Quatrième rencontre sans frontières des municipalités catalanes à Campllong


La quatrième Trobada Sense Fronteres des municipalités catalanes a eu lieu à Campllong, le samedi 24 mai 2025, de 10h à 14h30, avec la participation d'une quarantaine de mairies. Les Trobades Sense Fronteres des municipalités catalanes sont des rencontres entre communes situées de part et d’autre des Pyrénées — du Principat de Catalunya et de la Catalogne Nord — visant à rétablir les liens culturels, linguistiques et humains entre les Catalans du nord et du sud. Ces rencontres, impulsées par l’association Angelets de la Terra, ont pour but "d’effacer les frontières mentales" qui freinent les relations naturelles entre des communautés partageant une langue, une histoire et une identité communes. Grâce à des réunions courtes en binômes (speed meetings) et à des débats en groupes, ces rencontres favorisent des collaborations concrètes entre les municipalités, au-delà des jumelages traditionnels. Les principaux thèmes de cette quatrième édition porteront sur les échanges scolaires, économiques, culturels et associatifs. L'importance de développer les liens culturels, économiques, éducatifs et sportifs entre Catalogne Nord et Sud est indéniable. Ces liens doivent être normalisés et généralisés. Ce sera le thème central de la quatrième rencontre sans frontières des municipalités catalanes à Campllong, le samedi 24 mai 2025. Les projets culturels permettent de préserver et promouvoir le patrimoine commun, renforçant l'identité et la solidarité entre les Catalans du Nord et du Sud. Les échanges économiques communs stimulent les opportunités commerciales, le tourisme et l'innovation, à condition qu'il y ait réciprocité entre les participants du Nord et du Sud. Les échanges scolaires donnent un sens accru à l'apprentissage du catalan, qui devient ainsi une langue européenne et non uniquement locale, tout en permettant le partage d'expériences d'apprentissage et de ressources. Le sport peut favoriser la cohésion sociale et la promotion de valeurs positives à travers des événements sportifs communs, mais il faut encourager les équipes mixtes composées de Nord-Catalans et de Sud-Catalans. Ces différents échanges contribueront à créer un environnement plus cohésif et prospère pour l'ensemble des habitants de la Catalogne Nord et Sud. Dans le cadre de débats, réunions courtes ("speed meeting") et tables rondes, les Angelets de la Terra proposeront aux équipes municipales participant à la quatrième rencontre sans frontières de municipalités catalanes de débattre sur les différents moyens de développer ces échanges. Les trois premières rencontres d'élus sud-catalans et nord-catalans, menées dans un cadre convivial et festif tout en restant productives, ont eu un impact significatif sur l'ensemble du territoire en un peu plus d'un an, avec de nombreux événements organisés par les municipalités participantes. Cette quatrième rencontre, qui en annonce déjà d'autres, permettra très certainement de renforcer et d'amplifier cette dynamique. > 10h00 <Petit-déjeuner / signature de la charte / accréditationsMusique avec le Collectif Angelets de la Terra : Julien LeoneDurée : 30 minutes > 10h40 <Discours de bienvenue : maire de Campllong et Angelets de la TerraDurée : 15 minutes > 11h00 <Tour de parole pour expliquer les échanges réalisés depuis la première Rencontre sans frontières, les projets et les objectifsDurée : 30 minutes > 11h30 <Débats sur les échanges scolaires, sportifs, culturels, économiques, etc.Durée : 30 minutes > 12h00 <Réunions courtes « speed meeting » entre mairies(4 réunions de 10 minutes pour chaque mairie)Durée : 60 minutes > 13h00 <Buffet et musique avec le Collectif Angelets de la Terra :Maxime Cayuela + Joan Christian Simelio & Marc Torrent > 14h30 <Clôture de la rencontre ✔ 15 comarques: Alt Empordà, Baix Empordà, Capcir, Cerdanya, Conflent, Garrotxa, Lluçanès, Maresme, Pla de l'Estany, Rosselló, Selva, (Urgell), Vallespir, Vallès Oriental, Gironès✔ 67 mairies participent à ces Trobades sense fronteres: 40 mairies ont confirmé leur présence à la quatrième rencontre. Soyez parmi eux !✔ 33 mairies de Catalogne Sud: Arbúcies, Argelaguer, Bàscara, Bordils, Campllong, Campdevànol, Cabanelles, Cabanes, Canet de Mar, Cantallops, Capmany, Castelló d'Empúries, Cornellà del Terri, Darnius, Espolla, Fuliola (La), Gombrèn, Les Preses, Lladó, Llançà, Malla, Manlleu, Mieres, Montesquiu, Olot, Riudaura, Riudellots de la Selva, Sant Cebrià de Vallalta, Sant Climent Sescebes, Sant Hilari Sacalm, Sant Julià de Ramis, Sant Martí d'Albars, Sant Quirze de Besora, Sarrià de Ter, Torroella de Fluvià, Verges, Vilablareix.✔ 34 mairies de Catalogne Nord: Alenyà, Argelers, Cases de Pena, Cànoes, Cervera de la Marenda, Clairà, Corbera, Cornellà del Bercol, Èguet, Estavar, Finestret, Fontpedrosa, Font-rabiosa, La Guingueta d'Ix, La Menera, Morellàs i les Illes, Òpol i Perellós, Palau-del-Vidre, Pesillà de la Ribera, Portvendres, Reiners, Sant Andreu de Sureda, Sant Cebrià de Rosselló, Sant Feliu d'Amunt, Sant Feliu d'Avall, Sant Genís de Fontanes, Sant Llorenç de la Salanca, Sant Nazari de Rosselló, El Soler, Sureda, Toluges, La Torre del Bisbe, Tuïr, Vilafranca de Conflent.✔ 1 Communauté de communes: Pyrénées Catalanes (Capcir-Alta Cerdagne)

Il y a 1298 actualités sur Angelets de la Terra

Joan Pau Giné (1947 – 1993): la voix de la Catalogne Nord
(13-07-2021)
Joan Pau Giné (né le 3 octobre 1947, à Bages et décédé le 6 juin 1993, à Vailhourles) était un auteur-compositeur-interprète. Issu d'une famille exilée, originaire de la Serra d'Almos, Tarragone. Il se fait connaître artistiquement en 1976, et devient rapidement le chanteur catalan le plus populaire du Roussillon, aux côtés de Jordi Barre. Joan Pau Giné, auteur-compositeur-interprète catalan né à Bages près de Perpignan, est une figure marquante de la Nova Cançó en Catalogne Nord. Poète du quotidien, il célébrait le catalan roussillonnais, un dialecte souvent marginalisé, qu’il utilisait pour exprimer des émotions profondes et des critiques sociales, tout en valorisant la culture populaire. Giné alliait humour mordant et tendresse, captivant le public avec des chansons accessibles mais riches de sens. Sa carrière, marquée par une approche simple et directe avec son public, mêlait satire et réflexion, que ce soit dans des récits comme La capuxeta roja ou La nit de Frankenstein, des hommages à la vie rurale avec Bages ou Padrina, des critiques sociales avec Diguem’ho ou Els mestres educats, des odes poétiques à la catalanité avec Parla-me diguis-me coses ou La marinada. Refusant tout centralisme linguistique, il prônait la diversité des dialectes catalans comme une richesse culturelle. Il dénonçait les « ayatollahs de la linguistiques » qui avaient « frappé d’excommunication le pur produit du Roussillon » qu’il était. Apprécié pour sa joie de vivre, son engagement sincère et sa proximité avec les gens de nos villages, il transformait la chanson en un outil de communication et d’éveil. Admiré pour son énergie et son esprit malicieux, Giné a su laisser une empreinte durable, célébrant un catalan vivant, tiré des champs et des rues, plutôt que des livres savants. Les Angelets de la Terra lui ont rendu hommege en 2013 en faisant reprendre toutes ses chansons par des groupes de tous les Pays Catalans. Enfance et adolescence :Né en 1947 à Bages, Joan Pau Giné découvre la culture catalane à travers des conférences et s'intéresse à la musique et au théâtre. Il forme un duo musical avec Pierre Figueres et s'oppose aux tendances musicales populaires de l'époque, favorisant la poésie et la rébellion. Études et débuts artistiques :Dans les années 1960-70, il poursuit des études de lettres et de psychologie à Lyon, Montpellier et Paris tout en travaillant et perfectionnant sa pratique de la guitare. Durant ses retours à Bages, il s'intéresse à la musique catalane renaissante et commence à écrire des chansons en catalan. Période "Adiu ça va" (1973-1982) :De retour à Bages en 1973, il enseigne et s’investit pleinement dans la création musicale en catalan. Il se fait connaître grâce à des concerts dans les villages, notamment en duo avec d'autres artistes. Son premier album Adiu ça va sort en 1978. Il organise des festivals de culture catalane, devenant une figure majeure de la chanson engagée en Catalogne Nord. Années parisiennes (1984-1993) :Joan Pau s’installe à Paris, où il enseigne tout en continuant à écrire et à chanter, surtout en catalan. Il découvre la sophrologie, obtient un diplôme en 1990, et envisage d’en faire sa profession. Malgré un exil relatif, il reste actif dans la promotion de la culture catalane, retournant régulièrement en Catalogne Nord pour se produire. Décès et héritage :Joan Pau Giné meurt en 1993 dans un accident de voiture, après un récital à Castelnou. Artiste profondément engagé et poète populaire, il laisse une empreinte durable dans la culture catalane, incarnant la tendresse et la rébellion avec un style unique. ean Paul Giné, né à Bages le 3 octobre 1947, est le fils de Joan, agriculteur originaire de la région de Tarragone, et d’Étiennette Fabre, épicière. Après un bac de philosophie obtenu en 1965 au lycée Arago, il suit des études en sciences humaines à Lyon, puis à Montpellier. À partir de 1973, il est instituteur remplaçant à Bourg-Madame, Osséja, Saint-Paul-de-Fenouillet, Bompas et Thuir avant de démissionner de l’Éducation nationale en 1982. Il s’occupe des terres familiales jusqu’en 1984, puis devient enseignant en maths, physiques et lettres modernes à la Chambre syndicale de la coiffure et à celle de la Haute couture en région parisienne, et ce, jusqu’à sa disparition. En 1990, il valide un cursus de formation de trois ans en Andorre avec Guischoun Cayecedo, fondateur de la sophrologie, avec l’objectif d’en vivre et de s’installer à plein temps dans son village de cœur, Bages, à qui il dédie une chanson (édition du 4 mai 2023). En 1966, il crée le Théâtre des Aspres et commence à chanter en français ses propres textes qu’il compose à la guitare. En 1975, il chante pour la première fois des textes de son cru en catalan et rejoint, en 1976, le groupe Guillem de Cabestany, qui rassemble des chanteurs militants se revendiquant de la Nova Canço (mouvement musical catalan antifranquiste né à la fin des années 1950 et promouvant la langue catalane interdite à l’époque dans l’espace public). En 1977, il organise le Primer festival de cultura catalana à Bages (puis ultérieurement à Elne et à Marquixanes). Il rencontre Malou, sa première compagne, qui le seconde techniquement. En 1978, il produit son premier album 33 tours, Adiu ça va. Le vocabulaire utilisé est simple et accessible. Il y décrit, avec humour et tendresse, la vie quotidienne en pays catalan. En 1984, c’est la sortie d’un second album, Bonat nit cargol, et la rencontre avec Dominique, sa seconde compagne. En 1991, il anime à Paris, sur Radio Pais, une émission Adiu ça va, où il raconte des histoires et reçoit des chanteurs catalans. En 1993, sa brutale disparition émeut tout le département, qu’il avait sillonné de long en large à raison de 40 à 50 concerts par an. Il était resté un chanteur populaire et plus de 1 500 personnes sont venues à ses obsèques. Trente années sont passées… Dominique Béraud-Giné, sa seconde épouse, et Denise Soladie, sa petite cousine et présidente de l’association des Amis de Joan Pau Giné, se souviennent de celui qui était surnommé affectueusement El merla rialler (Le merle rieur). "Il était engagé pour la défense du catalan roussillonnais. Il a écrit une seule chanson en catalan barcelonais. Cela lui a limité la possibilité de débouché pour ses disques, mais la reconnaissance ne l’intéressait pas. Il a aussi participé à la publication d’une méthode d’apprentissage du catalan roussillonnais ‘‘Els llibrets d’en Titella’’. Mais, il a aussi aimé chanter en français." "L’amitié était pour lui très importante. Quand un ami passait à l’improviste, on rajoutait un couvert. Il improvisait des chansons dans le jardin. Les voisins étaient invités à venir écouter." "Pour nous, il n’a pas disparu. Chaque commémoration de dizaines s’est toujours faite dans la douleur. Cette année, la récente disparition de Patrick Soladie (édition du 28 mai 2023), dont il était très proche, ne nous donne pas envie de faire quoi que ce soit." La mémoire de Joan Pau Giné est maintenant entre les mains de ses enfants Léa, Marie et Simon, qui avaient respectivement 14, 8 et 2 ans au moment de sa disparition. "Pour eux, ce n’est pas simple de séparer le père de l’artiste. Ils se sentent peut-être dépossédés d’une histoire qu’ils n’ont pas vécue, même s’ils sont fiers de l’artiste qu’il fut." Son œuvre deviendra-t-elle l’héritage commun des Catalans du nord ?   Joan Pau Giné était l'un des chanteurs qui, en Catalogne Nord, étaient l'équivalent, dans les années 70 et 80, de ceux de la Nova Cançó catalana au Sud. Giné est celui qui utilise le plus la variante roussillonise du catalan pour écrire ses poèmes et ses chansons. Dans ces années-là, donner un statut littéraire à la langue courante des Roussillonnais  a représenté un choc pour les mentalités éduquées dans le jacobinisme de l'école française, où toute langue non française était méprisée et décrite comme patois par des "Mestres Educats" (instituteurs instruits) que le chanteur décrit dans l'une de ses chanson et dont il fait lui-même partie avant de démissionner de l'Education Nationale. Joan Pau Giné a commencé sa carrière artistique en 1976, en alternance avec son métier d'éducateur, qu'il a exercé dans les écoles de la région parisienne où il avait été affecté. Il devient le chanteur le plus populaire des comtés catalans sous administration française, aux côtés de Jordi Barre, Albert Bueno, le groupe l'Agram et Pere Figueres. Lors d'un de ses voyages de Paris au nord de la Catalogne, pour se produire, il a été tué dans un accident de voiture. Homenatge a Joan Pau Giné  En 2013, a l'inciativa dels Angelets de la Terra, més de noranta cantants i grups d'arreu dels Països Catalans s'han reunit en un mateix projecte, sota el nom Cantem Giné, interpretant temes del repertori de Joan Pau Giné, mort prematurament el 1993 en un accident de circulació, tornant al Rosselló des de París. Aquest projecte es tradueix en una edició de quatre CD, un digipack amb quatre solapes i 92 cançons del cantant rossellonès, interpretades per un intèrpret cada una. Una edició collector inclou un llibre de 224 pàgines amb textos de Donald Smith i Jaume Queralt, així com els textos de totes les cançons i una traducció al francès.   Els intèrprets que s'han ajuntat en aquest projecte representen noves veus, sovint grups molt joves, al costat de cantants ja molt consolidats. Les cançons que Giné interpretava tot sol amb una guitarra, es converteixen ara en rumba, salsa, reggae, ska, punk, rock i blues. Entre els artistes que hi participen trobem els actors Sergi López i Joan Anguera, amb músics com ara Julio Leone, Llamp te Frigui, Buenasuerte, Marina Rossell, Gerard Jacquet, Stéphanie Lignon, Pascal Comelade, Pere Figueres, Meritxell Gené, VerdCel, Titot & David Rossell, Carles Belda, Josep Tero,...En aquests quatres discos, la poesia de Giné es mostra “viva i actual”, segons els promotors del projecte, l'associació Angelets de la Terra i el Col·lectiu Joan Pau Giné. El català rossellonès de Giné s'enriqueix, en aquestes gravacions amb els accents dels artistes de la Catalunya Nord, el Principat, les Illes Balears, el País Valencià, la Franja de Ponent, l'Alguer, l'Andorra i l'Occitània. D'aqueixa edició en quedaren fora versions alternatives de Bertomeu (en va fer una que va ser integrada als discos), Lluís Vicent, Orxata Sound System, Donallop, Miquel Pujadó i Marc Serrat. Canten Giné rep el premi "Coup de coeur" de l'Académie Charles-Cros 2015.   Concerts Canten Giné L'àlbum es va presentar oficialment el 26 d'abril del 2014 al vilatge natal de Giné, Bages de Rosselló, amb un recital d'Els Delai, Ghetto Studio, Meritxell Gené, Norha, Sr. Mit i VerdCel; Altres concerts:  - al Palau dels Reis de Mallorca (22 de juny 2014, amb Carles Belda, Projecte Mut, Marta Elka, Buenasuerte, Rosa Luxemburg, La Carrau, "Rossellonès tribute" amb Gerard Jacquet, Pere Figueres i Llamp te Frigui; - a Palma (5 de setembre 2014, amb Antoni Nicolau, Es Reboster, Elka i Pere Figueres),  - al Teatrino del Liceu de Barcelona (27 de novembre 2014; amb Pere Figueres, Meritxell Gené, Albert Jordà, Montse Castellà, Didac Rocher i VerdCel); - al teatre d'Alcoi (14 de març 2015, amb Atzukak, Albert Bertomeu, Clara Andrés, Gent del Desert, Ghetto Studio, Llamp Te Frigui, Lluís Vicent, Òwix & M.M., Pere Figueres i VerdCel); - al teatre municipal de Perpinyà (25 d'abril 2015, amb Madretomasa de Oriol Vilella, Andreu Valor, Bonobos, Dídac Rocher, Patch i Blues de Picolat); -a l'auditori de Girona (21 de novembre 2015, amb Carles Dénia, Verdcel, Pascal Comelade amb Pere Figueres, Marta Elka i Dídac Rocher).    La Marinada   La marinadaAqueixa amiga amb els ulls blausEncara els morros molls de salAqueixa filla de l'onadaLa marinadaÉs la promesa en fi de tardaQuan l'estiu empresona l'aireD'una mar un poc tracassadaLa marinadaÉs una gàbia sense ocellsÉs una mà dins dels cabellsQuan la platja ha estat desertadaLa marinadaÉs un pi que torna a parlarSón els senills que fan sonarTotes les aimes de la pradaLa marinadaÉs una barca sense el remÉs una vela que se'n vénAmb un record de passejadaLa marinadaÉs una història que han negatI que s'aixeca de la marÉs la memòria retrobada Diguem-ho   Vos que voleu la llibertatque la porteu dins del programavos demanarem la caritatd’una existència catalana.I vos deixem la llibertatde vos disputar els afersd’un país generós de guerresque nos ha pas mai estimat.Diguem-hoVos que teniu la dignitatcom principal referènciarespecteu nostra identitatque és n dret a la diferència.I vos deixem la dignitatde vos fer col·laboradorsd’un país colonitzadorque nos ha pas mai respectat.Diguem-hoVos que voleu l’electoratque condiciona la misèriavos direm catalanitatamb el nostre afany de sempre sereI vos deixem l’electoratsi hem de fer el ramat d’ovellesja que amb les vostres cantarellesacabem de ser afrancesats.   Parla-me, diguis-me coses   Parla-me, diguis-me cosesAmb aqueixa llengua rosaQue arrossega pels carrersDiguis-me coses boniquesDiguis-me coses ben ditesSense pensar en res mésParla-me, diguis-me cosesAmb aqueixa llengua bojaQue se perd en caminetsDiguis-me que la setmanaQuan s'acaba nos enganyaIgual que la fi del mesI potser, potser, me faràs contentPer estimar cal tenir tempsCom una mar retiradaA la fi de la jornadaTornem a ser tots soletsDiguis-me coses boniquesDiguis-me coses ben ditesPer demà cal ser refetsCada dia una cadenaTe se posa sus l'esquenaCom vols fer per fer projetsDiguis-me lo que se passaAmb la llengua de casaLa que a escola t'han defèsI potser, potser, me faràs contentPer estimar cal tenir tempsTenes ganes de fer cosesI a la plaça te reposeso sabes pas més on etsDiguis-me coses boniquesDiguis-me coses ben ditesCaminem prou de travésParla-me, diguis-me cosesAmb aqueixa llengua rosaQue fa vergonya al burgèsDiguis-me que la perolaDessús del foc de la històriaTen el tap que en pot pas mésI potser, potser, me faràs contentPer estimar cal tenir tempsI potser, potser, me faràs contentPer estimar cal tenir temps.   Espieu   Espieu la marespieu la planaespieu el solespieu la muntanyaespieu, tenim dues llengüesuna pel dia i una per la nitQue t'han la marfas carulla tristaels teus ulls tan blausqui te'ls trepitjaa l'estiu te deixen rebentadai a l'hivern t'emplenen de casots*Espieu la marespieu la planaespieu el solespieu la muntanyaespieu, tenim dues llengüesuna pel dia i una per la nitQue t'han fet la planatu també te n'ets vistesa còpia de desherbantsi de produïts ximiquestot just si hi ha un parpallol que volii un llapín que sigui acampatEspieu la marespieu la planaespieu el solespieu la muntanyaespieu, tenim dues llengüesuna pel dia i una per la nitEspieu la marespieu la planaespieu el solespieu la muntanyaespieu, tenim dues llengüesuna pel dia i una per la nitQue t'han fet el soltu que sempre riuesaqueix amor del souveiam lo que en diuesfas pas hores suplementàriesmes peraixò te saben aprofitarAmb prou dinerste munten i te baixent'han robat la neui te roben les vaquesmuntanya sempre seràs muntanyaquan el vent t'haurà escombrat el pols*Espieu la marespieu la planaespieu el solespieu la muntanyaespieu, tenim dues llengüesuna pel dia i una per la nit.   El temps de les cireres   Quan el cantarem el temps de les cireresPel rossinyolet i el merle riallerSerà dia de festaLes nines tindran la mirada llestaI els enamorats un sol al pallerQuan el cantarem el temps de les cireresXiularà de bo el merle riallerMireu que és ben curt el temps de les cireresQuan de dos en dos se cull en somiantPenjolets d'orellesCireres d'amor de roba vermellaVessant pel fullam com gotes de sangMireu que és ben curt el temps de les cireresPenjols de coral cullits en somiantUn cop que hi sereu al temps de les cireresSi vos fan fremir les penes d'amorAneu lluny de les ninesJo que tinc pas por d'engolir espinesBelleu patiré de la mala sortUn cop hi sereu al temps de les cireresTambé ne tindreu de penes d'amorL'estimaré sempre el temps de les cireresÉs ell que em va fer al mig del meu corUna esgarrinxadaI si la fortuna me sigués donadaPer jo mai seria un remei prou fortSempre estimaré el temps de les cireresI aqueix record que n'hi tinc al cor. Biografia d'en Joan Pau Giné   1) IFANTESA I ADOLESCENCIA3 d’octubre de 1947, naixement de Jean-Paul (que esdevindrà més tard Joan Pau) a Bages, en el Rosselló. La seva mare, Etiennette Fabre, és comerciant i el seu pare, Joan Giné (originària de la Serra, província de Tarragona) és un agricultor.Jean-Paul va en primària a l'escola pública.Educació secundària en curs complementari de Tuïr.Anys 1963-1965: educació secundària a l'Institut Aragó de Perpinyà.Va participar en la creació de l'associació "Charles Fourier." Primers contactes amb la cultura catalana a través d'una conferència de Pau Roure (pare de Jaume Roure, tinent d’alcalde de 1993 a 2014) sobre els Almogàvers. La seva activitat és centra en la cançó i la música donant una conferència sobre Georges Brassens. El 1966, crea el "Teatre de les Aspres" (esbossos, cançons, recital de poesia) i compleix amb Pierre Figueres, de Pontellà. Jean-Paul i Pierre encara no són Joan Pau i Pere. Tots dos canten en francès, els primers els seus propis textos i també "El Desertor" de Boris Vian, popularitzada per Serge Reggiani; el segon canta textos gairebé exclusivament d’en Brassens, però ja ha inclòs en el seu repertori "Al vent" d’en Raimon.A favor de la cançó amb lletra poètica i de rebel·lió, en contra de la moda "yé-yé" (de la música pop).Curta estada a París amb el seu cosí Guy Trilles. Treballen a les « Halles » com a manipuladors que transportaven mercaderies des de l'exterior cap a l'interior dels pavellons. 2) LYON, NANTUA, MONTPELLEREl 1967, va deixar Bages per fer estudis superiors.En primer lloc a la Universitat de Lió, anys 1967-1968; es va matricular a la Facultat d'Arts i Humanitats a la secció "Psicologia".Esdeveniments de "maig 1968": es va traslladar a París amb Guy Trilles.Anys 1969-1970: es va matricular a la secció "Literatura Moderna".Finança els seus estudis treballant de supervisor escolar a l’Institut de Nantua (Departament Ain), i en algun moment, en una empresa que fabrica de matalassos de metall. Anys 1971-1972: se'n va anar a la Universitat de Lió i Montpeller, secció "Literatura Moderna". Segueix treballant en diferents establiments del Roine. Durant aquest temps, Giné va perfeccionar la seva pràctica de la guitarra i escriure cançons en francès. Durant els períodes de vacances a Bages, es va adonar d'un auge en la cançó català del nord.   3) ANYS "ADIU ÇA VA"Anys 1973-1982: retorn a casa d'estiu de 1973, després de sis anys d' "exili".Giné és emprat pel Ministeri d'Educació com un substitut docent a la Guingueta d'Ix (Bourg-Madame), Oceja, Sant Pau de Fenolhet, Tuïr i Bompàs.Va ser durant aquest període d'uns deu anys que afirma el seu desig d'escriure cançons i viatjar pels pobles per cantar.A més de Pere Figueres, el vell amic de la banda "Guillem de Cabestany", el primer grup d'activistes dels cantants de "Nova Cançó", va conèixer a molts dels que expressaven la vitalitat creativa de parla francesa: Antoine Candélas, Serge Llado, Guy Jacquet, Philippe Olivier, François Desnuelles.S'uneix amb el "Théâtre de la Rencontre" i la "Comédie du Roussillon", de Jean Darie et Marie Rouvray.No va tardar molt de temps per passar al català. Al juny de 1975, sota l'ègida dels "Amis de Truc", canta primers textos seus en català, incloent-hi "L'Adam", en un cabaret a Argelers de la Marenda.1976 és l'any de la seva "conversió" al català. Es va unir al grup "Guillem de Cabestany".Fa la primera part d'un concert de Pi de la Serra al Palau dels Congressos de Perpinyà, apareix en el cartell de la segona edició de "Les sis hores de cançó" al Palau dels Reis de Mallorca, canta al "Marché de Gros" sota la carpa del "Grain de Sel".L'1 de desembre, primer concert en solitari a Sant Nazari de Rosselló i obté la seva verdadera consagració en la nit de Nadal a Toluges.   El 1976, la premsa parla d'en Giné. El diari "L'Indépendant" (de Perpinyà) publica el 19 de desembre les paraules de la cançó "El cuc" i en la seva edició del 8 de gener de 1977, fa una llarga lloança escrita pel cantant Antoine Candélas, amb el títol "Les mots de Joan Pau Giné". El 30 de juny, el mateix diari va publicar un àlisi de l'escriptor Pere Verdaguer "A propos de Joan Pau Giné et la nova cançó rossillonesa" ("Sobre Joan Pau Giné i la nova cançó rossellonesa"); seguit, el 2 de desembre d'una breu entrevista recollida pel poeta català Joan Morer (de l'associació de Ribesaltes "Llavor").Per tant, sol o en "tàndem" (amb Maria Andrea, Pere Figueres, Joan Cayrol, Teresa Rebull o Toni Montané), actua en els pobles de Catalunya Nord, entre quaranta i cinquanta cada any. Participa en "Festes Majors", en els mítings de solidaritat social, sindical o política.Es va convertir en un "actor" capdavanter del paisatge musical nord-català. Organitza, a finals de juny i principis de juliol de 1977, el "Primer Festival de Cultura Catalana" a Bages. El seu èxit popular mostra que el cantant poeta també és capaç d'imaginar i realitzar projectes molt ambiciosos. Per exemple, reunirà representants de la creació en català (cançó, teatre ...) amb l'avantguarda artística. Jean-Louis Vila, Michel Fourquet, Marc Fourquet, Patrick Gifreu participaran en aquest primer festival. El català, és cert, era de moda en aquest període. El lema "Volem viure a país" estava en l'aire, Catalunya Sud en efervescència i localment les associacions "autonomistes" i "independentistes" que feien sentir les seves reivindicacions a través de "La Falç" eren particularment actius. D'altra banda, el P.C.F. la P.S.U. i fins i tot L.C.R. la C.G.T. o C.F.D.T. amb posicions i comportaments diferents, no giraven l'esquena a aquestes reivindicacions "catalanistes" o "regionalistes" de finals de 1970, que són els de la denúncia d'un cert tipus de desenvolupament turístic costaner, les lluites ambientals i antinuclears (per exemple a Illa 'de Tet'), de defensa dels empleats de les empreses en perill (per exemple, "Punto Blanco" i, una mica més tard, les nines "Bella"). Uns anys de militància potent, durant els quals, amb una guitarra i una cadira, Joan Pau Giné va cantar: "L'allioli", "Pensa te", "Parla-me diguis-me coses", "L'Adam", "El cuc", "El meu país", "Cremat l'home", "Adiu ça va"...   "Adiu ça va" : El títol no és irònic. Aquest és un període de gran intensitat, de compromís militant, d'activitat d'ensenyament i artística, pero també d'equilibri emocional i familiar. Giné va conèixer la seva parella Malou, que ajudarà a la tècnica en els seus concerts.El 1978, llançament del seu primer disc LP "Adiu ça va" editat per el "Verseau" de Tolosa. L'enregistrament del disc va tenir lloc a l'església d'Ortafà.El 18 de maig de 1979, va néixer la seva filla Lea.El 1980, va publicar amb els seus amics Etienne Sabench (Esteve és president de l'Associació "Adiu ça va" que va organitzar "Canten Giné" amb els Angelets de la Terra/Col·lectiu Joan Pau Giné, homenatge dels Països Catalans a Giné, a partir del 2013) i Gerard López, un llibre per a nens en edat escolar "Els llibrets de Titella" (Edicions "Le Chiendent").Per tant, reitera el seu compromís amb la variant rossellonesa del català que va despertar polèmica en la qual comptarà amb el suport de figures com el científic Gérard Vassalls, l'arquitecte arqueòleg Roger Grau i fins i tot el professor i escriptor Pere Verdaguer, que va posicionar el català d'en Giné en el corrent popular de "Un tal" (o Albert Saisset, poeta nord-català del segle XIX).   Organitza en Elne, un Festival de Cultura català, seguint el model de la de Bages.El 1981 s'organitza Marquixanes, un Festival de la Cançó català. L'esdeveniment, sota una tenda de campanya, serà de tres anys.El 1982, va dimitir de l'Educació Nacional francesa. Va acabar de fer de professor a Tuïr on va quedar de l'octubre de 1981 al febrer de 1982.Giné s'encarrega de les terres de la família i esdevé col·laborador del celler "La Barnède". Aquesta re-arrelament amb el cultiu de la vinya el radicalitza una mica més com a catalanista, especialment després d'una estada a París, on va ser convidat a cantar i on va passar uns mesos, que no el va satisfer." …En son sopat de Montparnasse, prendre metros cambiar de gares … ", canta Giné en una de les seves noves cançons.Registra a la "Fonothèque" de Narbona un casset de dotze noves cançons. Nadal de 1984, llançament del seu segon àlbum "Bona Nit Cargol"; Han passat 6 anys, només interromputs en l'àmbit editorial amb la publicació d'un petit fullet de lletres de cançons, que també inclou textos de Maria Andrea."Bona Nit Cargol" tanca el període dels anys "Adiu ça va". El títol no deixa de tenir certa ironia. Va passar el temps i van desaparèixer les il·lusions de creure que seria fàcil crear i editar en català a Catalunya Nord. Això no ha canviat 30 anys després pels músics que canten en català a l'estat francès. Desencant artístic, separació familiar, decepcions com a militant.Es va traslladar a París on retroba amics de Perpinyà que hi van anar a provar sort: Antoine Candélas, Serge Llado, l'actor Maurice Durozier i el cantant d'expressió catalana Toni Montané. Amb aquest últim, va trobar treball en l'escola on Toni fa de professor.   4) ELS ANYS PARISENCS 1984-1993 Giné no continuarà a tirar endavant? Ha dit adéu per sempre a Bages?Esdevindrà un entre molts catalans exiliats a la capital, tornat al país només per les vacances, als quals havia vingut a portar diverses vegades un aire musical del país?Comença una nova vida. Es va unir amb Dominique. És professor de matemàtiques, física i lletres a la "Cambra Sindical de Perruqueria" i la "Cambra Sindical de l'Alta Costura".Sense abandonar la seva guitarra i escriure en català, però també en francès, idioma que torna a utilitzar més fàcilment, ara té altres interessos.Va fer cursos de dibuix i pintura, va al cabaret, llegeix cada vegada més llibres de ciències socials. No ha abandonat el gust per la psicologia.El coneixement propi sempre ha estat una de les seves cares ocultes, igual que el coneixement dels altres (altres paisatges, altres llengües, altres cultures), que persegueix a través de viatges: Itàlia, Iugoslàvia, Marroc, Sàhara ... 23 setembre 1986: Naixement de la seva filla Maria.El 1988 va assistir a classes de Alfonso Caycedo, neuropsiquiatra colombià, fundador de la sofrologia (una filosofia de la salut feta d'exercicis físics i mentals).El 1990 obté el diploma de sofrologia a Andorra i això li permet obrir una oficina. Preveu, a partir d'aquest moment, la pràctica professional de la sofrologia quan tornarà al país i particularment a Bages.8 agost 1991: naixement del seu fill Simó.Aquest mateix any, va fer un programa a "Ràdio País" (a París) que va batejar naturalment "Adiu ça va". Conta històries (aspecte poc conegut de la seva creativitat) i rep cantants de Perpinyà i Barcelona. Torna al país per les vacances o les veremes. Torna a l'acció militant? Nostàlgia del Canigó i de la Mediterrània? L'explosió musical, l'edat d'or de la dècada 1970-1980, ja s'ha acabat.Jordi Barre es manté al capdavant de la cançó en català, però gairebé sol. Giné observa amb satisfacció l' "èxit" d'un dels seus compatriotes de Bages, Albert Bueno... No obstant els afeccionats d'en Giné no el van oblidar. I en té molts, més enllà de les disputes lingüístiques insignificants. Ell té amics a tot arreu: a "Ràdio Arrels" (Pere Manzanares), a "Radio France Roussillon" (Gerard Jacquet, Norbert Narach, Esteve Valls), a les edicions "Trabucaire" (Robert Avril), en associacions culturals, entre organitzadors d'esdeveniments populars.Entre 1985 i 1993, el criden almenys un cop l'any per actuar a Catalunya Nord.1985 és convidat pel club "Amics dels Poetes" del CDACC, organitzat pel poeta Joan Iglesis a Perpinyà.1989 és convidat pel cabaret "Le clin d’oeil" de Ria. Va crear la fórmula de "Ollada Espectacle" que va tornar a organitzar en el mateix poble anys després l'Enric Balaguer en un concert amb Comelade i Jacquet. En 1991 és convidat al festival de Toluges "Pau i Treba de Deu", poble amb el qual sempre va mantenir l'amistat (amb el de Sant Nazari de Rosselló) perquè hi havia iniciat a cantar en solitari el Nadal de 1976. El març de 1993 va ser convidatr a cantar al Parc de Clairfont de Toluges per la tradicional "Calçotada" de l'associació "Arrels".1993: va ser convidat a finals de maig per l'associació del Mil·lenni del Castell Medieval de Castellnou. 5) LA MORT DEL POETA El 1993 va morir en un accident de trànsit, el retorn a París.Va ser el dia després del seu recital a Castelnou.   L'Indépendant, El Punt, L'Avui et toutes les radios locales consacrent à sa disparition de longs articles et de nombreuses émissions. La foule immense réunie pour ses obsèques à Bages témoigne de l'importance de Joan Pau Giné, ce chanteur, venu du peuple, qui lui est resté fidèle, en particulier durant les dix-sept ans consacrés à servir, dans son style mi-bohémien, mi-philosophe, la tendresse et la malice chevillées à ses lèvres et à ses yeux, la chanson catalane. Tant pis si certains lui contestent le titre de poète, le pénalisent pour son usage si vivant et si baroque du catalan, tant pis si quelques-uns lui discutent une légitime entrée dans les anthologies ou les encyclopédies, pour nous il a été et restera ce "merla rialler" du "Temps des Cerises" de Jean-Baptiste Clément, repris par un de ces troubadours qui eurent vingt ans et toute la générosité joyeuse de "Mai 68". Pour nous, Joan Pau Giné demeurera encore longtemps un merveilleux «Camarade Bonheur». La voix de Joan Pau s'est tue et, avec elle aussi, celle du "xirment", du "cargol", du "cuc" …   >>> Quelques bons mots de Joan Pau Giné « Cal parlar francès, i sobretot callar» «Seu fora que cames !» (vexat, quan un cop li van refusar l’entrada en una rotllana de sardana) « (...) Jo pensi que el català és pas altra cosa que l’emoció. És això el català. És emoció. Endefora d’això hi ha pas català, hi ha pas francès, hi ha pas res de res. (...)»   >>> Joan Pau Giné en récital Bona nit a tothom : me fa plaer de ser aqui amb vosaltres aquesta nit. Jo me dic Joan Pau Giné. (C'est par ces mots qu'il commençait ses récitals). Comme chacun d’entre nous ici, j’ai l’impression de ne pas avoir eu à choisir ma langue maternelle qui, en l’occurrence, a été le catalan.Egalement de culture française, on m’a raconté l’histoire du Petit Chaperon Rouge qui m’a aussitôt donné une érection et de multiples fantasmes parmi lesquels celui-ci qui a pris la forme d’une chanson : La capuxeta roja. Je suis né tout près de Perpignan, dans un village qui ressemble à tous les villages avec des yeux, une bouche, un nez, des oreilles et des rues qui partent de la place publique et qui arrivent jusqu’ici. Mon village s’appelle Bages : Bages. Dans mon village, il y avait une école où on pouvait voyager pendant 16 ans, toujours assis. On rencontrait des gens venus d’ailleurs qui avaient voyagé, eux, pendant plusieurs siècles. Avec des noms qui sentent bon la banlieue : Pyrrhus, Hermione, Aggrippine, Néron… des gens qui se foutaient sur la gueule en alexandrins. C’est ça la classe : El grec. Je suis sur mon vélo et je roule tranquillement. Mes pneus sont à plat et je le sais. Je n’ai pas l’intention de descendre. J’ai la flemme. De toutes façons, le premier qui s’endort réveille l’autre : Adiu, ça va.   >>> Interview « Ceux qui rêvent d’un pays catalan et d’une langue catalane rêveront sans moi », Joan Pau Giné. De l’entêtement, de l’insolence, mais aussi une passion sincère et forte. Le Roussillon vaut bien une messe. Il chante, en tous cas, pour lui depuis 5 ans. - Peut-on parler d’un public pour la chanson catalane ?JPG : Ce public existe réellement. Mais souvent, il est mal informé publicitairement, faute d’un réseau de gens sérieux qui prennent localement en charge l’organisation. Un bon relais, ce serait les comités des fêtes, ou encore les associations culturelles et sportives. - Et les organisations, disons politiques ?JPG : Quand elles ont besoin de nous elles nous appellent, mais dans la pratique, au niveau des municipalités qu’elles occupent, la culture pure ne semble pas les intéresser. En fait, nous, chanteurs, nous servons des causes mais on ne sert pas la cause des chanteurs. - As-tu noté une évolution dans ton public, depuis tes premiers récitals ?JPG : Au début, les gens venaient m’écouter mais… pour rire. Entendre quelqu’un chanter en catalan les amusait. Je me souviens d’avoir chanté "El meu pais" avec un éclat de rire à chaque vers. C’était plutôt dur ! A présent, l’attitude est bien différente : attention plus profonde, réception plus intérieure.Ce n’est plus la grosse rigolade, on s’est aperçu que l’on peut dire, en catalan, des choses sérieuses. Les applaudissements sont devenus plus chaleureux. - Chanter seul, n’est-ce pas un handicap ?JPG : Pour moi, ce n’est pas un problème. Pour le public, c’est sûr, un groupe, comme l’Agram, le Fanal ou Pa amb oli, bénéficie d’un renom, d’une aura.Mais il ne lui apporte pas forcément plus. Cependant, chanter seul suppose que l’on ait un répertoire de thèmes et de mélodies à la fois riche et très varié et, surtout, que l’on soit physiquement très en forme. - Tu as choisi de t’exprimer dans un catalan que dans certains milieux on réprouve sévèrement. Pourquoi ce parti pris ?JPG : La chanson sert à la communication. Elle peut avoir aussi une incidence esthétique. Pour moi, il n’y a pas de langues pures et de langues impures. Il existe partout un langage qui permet la communication ; je me situe dans ce langage et je n’ai aucun problème de communication et de compréhension.Mais la communication résolue, il est possible d’aller plus loin, vers l’esthétique, à savoir la beauté formelle et le contenu de fond de la chanson. Sur ce point, je me rends compte que la langue roussillonnaise que nous parlons permet une approche et une saisie poétique aussi profonde et serrée que n’importe quelle autre. La poésie a plus à voir, me semble-t-il, avec la sensibilité collective d’un peuple qu’avec la qualité d’une langue. - Mais ce choix ne limite-t-il pas une expansion qui semblerait logique vers la Catalogne Sud ?JPG : J’ai toujours apprécié Llach comme Raimon. Le premier est ampourdanais, l’autre valencien. Il y a autant de différences entre le catalan de Llach et celui de Raimon qu’entre le mien et celui de Llach ou de Raimon. Or, que je sache, on n’a jamais refusé Raimon sous prétexte que sa langue n’était pas tout à fait celle de Llach. En fait, on refuse le catalan roussillonnais. Mais au fond, peut-être est-ce moins la langue que des raisons politiques qui expliquent cet état de choses.Le Roussillon, d’autre part, porte sur son dos un énorme complexe (que pour ma part, j’entends pleinement assumer). C’est une vieille histoire. Jadis, il crut résoudre ce complexe en adoptant le français. Maintenant, universellement, s’est dessiné un choix vers le barcelonais. N’est-il pas curieux de constater que, dans les deux cas, le roussillonnais fait appel à une langue extérieure ? - Ne prêtes-tu pas par là le flanc à la critique qui t’a été faite récemment de roussillonisme étroit ?JPG : A défaut d’être une et indivisible, la langue catalane représente à mes yeux l’ensemble des catalans parlés en différents endroits. Les frontières sont certes mal définies mais là où il est, le catalan me semble justement riche de toutes ses différences et de ses dialectes. Privilégier un catalan par rapport aux autres, c’est, ni plus ni moins, faire du centralisme.De la même manière qu’il y a plusieurs països catalans, il y a plusieurs langues catalanes. - Acceptes-tu l’image de chanteur populiste qu’on t’accole très souvent ?JPG : Le terme populiste ne veut rien dire. Le problème pour un chanteur aujourd’hui, c’est d’intéresser le public. Je m’y suis toujours attelé. Mes chansons les plus anciennes, comme les plus nouvelles, font partie d’une philosophie généreuse du vivre et de l’être. Ceux qui me gratifient du qualificatif de populiste, ce sont généralement des intellectuels. Mon expérience de chanteur, au contact du public, m’a montré qu’il faut plus de temps à un intellectuel pour comprendre certaines choses et, encore, on n’est jamais assuré qu’il les a comprises. Alors que les intellectuels mettent un mot, moi je mets tout le poids de ma sensibilité, de mon engagement. - Quel engagement ?JPG : Etre aujourd’hui auteur compositeur interprète, c’est donner un témoignage d’homme d’être au monde. La politique, pour moi, est un épiphénomène, un phénomène de surface. - Comment reçois-tu les mots d’autonomie, d’indépendance et de réunification?JPG : J’ai toujours un tempérament autonome, indépendant et anti-étatique.(Interview recueillie par son ami Jacques Quéralt)   >>> A propos de Joan Pau Giné et de sa place dans la « Nova Cançó » Joan Pau Giné représente celui que tout Roussillonnais pourrait devenir s’il cédait à l’instinct de conservation de sa langue et de sa culture, à savoir : se munir de ses textes, de ses propres paroles, empoigner une guitare et surgir dans la rue, comme on s’emparerait d’un bâton de pèlerin – injustement laissé de côté – pour aller prêcher le « rossellonès »… acte que nous n’accomplissons pas, pour n’être ni musicien, ni poète, pour ne pas oser parler catalan… ou, plus franchement, pour ne pas détenir cette alliance explosive de talent et de courage qui amena Giné à entamer son action de chanteur, voilà près de dix ans. Il a choisi la voie esquissée par Albert Saisset (Un tal) en disant non au « normatiu » pour affirmer son adhésion au catalan de la plaine du Roussillon. C’est donc une tentative de sauvegarde et de récupération d’une spécificité linguistique (dialecte) avant d’être celle d’une langue.L’impression de Giné chantant, c’est un peu ce que l’on éprouverait face à « une force tranquille ». Assis sur une chaise qui semble avoir toujours été sienne, il caresse d’un rythme régulier une guitare chue d’on ne sait où dans ses mains caleuses de rural… et sa voix, grave comme une sentence, linéaire comme une aiguille, remue le public. Il possède un vocabulaire et une imagination qui semblent issus de sa simplicité. Joan Pau Giné tire parti d’une profondeur qui prend possession de l’auditeur réticent… juste après que l’humour l’ait désarmé… L’art de Giné fait que nous rions de nos propres faiblesses quand nous devrions nous en désoler. Il pourrait en ce sens être comparé à Molière, « un Molière qui chanterait en catalan »…Un autre caractère des textes de Giné est contenu dans le fait qu’ils sont pensés en catalan… Le public se reconnaît en Giné pour l’écouter de sonoreille autochtone.De « Bona nit cargol », disque qu’il nous a livré récemment, à son premier enregistrement, « Adiu, ça va », quelque cinq ans ont passé… On constate entre ces deux « moments » un désir d’évolution musicale chez lui. Quant à ses vers, ils sont comme des grains de raisin qui entreraient dans les cuves de notre mémoire, tout en nous souhaitant que le breuvage qui en naîtra ait du degré. La cuvée « Bona nit cargol » nous dévoile un visage de poète plus engagé dans la tendresse qu’il porte à sa terre… un visage qui sait conserver le regard de la sensibilité.(Joan Iglesis, Le jardin des poètes)   >>> Témoignages … Une autre clé du succès de Giné tient sans doute à son attitude idéologique.De même qu’il se tient près du peuple quant à son langage, il se tient près de lui quant à ses sujets, à sa joie de vivre malgré les difficultés, à son esprit satirique. Ne se croyant pas investi d’une mission de prophète, il se contente d’être bien avec son public, avec lequel s’établit une complicité, comme entre les participants d’une veillée près du feu au temps jadis. Et là, tous ensemble, on réfléchit sans mots d’ordre sur la situation, à ce que l’on pourrait faire pour se réaliser un peu mieux, en l’occurrence pour se réaliser un peu mieux comme Catalans. Et de ce contact, de cet échange, il n’en sort pas des révélations, mais le courage simple de continuer la tâche le lendemain. Comme les Catalans ont du pain sur la planche, n’est-ce pas là, une excellente attitude ?(Pere Verdaguer, Professeur - écrivain) Si j’avais à parler en trois mots de Joan Pau Giné, je dirais : de l’esprit, du coeur, de la qualité (ce dernier mot étant le résultat logique des deux premiers).En un mot ? Un homme ! Un homme du peuple, un homme avec un petit «h», c’est là sa grandeur.(Antoine Candélas) Chanson qui n'a pas été éditée dans les hommage à Joan Pau Giné en 2003 et 2013 >>> Giné en quelques traits 1 – Une voix puissante, un physique trapu, une poésie comme un vin rancio, ça chauffe par où il passe.2 – Une énorme santé, une jovialité pleine d’ironie, une boulimie de choses simples et quotidiennes, consommées avec un « zeste de cruauté ».3 – Un chanteur qui s’inscrit de plain-pied dans le mouvement de la Nova Cançó.4 – Massif comme un rural en mêlée, « tamarut » comme un instituteur qui voudrait que la pédagogie ne soit que chansons, frais comme un pinson qui refuse de piailler, ce moderne « Pere Pinya » prend plutôt les chemins traversiers que l’autoroute « la catalane » pour venir chanter et réchauffer le catalan dans les gorges des plus anciens ou l’ensemencer dans les oreilles des plus jeunes et des derniers venus dans le département.5 – Coeur vaillant du nouveau chansonnier catalan, il draîne avec lui la bonne humeur, une dose d’ironie à « piquer » les cuirs les plus tannés, et un flot de tendresse à dévorer les feuilles jaunes de notre fin d’automne.6 – La langue de Joan Pau, c’est la nôtre, celle du Roussillon, celle qu’ « on » nous a laissée pour dire des choses simples, pour dire nos colères et nos joies. Ce catalan, Giné l’a pris comme il est, pas dans les dictionnaires et les livres savants, mais dans nos champs, nos vignes, nos chantiers, et il le rend.Oui, il nous le rend, notre parler, car son chant est notre colère, notre sourire et peut-être par dessus tout, notre tendresse.7 – Joan Pau, c’est le frère, l’arrière-petit-fils, le neveu, le cousin qui… un beau jour… s’est aperçu qu’il avait retenu au fond de sa gorge, une langue, sa langue maternelle, langue magnifique.8 – Poète du quotidien, il chante (inimitable) le gardien de la paix, les réunions féminines Tupperware (qui pourtant ne le subventionnent pas),l’ennui des jeunes, les vicissitudes des plus anciens, l’amour du pays et des « pallagostis » (sauterelles), les phénomènes sociologiques modernes, le tourisme et « Perpinyajar » (ou quand les Barcelonais font du shopping plein centre à Perpignan). Des chansons tous publics qui, aussitôt, font mouche.On rit, on applaudit, on s’amuse.Le «merla rialler», admirateur de Brassens, de Ferré, de Bobby Lapointe, passionné de psychologie et de sciences humaines avait su cultiver toujours une veine poètique à l’imagination fertile et malicieuse, colorée et indomptée.Sa disparition brutale a été cruellement ressentie et a laissé un grand vide dans le coeur de ses nombreux admirateurs.(Jacques Quéralt)   -Disque N°1Bona nit cargolEl xirmentLa marinadaEl GrecMercedèsEls diesL’AdamPallagostis de l’estiuPensa teEspieuLa nit d’en FrankesteinMontparnasse   -Disque N°2L’allioliParla me diguis me cosesEls mestres educatsEl cucEl temps de les cireresAdiu ça va ?La capuxeta rojaPeretRecords de vidaLa televisióHi ha merda a marBages El producte d'ensenyança « Els Llibrets d'en Titella: una manera d'aprendre a parlar el català rossellonès » és un projecte divulgatiu, que inclou 10 seqüències de vivències ordinàries pròpies dels anys 1970 a les comarques de Perpinyà, especialment el Rosselló. El modèlic Titella, pare de família, és el protagonista major d'aquestes historietes. Cada seqüència és seguida per l'exposició detallada del lèxic que s'hi ha empra, amb afegitons. L'enregistrament d'àudio forma part d'un conjunt amb manual il·lustrat format per 11 llibrets didàctics i prefaci del periodista i escriptor Jaume Queralt. Intèrprets: T. Gazeilles, Gerard Lopez, M. Darmois, Joan Pau Giné Autor: Joan Pau Giné Format: cassette tape Durada: 49'48 Segell: Editions du Chiendent Any: 1980 Realització: per precisar Disseny: Esteve Sabench.
Conférence-débat de Ramon Faura à Sant Pol de Mar: "Qui sont les Catalans du Nord ?"
à - Sant Pol de Mar CATALUNYA SUD (26-06-2021)
Conférence-débat "Qui sont les Catalans du Nord ?" dans la cour de Ca l'Artur, avec Òmnium Cultural du Maresme et la mairie de Sant Pol de Mar.Ramon Faura, invité par Michel Leiberich, a expliqué l'action des Anges de la Terre depuis 2001 et présenté le "Livre blanc de Catalogne Nord". Vidéo du résumé de la conférence-débat :
Émission de TV Llobregat avec les Angelets de la Terra et Aire Nou de Baó
(24-06-2021)
Emission de télévision "Vull una resposta" (Je veux une réponse) de Jaume Marfany, vice-président de la CAL (Coordinatrice des Associations pour la Langue catalane), pour ETV Llobregat avec Hervé Pi (Aire Nou de Baó) et Ramon Faura (Angelets de la Terra). La philosophie de deux associations culturelles de Catalogne Nord en faveur de la langue catalane. Deux points de vu différents pour un même objectif: normaliser l'utilisation du catalan dans l'espace public. <div id="embed-alacarta-26788"></div><script src="https://www.alacarta.cat/js/embed.js" data-container="embed-alacarta-26788" data-src="60d0933e2d9553048863c7cf/60d104b94fa1781c6020b6a6"></script>        
Joan Becat: "La Catalogne vue depuis la Catalogne Nord"
(20-05-2021)
Joan Becat i Rajaut, né le 20 juin 1941 à Perpignan est un géographe de Catalogne Nord. Il étudie la géographie à l'Université de Montpellier et à celle de Paris. Il est, depuis 1972, professeur de géographie à l'Université de Montpellier. Il a travaillé avec le CNRS. Il a publié de nombreux articles sur la géographie physique et économique de la Catalogne Nord, notamment dans la revue Sant Joan i Barres et les journaux Avui ou El Punt. Il a été le coordinateur pour la Catalogne Nord du deuxième congrès international de la langue catalane et a participé à l'Université Catalane d'Eté à Prades. Il a dirigé le Centre de Recherche en Etudes Catalanes (CREC) rattaché à l'Université de Perpignan. Il a également été vice-président de la Federació per a la Defensa de la Llengua i de la Cultura Catalanes de Catalogne Nord et membre d'Òmnium Cultural. Il est membre depuis le 15 novembre 1991 de la Section de philosophie et des sciences sociales de l'Institut d'Estudis Catalans. En 2000, il reçoit la Creu de Sant Jordi.   ŒuvresL'Indépendance de la Catalogne, quel avenir? De la dictature franquiste à l'automie et à l'autodétermination / La Independència de Catalunya, quin futur? De la dictature franquista a l'autonomia i a l'autodeterminació (2013) (versió en línia: 2014, en català, francès i espanyol)Atlas de Catalunya-Nord (1977)El bosc andorrà (1980)Atlas d'Andorra (1981)Atles toponímic de Catalunya Nord (2015) Collection Andorra:Andorre, vie pastorale, société et gestion traditionnelle du territoire, XIXe-XXe siècles, 2010, 374p. + 46p. annexos.Lexique et toponymes de l'Andorre, 2010, 201p.La révolution politique de l'Andorre, 1973-1993, 2010, 212p.Andorre, un pays pyrénéen. Le cadre physique et les formes du relief 2011, 127p.Aiguats et inondations exceptionnelles en Andorre au XXe siècle 2013, 163p. + 45p. i 152p. annexos.Le risque d'avalanche en Andorre. Études 1971-1996, 2014, 251p. Documents annexos (en català) : 1- El Serrat (23p.), 2- Pas de la Casa - Grau Roig (23p.), 3- Vall del Madriu (26p.), 4- La Massana (73p.), 5- Sobre els Camps de la Cortinada - L'Angonella (79p.), 6- Vall del Riu (57p.), 7- Montaup - Mereig (65p.), 8- Cortals d'Encamp - Les Deveses (43p.), 9- Rep - El Forn - Encampadana (45p.), 10- Soldeu -El Tarter (44p.), 11- Coma de Ransol (59p.), 12- Andorra. Allaus del 8 de febrer del 1996. (143p.)
Ramon Sala, historien et conférencier
(01-04-2021)
Docteur en histoire (Paris 4, 1987). Spécialiste de l'histoire des mentalités aux XVIIe et XVIIIe siècles en région catalane. Maître de conférences à l'Université de Perpignan, directeur de l'Institut Franco-Catalan, membre de l'ICRESS, Institut catalan de recherches en sciences sociales (en 1996). AuteurLe visage de la mort dans les Pyrénées catalanes : sensibilités et mentalités religieuses en Haut-Vallespir, XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles / Raymond Sala ; préf. de Pierre Chaunu / Paris : Économica , DL1991Histoire et mémoires pyrénéennes : Saint-Laurent de Cerdans / Raymond Sala / Canet-en-Roussillon : Trabucaire , DL 2015La mort dans le Haut Vallespir : 17e, 18e et 1ère moitié du 19e siècle : approche des sensibilités et des mentalités religieuses / Raymond Sala ; sous la direction de Pierre Chaunu / Lille : Atelier national de reproduction des thèses , 1989Dieu, le roi, les hommes : Perpignan et le Roussillon, 1580-1830 / Raymond Sala / Canet : Llibres del trabucaire , 1996Un millénaire de cosmopolitismes féminins à Perpignan et à ses frontières : des saintes aux prostituées / Raymond Sala, Alain Tarrius, Joan Becat / Paris : l'HarmattanL'afer Xaupi : llibertins i devots a Sant Llorenç de Cerdans, 1730-1745 / Ramon Sala... ; [trad. del francès al català , Alà Baylac-Ferrer] / Perpinyà : Trabucaire , 1990L'Affaire Xaupi : libertins et dévots à Saint-Laurent de Cerdans : 1730-1745 / Raymond Sala ; préface de Pierre Chaunu / Perpinyà : TrabucaireTrabucaires et frontière(s) : de Barcelone à Perpignan par le Vallespir / Raymond Sala / Canet : Trabucaire , impr. 2010Trabucaires i frontera(es) Texte imprimé ; traduït al català per Joan Iglesias / Raymond Sala / Canet Trabucaire impr. 2012 impr. en EspagnePrats-de-Mollo et sa vallée aux XVIIe et XVIIIe siècles / Raymond Sala / Montpellier : Université Paul Valéry , 1972Migrations d'hier et d'aujourd'hui en Roussillon : Occitans, Espagnols, Marocains / Raymond Sala et Alain Tarrius / Canet : Trabucaire , 2000 Un millénaire de cosmopolitismes féminins à Perpignan et à ses frontières / Raymond Sala, Alain Tarrius, Joan BecatOccitans, espagnols et marocains : migrations d'hier et d'aujourd'hui en Roussillon / Tarrius Alain, Sala R. Edition Trabucaire, p., 2000 Préfacier, etc.Le concile de Perpignan (15 novembre 1408-26 mars 1409) : actes du colloque international (Perpignan, 24-26 janvier 2008) / sous la direction de Hélène Millet ; [préface de Raymond Sala] / Canet-en-Roussillon : Éd. Trabucaire , impr. 2009Trajectoires d'immigrants maghrébins : réseaux, fratrie et mobilité sociale / Abdelali Kerroumi ; préface de Raymond Sala / Paris [etc.] : l'Harmattan , DL 2006Histoire de la Catalogne : au-delà et en deçà des Pyrénées / Jean Claude Morera ; préface de Raymond Sala / Paris : l'Harmattan , DL 1992 Editeur scientifiqueLa ciutat i els poders : actes del Colloqui del 8è centenari de la Carta de Perpinyà = La ville et les pouvoirs : actes du Colloque du huitième centenaire de la Charte de Perpignan, 23-25 octobre 1997, [organisé par l'Institut catalan de recherches en sciences sociales et la Ville de Perpignan] / sous la direction de Louis Assier Andrieu et Raymond Sala / Perpignan : Presses universitaires de Perpignan , 2000 Directeur de publicationLa guerra de la sal : els angelets de la terra / Liceu Deodat de Severac, Ceret ; soto la dir. de Robert Megevand, Ramon Sala ; i la col.lab. de Jordi Costa i Roca / [S.l.] : [s.n.] , 1985Perpignan une et plurielle / sous la direction de Raymond Sala et Michelle Ros / Canet : Trabucaire , impr. 2004Perpignan une et plurielle Texte imprimé ; [postface de Jean Sagnes] / sous la direction de Raymond Sala et Michelle Ros / Canet Trabucaire impr. 2004 impr. en EspagneLa ville et les pouvoirs Texte imprimé ; sous la dir. de Louis Assier Andrieu et Raymond Sala / [organisé par l'Institut catalan de recherches en sciences sociales et la Ville de Perpignan] / Perpignan Université de Perpignan = Universitat de Perpinyà, ICRESS 2000 66-Saint-Estève Presses littéraires. AutresLa Vie religieuse à Perpignan sous les Rois de Majorque / Ramon SalaLa transhumància à Prats segles XVII-XVIII / Ramon Sala (2016)Estudis Vallespirencs - Centre Cultural Català del Vallespir / març 2008, Ramon Sala, Fentil Puig Moreno, Andreu Balent,...
Joan Peytaví Deixona, chercheur et conférencier dans les domaines de l'onomastique, de la toponymie, de la démographie et de la sociolinguistique
(15-03-2021)
Joan Peytaví Deixona, professeur des universités en études catalanes à l'I.F.C.T (Institut Franco-Catalan Transfrontalier) de l’Université de Perpignan, membre numéraire (n° 257) de la section philologique de l'IEC (Institut d'Estudis Catalans) de Barcelone, président de la commission d'onomastique de l'IEC. Ses domaines de recherche vont de l'histoire moderne à la philologie moderne et contemporaine. Il a publié sur les questions familiales (La famille catalane du Nord. Patrimoine et mariages), démographie (Catalans et Occitans dans la Catalogne moderne. Comtés de Rosselló et Cerdagne, s. XVI-XVII), la toponymie (nomenclature toponymique de la Catalogne nord) et anthroponymie; édition philologique de textes (ouvrages sur les « dietaris » catalans du nord modernes), dialectologie et sociolinguistique. Il a également publié Anthroponymie, population et immigration dans la Catalogne moderne. L'exemple des comtés du Roussillon et Cerdagne (XVIe-XVIIIe siècles) (IEC, 2010). Il collabore à des revues (Études Roussillon, Mirmanda, Affaires, entre autres). Il porte une attention particulière à la diffusion de ces sujets par le biais d'émissions radio, d'expositions et de nombreuses conférences, notamment en Catalogne Nord.   Bibliographie de Joan PEYTAVÍ DEIXONA Livres et plaquettes - Catalans i occitans a la Catalunya moderna (comtats de Rosselló i Cerdanya, s. XVI-XVII), Presentació històrica i transcripció del fogatge català de 1553, del registre de la taxa del Batalló de 1643 i de les dues llistes dels immigrants occitans de 1542-1543 i 1637, a la zona de la Catalunya del Nord, Òmnium Cultural, Antiga Fundació Salvador Vives i Casajuana, Barcelone, 2005, 2 vol., 421 p. et 443 p. – El manual de 1700 de Jaume Esteve, notari de Perpinyà, Fundació Noguera, col. Acta notariorum Cataloniae, Barcelona, 2004, 679 p. – La família nord-catalana, Matrimonis i patrimonis (s.XVI-XVIII), Ed. Trabucaire, Perpignan, 1996, 187 p.   Contributions à des livres – Perpignan, la "catalanoccitane", brève histoire de l'apport démographique à Perpignan, porte d’entrée de la Catalogne, Collaboration à Perpignan, une et plurielle (dir Ramon Sala et Michelle Ros), Ed. Trabucaire, Perpignan-Canet, 2004, p.249-264. – Les migracions d’occitans vers la Catalunya en l’època moderna, Catalogue de l’exposition Càtars i trobadors. Catalunya i Occitània : renaixença i futur, Museu d’història de Catalunya (avril-juillet 2003), Barcelone, p. 170-185. – Collaboration au Diccionari d’historiografia catalana (dir. Antoni Simon i Tarrés, Diccionaris de l’Enciclopèdia, Enciclopèdia Catalana, Barcelona, 2003, 1222 p. : 49 articles (44 p.) [«E. ARAGON», «V. ARAGON», «L. de BONNEFOY», «J. BORRALLÓ», «M. BRIAL», «M. BRUNET», «J.-A. BRUTAILS», «F. CAMBOLIU», «H. CHAUVET», «A. COLSON», «J. COMA», «J. COMET», «E. CORTADE», «E. DELAMON», «E. DELONCÀ», «E. DESPLANQUE», «F. FONT», «F. de FOSSA», «J. de GAZANYOLA», «J. GIBRAT», «J. GIRALT», «J. GUIBEAUD», «D. HENRY», «J. JAUBERT de REART», «J. JAUME», «P. de LAFÀBREGUE PALLARÈS», «P. MASNOU», «J. MASSOT REYNIER», «B. PALUSTRE», «A. PARÈS», «P. de POEYDAVANT», «A. de POUS», «M. PRATX», «A. PUIGGARÍ», «P. PUIGGARÍ», «F. PUIGNAU», «J. -B. RENARD de SAINT MALO», « J. RENARD de SAINT MALO», «J. SAGNES», «A. SALSAS», «J. SARRETE», «E. TOLRÀ de BORDAS», «F. TORREILLES», «C. VASSAL-REIG», «E. VERGÈS de RICAUDY», «Escola del Publicateur», «Escola de la S.A.S.L. o Època d'Alart», «Escola rossellonesa d'inspiració francesa», «Universitat de Perpinyà»], – Collaboration pour la partie de la Catalogne du Nord à Topònims catalans, etimologia i pronúncia, de Josep Moran, Mar Batlle, Joan Anton Rabella, Bibl. Serra d’Or, 285, Publicacions de l’Abadia de Montserrat, Barcelona, 2002, 193 p.   Publications dans des actes de colloques – En Cerdà conflentí. Les arrels de l’Antoni Cayrol, Actes del Col·loqui Jordi Pere Cerdà, Literatura, societat, frontera, Oceja-Llívia, 28-30 de setembre 2001, Coed. Publicacions de l’Abadia de Montserrat-Presses Universitaires de Perpinyà, Barcelona,-Perpinyà, 2004, p. 287-304. – Els immigrants al Perpinyà modern. El pes demogràfic i el poder integrador dels occitans, Actes du Congrès "La ville et les pouvoirs" (dir. R. SALA), Perpignan, nov. 1997, Ed. Presses Universitaires de Perpignan, 2000, p.395-406. – Toponímia de Forques (el Rosselló). Primera aproximació, I. Època contemporània, Actes del XXIIè Col.loqui General de la Societat Catalana d'Onomàstica, Vilafranca del Penedès, 10-12 de maig 1996, Ed. Butlletí interior Soc. d'Onomàstica, vol. LXXVII, tom 2, juin 1999, p.105-118. – Antroponímia i immigració a la Catalunya-nord moderna: l'exemple de l'Alt Vallespir, Actes du Colloque de la 'Societat Catalana d'Onomàstica', Perpignan, févr. 1995, p. 245-269. – L'immigration occitane en Catalogne moderne: l'exemple nord-catalan du Haut-Vallespir, Actes du Congrés de la Fédération historique du Languedoc méditerranéen et du Roussillon, Perpignan, oct. 1995, p.517-534.   Articles dans des revues avec un comité de lecture – L'apport occitan à l'anthroponymie catalane, le cas de la population des Comtés du nord du XVIème au XVIIIème siècle, Lengas, 52, CNRS–Université Paul Valéry, Montpellier-III, 2002, p. 31-52. – Un ofici del temps passat. La temporada estiuenca d'un esquilador per la Catalunya del segle XIX, Études Roussillonnaises, Revue d'Histoire et d'Archéologie Méditerranéennes, XVIII, 2000-2001, p. 154-164. – Els noms de família a la muntanya nord-catalana del segle XVIII. Elements per a una geografia dels patrònims, Études Roussillonnaises, Revue d'Histoire et d'Archéologie Méditerranéennes, XVII, 1999, p.77-95. – La vie quotidienne à Terrats il y a 300 ans, 1680-1750. Essai d'utilisation historico-démographique des registres paroissiaux, Études Roussillonnaises, Revue d'Histoire et d'Archéologie Méditerranéennes, XVI, 1998, p.71-100. – Les matrimoniers: les faiseurs de mariage, Études Roussillonnaises, Revue d'Histoire et d'Archéologie Méditerranéennes, XVI,1998, p.101-110.   Autres articles – Evolució demogràfica i catalanitat a la Catalunya del Nord contemporània : una reflexió actual sobre clixés i realitats, Serra d’Or, Abadia de Montserrat, 2003, p. 36-41. – La immigració dels occitans a la Catalunya moderna (s. XVI-XVIII) : el cas dels Comtats nord-catalans, Jornada catalano-occitana de Montsegur (24.06.2002), Ed. CAOC–Institut d’Estudis Occitans, automne 2003. – Antroponímia, poblament i immigració a la Catalunya del Nord moderna : presentació de la tesi doctoral el 18 d'abril 2002 al sala Font i Quer de l'Institut d'Estudis Catalans, Llengua i literatura, Revista anual de la Societat Catalana de Llengua i Literatura, 14, Institut d’Estudis Catalans, Barcelona, 2003, p.361-370. – Collaboration à l’Almanach du Catalan 2001, Editions CPE, Romorantin, 2001 : [9 chapitres : « Les Pays Catalans (1) : le Principat de Catalogne », « Les Pays Catalans (2) : le País Valencià », « Les Pays Catalans (3) : les îles Baléares », « Les Pays Catalans (4) : la "Catalogne du Nord" », « Les pays catalans (5) : Andorre, la Franja de Ponent et l'Alguer », « Histoire de la langue catalane (1) : origine, apogée et décadence (IXème -XVIIIème siècle) », « Histoire de la langue catalane (2) : Renaixença et normalisation », « Statut et usage de la langue (1) : les forces », « Statut et usage de la langue (2) : les faiblesses ». 22 petits textes « Le Saviez-Vous ? » – De la historiografia nord-catalana moderna i dels historiadors nord-catalans modernistes als anys 90, Actes del II° Congrès Internacional d'història dels Pirineus (Girona, 11-14 de novembre 1998), Girona, 1999. – Enquête sur une famille Pfau, à Sundhoffen et Colmar, Bulletin du Cercle généalogique d'Alsace, Strasbourg, 1997, p.577-579. – Diades sobre la història de l'aigua a la Catalunya-Nord. Plecs d'Història Local, 43, L'Avenç, revista d'Història, n°167, Barcelone, février 1993, p.667. – Une famille illoise au XVIIe siècle : les Nicolau, Cahiers des Amis du vieil Ille et des villages voisins, 105, Illa, 1989, p.10-11.   Publications à paraître Livres - Antroponímia, poblament i immigració a la Catalunya moderna, De la identitat patronímica als Comtats catalans (s. XVI-XVIII), Thèse de doctorat, env. 700 p. + CD-ROM, IEC, Barcelone. - Avantpassats. Généalogie des personnages fameux de la Catalogne du Nord (vol. 1 : ahir). Direction et coordination du projet. Rédacteur des généalogies et des analyses historico-généalogiques. Collaborateurs : E. Hoerner, C. Bès, G. Rajaut, F. Jampy, D. Pons. env. 150 p. - El mas del Boix de Prats de Molló (s. XIII-XIX), étude des livres de raison et de comptes de la famille Planes du mas del Boix de Prats de Molló, env. 250 p., mi-2006. - Nomenclàtor toponímic de la Catalunya del Nord, en collaboration avec Josep Moran et Joan Anton Rabella, Institut d’Estudis Catalans, Barcelone, mi-2006   Articles - Consortium familial pour affaires patrimoniales. Famille, mariage et patrimoine en Catalogne moderne : l'exemple roussillonnais», Etudes Roussillonnaises, Revue d'Histoire et d'Archéologie Méditerranéennes, tome XXII, 23 p., sept. 2006. - La fi del dialecte ? El rossellonès a principi del segle XXI, 15 p., fin 2005. - Quin català per quina llengua d’ensenyament i a ensenyar ? Reflexió sobre la llengua que s’aprèn i en el qual s’ensenya a la Catalunya del nord actual, 15 p., fin 2005. - Quelques noms de ‘fabrication locale’ : Apport à l’anthroponymie nord-catalane, Revue de Linguistique Catalane, Montpellier, 8 p., fin 2005.   Publications et travaux en cours d’investigation et de rédaction Livres - Francesc Vilar, un notari ceretà en el cor del segle XVII, fin 2006. - Els dietaris dels Ciuró de Cameles, en collab. avec J. M. Vila i M. Prat, historiens de Girona, Ed. del Trabucaire, Canet-Perpignan, 2006. - Cases del Rosselló, un món arquitectònic entre molts mons, en collab. avec J. Lugand, historien de l’art, Université de Toulouse-Le Mirail, Ed. del Trabucaire, Canet-Perpignan, 2006. env. 200-250 p.   Les travaux et mémoires de recherche 2002 – Antroponímia, poblament i immigració a la Catalunya moderna, De la identitat patronímica als Comtats catalans (s. XVI-XVIII), 4 vol. de texte, 326 p, 287 p., 338 p., 248 p.; 1 vol. d'annexes, 318 p. + 3 vol. de bases de données pour 1001 p. Thèse de doctorat. Soutenance le 11.01.2002 à l'Université de Perpignan. 1995 – Andorra : estudi sobre el terreny de Concòrdia. [Andorre. Étude sur le Terreny de Concòrdia]. Comú de Canillo (Andorre), par J. Becat, R. Sala, M. Camiade, J. Peytaví, M. Torres, M. Naudí. ICRESS, Perpignan, 1995, 224 p., cartes. Co-rédacteur de la section «Inventaire et histoire». 1992 – Repartició geogràfica dels antropònims de la muntanya nord-catalana al segle XVIII. Assaig de reconstitució i estudi d'un cens, a partir dels cònjuges de l'Alta Cerdanya, el Capcir, el Conflent, el Vallespir i els Aspres (1740-1770). Mémoire de D.E.A. d'Etudes catalanes, Université de Perpignan, 3 volumes, 216 p., 502 p. et 406 p. 1990 – Structures familiales et transmission du patrimoine dans les Comtés catalans à l'Époque moderne. Mémoire de maîtrise d'histoire, Université de Montpellier-III, 1 volume, 188 p.   Les chroniques et articles de presse Chroniqueur quotidien sur France Bleu Roussillon sur les patronymes catalans, depuis le 1er sept. 2003.   Les publications et réalisations diverses Expositions Catalunya i Occitània, Museu d’història de Catalunya, Barcelona, avril-juillet 2003. Participation à la confection de la section moderne de l’exposition (envoi de matériel, recherche d’archives, contact avec les Archives Départementales des Pyrénées-Orientales et Municipales de Perpignan), rédaction d’un article dans le catalogue.   Cartographie Les famílies nord-catalanes als Comtats catalans i el Fenolhet moderns, carte historique situant les patronymes les plus représentatifs par village, des familles nord-catalanes et « fenolhedenques » aux XVIIème et XVIIIème siècles, printemps 2003. Enquête de terrain, dir. de J. Becat, Université de Perpignan, sur les communes de Forques, Passà, Llauró, Torderes, pour la révision de la carte «série bleue» au 1:25000e Thuir-Ille 2448 OT de l'I.G.N. Recensement et normalisation cadastrale des toponymes de la commune de Forques, sous la direction de J. Becat, Université de Perpignan. Recensement et normalisation cadastrale des toponymes des communes de Terrats, Llauró, Montferrer.   E-Mail: peytavi@univ-perp.fr - Téléphone 04 68 50 25 85 Adresse professionnelle: Institut Franco-Catalan Transfrontalier, Casa dels Països Catalans, Univ - 66860 - Perpignan Cedex.
Jean Villanove, conférencier: « Histoire du Royaume de Majorque » et « De la Trêve de Dieu au Parlement Catalan et au gouvernement de la Generalitat »
à - Ribesaltes ROSSELLÓ (15-01-2021)
Conférence diaporama: « Histoire du Royaume de Majorque »   Le conférencier, Jean Villanove, allant de ville en ville, a déjà donné plus de cent conférences sur ce sujet. Il répondra à toutes les questions que vous vous posez. Comment est né le royaume de Majorque ? Quels sont les souverains ? Où résident-ils ? Quels sont leurs rapports avec Barcelone ? Jean Villanove commentera son diaporama dévoilant, en quelques dizaines de diapositives, cette prestigieuse période qui a illuminé le Roussillon, le Vallespir, le Conflent, la Cerdagne, le Capcir. Après les conquêtes catalanes en Méditerranée, Joan Villanove nous contera le développement commercial dans le nord de la mer - côté chrétien - et aussi il expliquera comment se traitaient les affaires au sud - côté musulman -. Il dira quelques mots sur deux personnages importants qui vivaient à cette époque : Arnau de Vilanova et Ramon Llull. Enfin, sachez que les rois de Majorque nous ont légué un magnifique patrimoine encore en place aujourd’hui. (Durée de la conférence : une heure et quart environ) ---------- Conférence-diaporama: « De la Trêve de Dieu au Parlement Catalan et au gouvernement de la Generalitat »   Pour trouver une solution aux problèmes sociaux, il existe deux possibilités : les armes ou la négociation. Dès le XI° siècle, en pays catalan, les gens ont pris conscience des lourdes conséquences des conflits militaires : tragiques sur le plan humain, et ruineuses sur le plan économique. Dès lors, les Catalans ont choisi la voie de la négociation. Certes, c’est la solution de la sagesse… mais elle s’avère difficile : il faut engager une conversation avec ses adversaires ! C’est ainsi l’abbé Oliba instaura la Trêve de Dieu en 1027 à Toulouges. Lors des réunions qui rassemblaient toutes les classes de la population, les Catalans se sont entraînés à l’art du compromis. Par une lente évolution et au fil du temps, ces réunions populaires sont devenues des institutions très bien organisées. Ainsi est né le Parlement Catalan : les Corts Catalanes. Plus tard, elles aboutirent à l’instauration de la Generalitat à Barcelone. Qui décidait de convoquer les assemblées ? Comment se déroulait la réunion ? Quel était le rôle du souverain ? Quel était le pouvoir de l’assemblée ? Qui rédigeait les lois écrites ? Dans toutes ces organisations, quelle était la place du Roussillon et de la Cerdagne ? Et enfin, la question que chacun se pose : que s’est-il passé après le traité des Pyrénées en 1659 ? Ceux qui connaissent les talents de Jean Villanove savent déjà que c’est un excellent moment qui s’annonce. (La conférence-diaporama dure une heure et quart)   ---- Jean Villanove 17, place de la République 66600 Rivesaltes 06.60.75.00.97 jeanvillanove@hotmail.com
Je suis Catalan!
(15-01-2021)
Je suis aussi un peu français et un peu occitan, surtout très européen et citoyen du monde, même si je me méfie souvent de ceux qui emploient ce terme. Mais par dessus tout je suis catalan car je considère que c'est mon identité catalane qui est mise en péril et je milite pour empêcher désespérément cette injustice. Je ne supporte pas les injustices.   Je pense que d'autres personnes, de part et d'autre de cette maudite frontière peuvent se retrouver dans ces propos, c'est pourquoi je les écris ici. Il y en a peut-être même en Bretagne, en Corse, en Occitanie, en Alsace, au Pays Basque ou ailleurs qui s'identifieront. C'est pourquoi je crois encore que tout n'est pas perdu et que la roue tourne.   Je pourrais l'écrire en catalan mais je crois aussi que ce sont ceux à qui on a volé leur langue, leur culture, leur histoire et donc une partie de leur identité qui ont plus besoin de me lire. Ceux qui comprennent le catalan ont déjà fait un grand pas vers la guérison.   Certains considèreront que je suis un traitre à la patrie en revendiquant de multiples identités, d'autres me trouveront trop radical, limite extrémiste. A ceux-là (et à tous) je dis:   Visca Catalunya! Visca la Terra! Visca la llibertat!   Ramon Faura i Labat, président des Angelets de la Terra
2018-2019: Actions solidaires des Angelets de la Terra pour la démocratie et la liberté
(12-03-2020)
Les actions solidaires pour la démocratie et la liberté de l’association cultuelle de Catalogne Nord « Angelets de la Terra » –autogérée et autofinancée- entre 2018 et 2019: - 19 octobre 2019 : la principale manifestation solidaire avec les catalans du sud en dehors de l’Etat espagnol (pour une fois, ce n'était pas les sud-catalans qui manifestaient) devant le Castillet à Perpignan avec 40 maires et adjoints, 2 sénateurs, 4 conseillers départementaux, 2 conseillers régionaux et 2.000 personnes selon l'Indépendant (quasiment 500 selon radio Arrels et la police...) ; - 56 actes de solidarité en collaboration 44 communes et maires de Catalogne Nord (Pyrénées-Orientales), Bretagne, Corse, Pays-Basque, Occitanie, Savoie et Alsace ; - Avril - octobre 2018 : 4 festivals en collaboration avec 4 communes avec la participation de 40 groupes de musique de tous les Pays Catalans et d'Occitània ; - Septembre 2018 : édition d’un disque avec 21 groupes de tous les Pays Catalans en solidarité avec les prisoniers politiques ; - 3 Cassolades per la Llibertat unitaires devant le Consulat d'Espagne et à Collioure avec quasiment 2000 participants, principalement des nord-catalans ; - Mai 2018 : rencontre avec les familles et amis des prisonniers politiques en Catalogne Nord qui venait pour la première fois dans l'état français ; - Décembre 2018 : concerts devant la prison de Figueres ; - Décembre 2018 : participation sur invitation à la présentation officielle du Consell per la República à Bruxelles ; - Juin 2019 : allocution lors de l'acte organisé par Poetes per la República dans les ruines d'Empúries; - Juillet 2019 : participation à la manifestation devant le Parlement européen à Strasbourg en faveur des députés européens catalans ; - Septembre 2019 : allocution à la Marxa de les Torxes à Cornellà del Llobregat ; - Octobre 2019 : Trobada per la Llibertat avec 20 poètes et musiciens catalans et occitans à Perillós, extrême nord des Pays Catalans ; - 10.000 € reversés aux familles des prisonniers et exilés politiques, ainsi qu'au Consell de la República ; - 50.000 livrets explicatifs distribués sur le processus d'autodétermination en Catalogne, accompagnés des messages de Q. Torra, C. Puigdemont, Jordi Cuixart, Sergi Lopez et Bernard Goutta ; - 10.000 affiches et 5.000 autocollants collés en faveur de la libération des prisonniers politiques ; - 7.000 visiteurs de l'exposition Visca per la Llibertat ; - 2.000 personnes ont assisté aux Concerts per la Llibertat ; - 50 photographes et 250 photos pour retracer le processus d'autodétermination de 2009 à 2019 dans l'exposition Visca per la Llibertat ; etc.
Mairies de Catalogne Nord qui ont collaboré avec les Angelets de la Terra en 2018 et 2019
(09-03-2020)
Photos souvenirs des mairies de Catalogne Nord qui ont collaboré avec les Angelets de la Terra en 2018 et 2019. 1- Prats de Molló i la Presta / Prats-de-Mollo-la-Preste2- Cervera de la Marenda / Cerbère3- Banyuls de la Marenda / Banyuls-sur-Mer4- Portbou / Port-Bou5- Vilanova de Raó / Villeneude-de-la-Raho6- Salelles / Saleilles7- Arles de Tec / Arles-sur-Tech,8- Òpol i Perellós / Opoul-Perillos9- Pesillà de la Ribera / Pézilla-la-Rivière10- Portvendres / Port-Vendres11- Estavar / Estavar12- Llívia / Llivia13- Alenyà / Alenya14- Vilafranca de Conflent / Villefranche-de-Conflent15- Jujols / Jújols16- Sant Joan de Pladecorts / Saint-Jean-Pla-de-Corts17- Morellàs i les Illes / Maureillas-las-Illas18- Els Banys i Palaldà / Amélie-les-Bains-Palalda19- Matamala / Matemale20- Sant Pere dels Forcats / Saint-Pierre-dels-Forcats21- Pontellà i Nyils / Ponteilla22- Tuïr / Thuir23- Sant Andreu / Saint-André24- Rodès / Rodès25- Cànoes / Canohès26- Sant Cebrià / Saint-Cyprien27- Sant Feliu d’Amont / Saint-Féliu-d’Amont28- Cotlliure / Collioure29- Toluges / Toulouges30- BRETAGNE : Karaez-Plougêr / Carhaix31- El Soler / Le Soler32- Perpinyà / Perpignan33- Sant Feliu d'Avall / Saint-Feliu-d’Avall34- Millars / Millas35- CORSE : Granace36- CORSE : U Lugu di Nazza / Lugo-di-Nazza37- CORSE : U Poghju di Venacu38- CORSE : Bastìa / Bastia39- Espirà de l’Aglí / Espira de l’Agly40- EUSKADI, PAYS BASQUE : Baiona / Bayonne41- BÉARN, OCCITANIE : Bilhère / Billère42- Baixàs / Baixas43- SAVOIE : Maslyi / Maxilly-sur-Léman44- ALSACE : Kolbsheim45- Font-romeu / Font-Romeu
Resultat de la recherche : {{ itemarecherchesauvegarde }}

Actualités :

Aucun resultat
{{resultatactualita.titre}}


Musiciens :

Aucun resultat
{{music.titre}} - {{music.nom}}


Photographes :

Aucun resultat
{{fotoperiodiste.titre}}


Poêtes :

Aucun resultat
{{poetes.titre}}


Villes :

Aucun resultat
{{ajuntamen.titre}} - {{ajuntamen.ville}}


Agenda :

Aucun resultat
{{agenda.titre}}