJT, Buenasuerte, Delf, Gerard Jacquet, Ghetto Studio, Joan Ortiz, Llamp te Frigui, Muriel Falzon Trio, Pascaline i Rumba Coumo) allant du jazz au punk, en passant par la rumba catalana et le reggae.Jeanne Levy Voisin pour sa part dira qu’elle s’est "éclatée avec toute cette diversité et surtout avec la qualité artistique de chacun". Pour Cécile, "c'était une soirée magique et inoubliable, un vrai régal".Les artistes ont aussi pu recharger les piles pour quelques temps. Gerard Jacquet, pionnier du rock électronique en roussillonnais, a salué l’accueil chaleureux des hôtes, les rencontres entre artistes, ainsi qu’un public attentif et bienveillant. Il lance un appel aux programmateurs au nord comme au sud de l'Albère, en soulignant que "devant l’excellence et la diversité des propositions musicales, un tel plateau est parfaitement reproductible, n’importe quand, n’importe où. A bon entendeurs." Effacer les frontières mentales et normaliser le catalan par le biais de la culture et de la fête était l’objectif de Ramon Faura quand il a donné cette nouvelle orientation vers la musique en catalan à l’association des Angelets de la Terra.A l’origine, les Angelets étaient un groupe de supporters de l’USAP et des Dragons Catalans. L’objectif principal n’a pas changé : "recatalaniser la Catalogne Nord". La musique comme le sport sont des bons outils pour arriver à toucher un large public, de façon ludique et festive mais la musique inclus d'avantage la valorisation langue catalane. C'est pour cette raison que le Col.lectiu Angelets de la Terra a été créé en 2010, dans un territoire où le catalan est devenu minoritaire en une cinquantaine d'années. Il n’aurait jamais imaginé que ce projet connaîtrait un tel succès.   Ce samedi 25 mars 2017, à partir de 20 heures, le Col•lectiu de musiciens de Catalunya Nord pour la langue catalane donnera un concert exceptionnel à La Fabrica, à Illa de Tet (possibilité de restauration sur place).   Le Col•lectiu présentera dix formations musicales parmi les plus impliquées dans ce magnifique projet qui a donné un renouveau à la création de musiques actuelles en catalan depuis sa création en 2010.   A l’affiche du concert à Illa de Tet, nous retrouverons Gerard Jacquet, l’animateur vedette de France Bleu Roussillon, qui est aussi le premier chanteur de rock alternatif en catalan roussillonnais dans le département. Il y aura aussi Llamp te Frigui, le fameux groupe electro-rock du Riberal, qui vient de mettre en musique « Angelets de la Terra » écrit par Ramon Faura, fondateur du Col•lectiu. Le reggae fusion de Ghetto Studio, valeur montante de la scène catalane qui vient d’enregistrer son premier LP, fera se déhancher les plus septiques. Rappelons que le chanteur de ce groupe banyulenc a enregistré son premier titre avec le Col•lectiu alors qu’il était au lycée Arago. Pourtant, les plus jeunes de cette soirée seront les AJT, punk-rock, qui ont commencé à jouer ensemble au collège de la Bressola. Buenasuerte, de retour de Cuba où les cuivres de leur prochain album ont été enregistrés, mettront à l’honneur la rumba catalane avec le groupe d’Illa de Tet, Rumba Coumo qui sera aussi présent. Joan Ortiz chantera les magnifiques textes de son dernier album « Un poc de llum ». Delf Bassols accompagnée de ses musiciens présentera le répertoire de huit titres en catalan qu’elle a créé suite a sa participation dans le Col•lectiu. C’est aussi le cas de Muriel Falzon Trio qui vient d’enregistrer un album entièrement en catalan et qui proposera à La Fabrica des classiques et chansons populaires catalanes en version jazzy. Pascaline portera aussi la llengua d’aquí avec sa voix chaude et envoutante.   Les 18 et 19 février 2011, trois jours après la disparition du regretté Jordi Barre, le Col•lectiu avait déjà organisé ses deux premiers concerts de présentation à La Fabrica, dans ce moulin superbement restauré, situé rue de la Neige, dans les remparts d’Illa de Tet. A l’époque, le Col•lectiu venait d’être créé et Samir, Lili Baba, Zompa, Béa, Tom Darnal (ex Mano Negra), AOC, Blues de Picolat, Chris the Cat, etc. avaient déjà ravis un public qui voyait pour la première fois autant de musiciens de Catalunya Nord chanter en catalan avec des styles actuels et si différents.   Six ans après, le Col•lectiu a incorporé une centaine de groupes nord-catalans et proposera un répertoire de grande qualité pour une soirée inoubliable. Ce sera aussi l’occasion de fêter le prix décerné à son fondateur et mécène, Ramon Faura, par la présidente du Parlement de Catalogne et par la Fondation Carulla pour l’ensemble de son travail pour la diffusion de la langue et de la culture catalanes mais surtout pour le succès rencontré par le Col•lectiu Angelets de la Terra.
Joaquim Vilarnau parle de l'hommage des Angelets de la Terra à Joan Pau Giné (Enderrock, juin 2014)
(12-06-2014)
Le magazine Enderrock consacre quatre pages à "Canten Giné", l'hommage à l'auteur-compositeur-interprète nord-catalan, imaginé et coordonné par les Angelets de la Terra. "C'est la première fois qu'un chanteur catalan est honoré avec une œuvre de cette envergure", Joaquim Vilarnau pour le magazine Enderrock.Dans le cadre du vingtième anniversaire de la mort dans un accident de voiture de l'auteur-compositeur-interprète nord-catalan Joan Pau Giné, sa légende est aujourd'hui rappelée par une centaine d'artistes dans un projet unique et extraordinaire de 4CD et un livre, Canten Giné, promu par Adiu Ça Va et Angelets de la Terra. Enderrock se joint à l'hommage avec une collection de morceaux originaux de Giné, qui sont inclus sur un CD distribué avec le magazine de juin 2014. L'auteur-compositeur-interprète roussillonnais Joan Pau Giné était très populaire dans le nord de la Catalogne et une grande inconnue dans le reste du pays. Bien qu'il ait été actif pendant quelques décennies, il n'a enregistré que quelques disques, Adiu, ça va? (Verseau, 1978) et Good Night, Snail (Verseau, 1984), et une cassette intitulée The Question of Love. Cependant, il a laissé des dizaines de pièces inédites. En raison de sa disparition prématurée à l'âge de 45 ans et en raison d'un accident de voiture, des chanteurs importants de son environnement incorporaient des chansons à son répertoire.Cette année marque les 20 ans de sa mort, c'est pourquoi un hommage national à sa figure est publié avec un quadruple CD et un livre intitulé Canten Giné (Adiu Ça Va), que nous avons avancé il y a quelques semaines à EDR. Pour ajouter à cet hommage, Enderrock publie La veu del Nord (Adiu Ça Va / Enderrock), une compilation de chansons de Joan Pau Giné que nous distribuons ce mois-ci avec le magazine June.Le magazine de juin regroupe un recueil de chansons de l'auteur-compositeur-interprète du Roussillon. (Article d'en JOAQUIM VILARNAU, 01-04-2014) Une centaine de groupes et chanteur solo de tous les Pays Catalans interprètent les chansons de Joan Pau Giné sur le quadruple album hommage Canten Giné (Adiu Ça Va ?, 2014), entièrement dédié à l'auteur-compositeur-interprète nord-catalan. Le samedi 26 avril 2014 à Bages del Rosselló, sa ville natale, deux jeunes groupes de Catalogne Nord et quatre artistes du sud participeront à la présentation officielle d'un grand et historique album que nous avançons à EDR. Très populaire en Roussillon et encore méconnue dans le sud des Albères, Joan Pau Giné était une chanteuse qui a su nouer des liens avec les gens du village. Ses chansons étaient pleines de musique galicienne mais reflétaient un modèle de langue beaucoup plus proche de celui utilisé par de nombreux citoyens du nord de la Catalogne, et plus que tout autre chanteur du territoire. Giné est mort prématurément dans un accident de voiture en 1993. Depuis, la plupart des chanteurs du nord de la Catalogne lui ont rendu hommage en interprétant certaines de ses chansons. Ils l'ont fait sur leurs propres disques, entre autres, Gerard Jacquet, Jordi Barre, Pere Figueres, Blues de Picolat et Pascal Comelade & Gerard Jacquet. Aujourd'hui, l'association Adiu Ça Va?, dédiée à la diffusion des chansons de Joan Pau Giné, et l'association Angelets de la Terra, qui promeut l'usage du catalan parmi les musiciens du nord de la Catalogne, ont publié un grand ouvrage avec plus de quatre-vingt-dix versions des auteur-compositeur-interprète né à Bages de Rosselló en 1947, par des musiciens de tous les Pays Catalans. L'ouvrage est présenté sur un quadruple CD accompagné d'un livret biographique d'une centaine de pages, et également dans une édition sonore plus abordable. C'est la première fois qu'un chanteur catalan est honoré avec une œuvre de cette envergure. Parmi les participants aux disques figurent des chanteurs et des groupes de tous horizons, de différentes générations et de différents styles. EDR présente des versions interprétées par deux artistes du nord de la Catalogne, Norha ("La gent puta") et Ghetto Studio ("Camins"), et quatre du reste du pays, Meritxell Gené de Lleida ("Espieu"), de Hostalric Sr. Mit ("Les velles barques"), les Valenciens VerdCel ("La marinada") et les rumbers barcelonais Els Delai ("Els homes de la por").
Emission de TV3 sur le collectif Angelets de la Terra -JP Giné-
à - Salses ROSSELLÓ (11-01-2013)
Les journalistes de La Sonora, émission musicale de TV3, ont suivi les Angelets de la Terra pendant toute une journée à Salses. Tout d'abord, nous avons fait une grillade à côté de la dernière baraque traditionnelle traditionnelle de pêcheurs de l'étang de Salses, puis nous sommes allé à la Porte des Pays Catalans et au château de Salses aves Llorenç Planes. La soirée s'est terminée au Portail à Roulettes avec plusieurs groupes du collectif de musiciens pour la langue catalane des Angelets de la Terra.
Concert et tables rondes du collectif Angelets de la Terra -JP Giné- au CAT Tradicionàrius de Gracia, à Barcelona (octobre 2012)
à - Barcelona - CATALUNYA SUD - Barcelonès (06-10-2012)
Les Angelets de la Terra ont présenté le Collectif Joan Pau Giné au CAT Tradicionàrius de Gràcia, le samedi 6 octobre 2012, dans le cadre d'une journée nord-catalane avec une exposition, des tables rondes, des projections et un concert. Le Collectif Joan-Pau Giné, créé par les Angelets de la Terre, rassemble une soixantaine de groupes nord-catalans qui s'engagent à chanter en catalan. Certains le font depuis longtemps, alors que pour la plupart, ils ont été encouragés par le collectif et ses militants. À 17 heures, les tables rondes avec de nombreux professionnels du monde de la musique en Catalogne ont commencé. À 21 heures, ont chanté Joan Ortiz (chanteur), Blue Sol (pop-rock), BenQueBufa (folk rock), Berkley Wright (rock) et Stéphanie Lignon (chanteuse). A 18 heures, la table ronde "Vers une scène musicale catalane sans frontières" a eu lieu et à 20h30, la deuxième table ronde était intitulée "Nous venons du Nord" avec Ramon Faura, l'écrivain Joan-Lluis Lluis et la militante et politicienne Anna Arqué. Les Angelets sont une entité indépendante qui travaille en faveur de la langue et de la culture catalanes. Il est né en 2001 en tant que groupe de supporters de l'USAP. Ramon Faura, son fondateur, a cherché "des germes d'activisme au milieu du rugby et du catalanisme populaire, conscient que le catalanisme militant et populaire parle des langues différentes". Au fil du temps, cependant, le côté culturel a pesé, menant à des initiatives telles que la Sant Jordi Jove et la Setmana per la Llengua. La dernière invention, née en 2010, est le Collectif Joan Pau Giné, qui promeut l'inclusion du catalan dans les répertoires des musiciens nord-catalans et donne de la visibilité aux artistes qui le font. Il a donné des résultats étonnants: 80 chansons en catalan réparties sur 4 compilations et signées par une soixantaine de groupes et solistes.   > TABLE RONDE La table ronde s'intitulait "Vers une scène musicale catalane sans frontières", et le débat s'articulait autour des possibilités de créer des liens et des projets partagés entre la Catalogne Nord et la Catalogne du Sud dans le domaine de la musique, dépassant le poids historique de la frontière. Modérateur: Martí Marfà i Castán est un anthropologue de la musique, un sud-catalan qui résidait à Perpignan et auteur du dossier "So Perpinyà. La nouvelle scène de la Catalogne du Nord", qui accompagne le CD de compilation du Collectif Joan-Pau Giné dans le magazine Enderrock (numéro 203, septembre 2012). Participants: - Albert Bardolet (directeur du département de musique de l'Institut catalan des entreprises culturelles); - Carmen Zapata (directrice de l'Association des salles de concert de Catalogne); - David Ibáñez (directeur artistique de la Fira Mediterrània) - Joan Carles Doval (vice-présidente de l'Association des producteurs et éditeurs de Catalogne); - Jordi Cabré (directeur de la Direction générale de la promotion et de la coopération culturelle de la Generalitat de Catalunya); - Jordi Gratacòs (président de l'Association des représentants, promoteurs et gestionnaires de Catalogne); - Josep Reig (président de MUSICAT - Association professionnelle des musiciens de Catalogne); - Lluís Gendrau (directeur éditorial du groupe Enderrock et président de l'APPEC); - Pep Picas (membre de l'Union des musiciens de Catalogne et président de l'Association des musiciens et interprètes de langue catalane); - Ramon Faura (Coordinateur du Collectif Joan-Pau Giné).   Introduction au débat par Martí Marfà i Castán: «Malgré Schengen et les divers traités qui facilitent les mouvements transfrontières, le nord de la Catalogne et, disons-le, le sud de la Catalogne continuent de constituer deux réalités historiques et sociales relativement différentes qui sont interconnectées. La frontière continue de jouer un rôle décisif dans les relations entre ces deux territoires, tant au niveau des personnes et de leurs habitudes de mouvement et de relation sociale, qu'au niveau des entreprises, des médias, des entités sociales ... le domaine de la musique est très palpable, et un bon thermomètre de la situation est le petit mouvement des artistes et des formations dans chaque direction, et l'ignorance que le public a de chaque territoire de la scène et la réalité musicale de l'autre. Des efforts sont en cours pour effacer la frontière sous différents angles, et des alliances se nouent, des projets sont construits, des réseaux sont établis, des dynamiques sont générées et une complicité tricotée est recherchée pour transformer cette réalité en pratique. Il y a eu quelques expériences dans l'industrie de la musique, mais il reste encore beaucoup à faire. Il n'y a actuellement aucune scène englobant les deux territoires ou un secteur articulé où des agents des deux côtés participent régulièrement. Le but de ce débat est d'évaluer et de projeter les possibilités et potentialités de travailler dans cette direction, en mettant les expériences sur la table.
Ramon Faura : "Le collectif Joan Pau Giné veut briser la frontière qui nous sépare"
(11-06-2012)
Ramon Faura, président des Angelets de la Terra et coordinateur du Collectif Joan Pau Giné. Faura est la coordinatrice du groupe de musiciens du Roussillon Joan Pau Giné récemment formé. Dans cet entretien, il explique les raisons de sa création, passant en revue le paysage culturel et politique du nord de la Catalogne. (Entrevue avec L'Accent, 11/06/2012) Pourquoi créer un groupe de musiciens pour la langue ? La musique est l'un des domaines où l'unité de la langue catalane est la plus évidente et renforce la certitude de faire partie d'un espace culturel et communicatif commun entre les habitants des Pays catalans. Ainsi, la circulation des propositions musicales en langue catalane entre les différents territoires des Pays Catalans se fait naturellement malgré les situations d'insularité, d'oubli médiatique et d'entraves politiques. Seulement dans le cas de la Catalogne du Nord, la frontière administrative qui la sépare du reste du pays s'est révélée être un obstacle majeur à la diffusion de ses artistes. Le Collectif Joan Pau Giné veut briser cette frontière, s'unir ! Quelle est la situation de la musique catalane dans le nord de la Catalogne ? Dans le nord de la Catalogne, l'évolution de la chanson catalane semble s'être arrêtée depuis l'impulsion donnée par Nova Cançó, jusqu'aux années 1980. Les touristes veulent vérifier qu'ici on est toujours comme dans les cartes postales du début du siècle dernier. Une chanson méprisée du public et surtout des organisateurs de concerts qui ont toujours préféré programmer des musiciens passés à la télévision française ou qui se sont produits à Paris. Quand le Collectif Joan Pau Giné a-t-il été créé ? À l'été 2010, à la suite de la 4e Semaine des langues organisée par l'association culturelle Angelets de la Terra dans différentes villes du nord de la Catalogne avec des expressions artistiques aussi diverses que le théâtre, la poésie, le cinéma et la musique. Pour cette édition un documentaire a été réalisé où des artistes et militants tels que Gérard Jacquet (poète, chanteur), Sergi Lopez (acteur), Joan-Daniel Bezsonoff (écrivain), Miquel Mayol (ancien député européen), Joan Pere Le Bihan (directeur général de La Bressola, auteur-compositeur-interprète) ont présenté leurs réflexions sur la création artistique en catalan. Bien sûr, cela a aidé les musiciens à réfléchir. Comment le Collectif a-t-il été créé ? Quelques musiciens ont décidé de créer un groupe pour promouvoir la langue catalane peu de temps après s'être fait des amis dans un puits musical sur les rives du lac Vilanova i la Raó. Ils ont noué des contacts avec des groupes similaires à Barcelone, Valence et Majorque pour s'en inspirer. Ils s'appelaient "Colèctiu Joan Pau Giné" pour rappeler et perpétuer la parole très roussillonnaise, à la fois universelle et humaniste, de l'auteur-compositeur-interprète originaire de Bages. En quelques mois, le projet aboutit, s'ouvrant à tous les musiciens du nord de la Catalogne. La plupart d'entre eux ne parlaient pas et n'osaient pas chanter en catalan mais, comme tous les Catalans du Nord, ils avaient la « catalanité » ancrée dans leur cœur. La proposition du Collectif a été l'étincelle qui a ravivé son désir de revendiquer sa propre identité et le droit à la différence. Maintenant, ces musiciens veulent passer le mot dans le monde entier pour crier haut et fort que nous ne sommes pas morts. Quels groupes le composent ? Le Collectif est composé d'une vingtaine de groupes du nord de la Catalogne avec presque tous les styles de musique, du punk à l'opéra. Ils chantent une partie ou la totalité de leur répertoire en catalan. Les origines diverses de ces musiciens génèrent un brassage culturel et linguistique très original. Le Collectif souligne que les "nouveaux venus" - ici, ils viennent de Sicile, Naples, Narbonne, Paris, Landes, Bretagne, Londres, Ecosse, Haïti, Kabylie, etc. - permettent à notre culture d'évoluer et de se renouveler. Cette diversité est la valeur ajoutée de notre territoire qui a connu ses périodes les plus glorieuses où il a su accueillir les Phéniciens, les Grecs, les Celtes Ibères, les Romains, les Occitans, etc. Le métissage est l'avenir de la Catalogne ! Quels sont vos objectifs? L'objectif est de promouvoir nos groupes, d'élargir le marché de la musique catalane dans le nord de la Catalogne et de créer des liens avec le reste des Pays Catalans. Nous voulons promouvoir la langue catalane auprès des jeunes du nord de la Catalogne et nous pensons que la musique est un outil très efficace pour y parvenir. Pour y parvenir, nous devons aider nos groupes à améliorer leur proposition musicale et à élargir leur répertoire en catalan. Quelles actions le Collectif a-t-il promues ? Nous avons sorti 2 CD (2000 exemplaires chacun) avec trente-sept chansons enregistrées chez moi dans ma maison. Nous réalisons également un documentaire avec des images des concerts de présentation du Collectif à Illa de Tet et à Sabadell, que nous publierons également en 2000 exemplaires et que nous présenterons au cinéma Castillet à Perpignan. Nous avons également des contacts avec Enderrock pour publier un "Best Off" du collectif (10 000 exemplaires) qui serait distribué avec un numéro spécial du magazine musical. L'intérêt est d'améliorer l'image du Collectif pour attirer l'attention des professionnels et du public. Quels problèmes trouvez-vous pour la diffusion de la musique en catalan dans le nord de la Catalogne ? Tous les organismes de diffusion musicale sont dirigés par des fonctionnaires non catalans qui méprisent trop souvent notre culture. Il n'y a pas de politique de promotion et de diffusion de la musique en langue catalane. En effet, le Collectif Joan Pau Giné est actuellement entièrement autofinancé. Et faire connaître les artistes du nord de la Catalogne en Principauté ? Jusqu'à présent, les chanteurs du nord de la Catalogne n'ont jamais prié en Principauté. Jordi Barre, Pere Figueres, Joan Pau Giné et Gérard Jacquet sont les leaders de la chanson ici et ils sont peu connus dans le Sud des Albères. Nous espérons que les groupes les plus qualifiés de notre groupe pourront se produire régulièrement en Principauté et dans le reste des Pays Catalans pour montrer la voie aux autres. On a toujours en tête le succès d'Obrint Pas (Pays Valencien) et d'Antònia Font (Baléares), mais aussi de Banda Bassoti (Italienne) et Betagarri (Pays Basque) qui montrent la capacité du public de la Principauté à regarder au-delà. Quelle a été l'importance de Jordi Barre pour les musiciens du Nord ? Certains se plaignent que Jordi ait occupé toute la scène musicale catalane du nord de la Catalogne mais nous l'avons toujours vu comme un porte-drapeau et un exemple à suivre. Nous voulons prendre la suite comme il nous a quitté en février 2011, deux jours avant notre premier concert. Au début de Nova Cançó, il est le premier catalan du nord à chanter en catalan (hors folklore). Il a donné un nouvel élan et valorisé la langue, jouant de la poésie de divers auteurs du nord de la Catalogne. Jordi Barre a montré qu'il peut y avoir un marché pour la musique en langue catalane dans le nord de la Catalogne. De plus, dans les dernières années de sa vie, il a collaboré avec plusieurs chanteurs et les a fait chanter en catalan, comme pour passer le relais.
Quatrième disque du Collectif Joan Pau Giné - Angelets de la Terra (avril 2012)
(23-05-2012)
Le Col.lectiu Joan Pau Giné vient d’éditer son quatrième disque avec une compilation des enregistrements de dix-sept nouveaux groupes, parmi lesquels Gerard Jacquet, Jako, Blue Sol, Kali Maalem, Berkeley Wright, Buenasuerte, … . Ce nouveau disque a pour particularité de respecter la parité, avec de nombreuses voix de femmes qui subliment la langue catalane. De plus, la majorité des chansons sont des compositions des groupes du collectif qui, jusqu’à présent faisaient surtout des reprises. Une étape supplémentaire a donc été franchie en un temps record. Alors que la cinquième compilation avec plein de nouveaux groupes locaux est déjà prévue pour le mois de décembre, on attend toujours un soutien officiel des institutions locales. L’objectif des 150 musiciens du collectif est de montrer au-delà de nos frontières que notre département, fier de son identité catalane, regorge de richesses et d’énergie créative. Les bretons avec Alan Stivell et les corses avec I Muvrini on su le faire, pourquoi pas les catalans ? Avant la création du Col.lectiu Joan Pau Giné par Ramon Faura, durant l’été 2010, tout semblait s’être figé dans notre département pour la chanson en catalan. Le deal est d’intégrer au moins une chanson en catalan dans son répertoire pour faire partie du collectif. Le projet a réussi en moins de deux ans à amorcer le renouveau de la « cançó d’aquí ». Aujourd’hui, le collectif compte une soixantaine de groupes bien connus par les amateurs de concerts du département comme Cali, Llamp te Frigui, 100 Grammes de Têtes, Kilembé, Al Chemist, Olive Deus, Pascal Bizern, Norha, Lignon, Kanélé, … .Il est intéressant de mettre en avant la diversité linguistique et le métissage culturel de ce collectif qui revendique une culture catalane ouverte au monde, avec des musiciens de diverses origines, tous résidents de Catalogne Nord. Cela met en évidence que les « nouveaux catalans » permettent à notre culture d’évoluer et de se renouveler.
Troisième disque du Collectif Joan Pau Giné - Angelets de la Terra (février 2012)
(27-02-2012)
En février 2012, après ses deux premières compilations, éditées le 11 septembre et le 7 novembre 2010, avec la participations d’une trentaine de groupes musicaux du département, le collectif de musiciens de Catalogne Nord pour la langue catalane édite son troisième CD avec 17 nouveaux groupes. Ce nouveau disque est un hommage à Jordi Barre qui nous a quitté il y a un an. Preuve de l’engouement pour la chanson en langue catalane, une vingtaine de groupes supplémentaires préparent dores et déjà un quatrième CD pour le mois de mai et un cinquième en septembre, en prévision d’un « CD Best Of » qui sera diffusé à 10.000 exemplaires, dans tous les Pays Catalans, par la revue spécialisée Enderrock. Aujourd’hui, il ne s’agit plus de savoir qui fait partie du collectif, mais plutôt « quel groupe en Catalogne Nord n’a toujours pas une chanson en catalan dans son répertoire ? », selon Ramon Faura. La langue catalane a de beaux jours devant-elle… (Article de Sebastià Vilanou i Poncet pour la Semaine du Roussillon)
Article sur les Angelets de la Terra de Martí Marfà Castan pour le magazine Enderrock (février 2012)
à - Barcelona - CATALUNYA SUD - Barcelonès (25-02-2012)
Chroniques nordiques : Un souffle de fraîcheur au Nord (article de Martí Marfà Castan pour le magazine Enerrock, février 2012) A Perpignan, dans le catalanisme le plus militant il régne un certain pessimisme endémique et une tristesse apparente. Il est vrai que le paysage social et historique de l'endroit ne donne sans doute pas beaucoup d'euphorie. Ce qu'on appelle la Catalogne Nord, dès que les Pyrénées sont la frontière, a été oubliée à Paris comme à Barcelone, elle a dû endurer l'aspect le plus rugueux de la liberté, de l'égalité, de la fraternité, et a exercé de vestibule périodique d'exils et de "retirades" diverses. Ce qui était autrefois la deuxième ville catalane est devenu un no man's land plongé dans une dépression économique et sociale chronique. Vu sous cet angle, le fardeau de la défaite permanente pèse et semble inéluctable pour tomber dans les vices les plus néfastes du "resistencialisme" ou dans un provincialisme folklorique de "sardana" dominical ; ou les deux cas à la fois. L'insistance "tramuntana" du Roussillon peut vous retenir chez vous des jours et des jours ; et à rester trop longtemps enfermé à la maison, on finit par se renfermé.Mais il serait injuste d'homogénéiser la description, comme la France et tous les États modernes ont tenté de le faire avec leur population. Dans le Roussillon et les départements voisins, il y a aussi d'autres souffles, ou du moins il y a des gens qui affrontent la tramuntana de façon plus détendue. Joana Serra, la jeune libraire de la légendaire Llibreria Catalana, en est un bon exemple dans le domaine de la langue écrite. Tout comme le sont DJ Raph Dumas ou la nouvelle Cobla Lafaille et leurs expériences musicales respectives qui bousculent et réactualisent la tradition "sardanistique" bien enkysté de la région. Ramon (ou Raymond) Faura, militant polyvalent et infaticable à l'origine du Collectif Joan-Pau Giné, est celui qui attaque avec force. Sous l'égide de l'association Angelets de la Terra, un ancien groupe de supporters de l'USAP, l'association rassemble différents artistes et groupes de la zone qui utilisent le catalan dans une partie ou la totalité de leur répertoire musical. Il y a quelques jours à peine, un documentaire était présenté au cinéma Castillet de Perpignan sur le collectif, qui sortira ce 25 février son troisième album collectif. Le travail de Faura - qui n'est paradoxalement pas un musicien - consiste non seulement à donner à ces groupes un projet et une diffusion partagés projet, mais il a souvent été celui qui les a convaincus de la nécessité, de l'utilité et surtout de l'actualité de chanter dans la langue des grands-parents et des gitans.Faura fait partie de ceux qui pensent que le catalan et la catalanité en Catalogne Nord doivent sortir des musées, du costume traditionnel de la "pubilla", de la signalétique de certaines rues, des marques touristiques... c'est-à-dire du « bastion folklorique » (comme le dit le valencien Joan Fuster). Et il s'engage personnellement pour investir la langue des valeurs, des sens et des usages actuels ; ici, à travers la musique, la musique d'aujourd'hui, la musique que les jeunes (et moins jeunes) écoutent, dansent, jouent et chantent. C'est pourquoi dans les trois compilations éditées par le Collectif Joan-Pau Giné on retrouve les styles les plus divers : hip-hop, chanson d'auteur, ska, electro, rock, folk, rumba, pop... Il y avait des artistes qui, avant que le persistant Faura aille les rencontrer, ignoraient presque l'existence du catalan, mais qui maintenant voient une valeur ajoutée possible pour leur création musicale. Des initiatives comme celle-ci, ainsi que d'autres que l'on découvre dans ce coin du monde quand on gratte un peu, montrent que la normalisation, la récupération ou la promotion de la langue passe essentiellement par la pratique, plutôt que par le manifeste. La valeur sociale d'une langue - comme toute autre pratique culturelle - est liée à son usage ; et son usage - en général - est inséparable de ses usages, au sens d'utilité, d'être utile et de l'être aujourd'hui. La musique est potentiellement un domaine très riche pour redécouvrir ou régénérer ses usages et usages au sens réel. Faura et le Collectif Joan-Pau Giné en attestent, tout en diffusant la scène culturelle de Catalogne Nord, à laquelle il convient une bonne dose de fraîcheur et d'idées nouvelles. Le troisième album compilation du Collectif Joan Pau Giné sera présenté aujourd'hui, samedi 25 février, dans les locaux de l'Association EX-PO (Carrer del Palau dels Reis à Majorque, 28 bis, quartier Sant Mateu, Perpignan).
Le Collectif Angelets de la Terra au cinéma Castilllet (février 2012)
à - Perpinyà ROSSELLÓ (09-02-2012)
(article de la Semaine du Roussillon) Une soirée spéciale, le jeudi 9 février 2012, pour présenter la première période du collectif de musiciens de Catalogne Nord pour la langue catalane, créé en 2010. L’objectif de ce collectif est d’ouvrir de nouveaux horizons aux musiciens du département et à la chanson en catalan. La soirée débutera par un concert avec Pascal Bizern, Chris the Cat, Joan Ortiz et Ben Gross. Puis, les Angelets de la Terra présenteront un documentaire réalisé par Richard Bantegny et Raymond Faura (sous-titré en catalan et en français) où les musiciens interviewés racontent leur itinéraire et les raisons pour les lesquelles ils ont décidé d’adhérer au projet du collectif Joan Pau Giné. Ces interviews illustreront les images des concerts de présentation du collectif en Catalogne Nord et Sud. La soirée se terminera avec un débat et un apéritif convivial en présence des artistes. Le collectif, soutenu par Gérard Jacquet (animateur radio, chanteur…), compte une quarantaine de groupes résidents en Catalogne Nord qui chantent une partie ou la totalité de leur répertoire en catalan. On peut parler d’un véritable mouvement de renouveau artistique dans ce petit bout des Pays Catalans où la culture locale était souvent réduite au folklore. L’adhésion massive des artistes locaux de tous styles musicaux (rock, rap, reggae, électro, opéra…) et de toutes origines, la majorité n’étant pas nés à Perpignan, met en avant le souhait d’intégration et d’enracinement des « Nouveaux Catalans ». Aujourd’hui, comme le souligne Ramon Faura, coordinateur du collectif, « la question n’est plus qui est membre du collectif, mais plutôt qui ne l’est pas encore ». En valorisant la langue autochtone, les artistes veulent revendiquer une particularité et un héritage qu’ils ont pris sans demander la permission car peu de personnes semblaient en capacité de leur léguer. Le résultat est surprenant par sa diversité de propositions et son originalité. Venez le découvrir au cinéma Castillet de Perpignan, le jeudi 9 février, à 19h (tarif: 4,5 euros). Il y aura un débat, un apéritif et un mini concert avec les musiciens du collectif.
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