2ème Rencontre Sans Frontières: 40 mairies se réunissent à Bàscarà


Les élus présentent leurs projets lors de la 2ème Rencontre Sans Frontières à Bàscara. - Nathalie Regond Planas, maire de Sant Genís de Fontanes, et les membres de l'association porteuse du projet présentent Camí de Mar, un projet qui relie Argelers à Malgrat. - Christian Grau, maire de Cervera de la Marenda, participe au Camí de Mar et explique un projet avec Portbou. - Jordi Castellà, conseiller municipal de Canet de Mar, souhaite participer au Camí de Mar et propose de faire la route carolingienne. - Yves Escape, conseiller municipal de Pesillà de la Ribera: projet de centre d'interprétation des caves des villages catalans. - Ramon Padrós, maire de Sant Martí d'Albars: route du bétail de la Haute Cerdagne à Vilanova de la Geltrú. - Joan Llauró, conseiller municipal de Darnius: créer un outil pour rassembler et promouvoir tous les projets. - Jordi Rotllant, maire de Sant Hilari Sacalm: regrouper tout le réseau routier. - Josep Maria Tegido, conseiller municipal d'Espolla: agenda culturel Nord-Sud, promotion des musiciens de la Catalogne Nord. - Josep Agustí Faiges, conseiller municipal de La Guingueta d'Ix présente deux projets avec Baixa Cerdanya. Quarante communes du nord et du sud de la Catalogne se sont réunies à Bàscara, le 18 mai 2024. Le but est « d’effacer la frontière mentale et de travailler sur des projets communs » pour établir une relation fluide. Maires et conseillers d'une quarantaine de communes catalanes des deux côtés des Pyrénées se sont réunis à Bàscara (Alt Empordà) pour la deuxième rencontre des communes sans frontières. Organisé par l'association culturelle Angelets de la Terra, il vise à tisser des liens entre le nord et le sud de la Catalogne et à maintenir sur le long terme la relation, "renforcée par le processus indépendantiste". Le président des Angelets de la Terra, Ramon Faura, a expliqué : « Il y a un problème d'ignorance entre le nord et le sud ». Et il a ajouté que ces réunions visent à remédier à cette situation. "Nous devons effacer la frontière mentale et travailler sur des projets communs", a-t-il déclaré. L'événement a débuté avec l'inauguration de l'exposition photographique itinérante sur le processus d'autodétermination de la Catalogne. En même temps, les représentants de chaque mairie ont signé la lettre commune des municipalités catalanes, dans laquelle dix points sont convenus en faveur de l'augmentation des relations des deux côtés des Pyrénées, en plus de promouvoir la langue et la culture catalanes. "Nous avons un problème d'ignorance entre le nord et le sud et entre le sud et le nord", a déclaré Faura. "Malgré trente ans de subventions européennes pour développer les relations transfrontalières, peu de choses ont été faites", a-t-il critiqué. "Les rencontres doivent être catalanes-catalanes et non franco-espagnoles et les frontières mentales, physiques et linguistiques imposées par les Etats doivent être effacées." "L'objectif est de créer un espace commun et nous pensons qu'il faut commencer par les communes, qui sont les plus proches des gens", a-t-il ajouté. A cet effet, dans les réunions de communes sans frontières, des rencontres rapides sont organisées entre maires ou conseillers de communes ayant des aspects communs, que ce soit par volume de population ou par objectifs similaires, afin qu'ils apprennent à se connaître. "Il est important de commencer à créer une amitié, puis de penser à des projets contractuels", a expliqué Faura. « Nous avons tous beaucoup à gagner ; du nord, nous apportons des choses positives au sud et vice versa.

Il y a 1179 actualités sur Angelets de la Terra

Troisième disque du Collectif Joan Pau Giné - Angelets de la Terra (février 2012)
(27-02-2012)
En février 2012, après ses deux premières compilations, éditées le 11 septembre et le 7 novembre 2010, avec la participations d’une trentaine de groupes musicaux du département, le collectif de musiciens de Catalogne Nord pour la langue catalane édite son troisième CD avec 17 nouveaux groupes. Ce nouveau disque est un hommage à Jordi Barre qui nous a quitté il y a un an. Preuve de l’engouement pour la chanson en langue catalane, une vingtaine de groupes supplémentaires préparent dores et déjà un quatrième CD pour le mois de mai et un cinquième en septembre, en prévision d’un « CD Best Of » qui sera diffusé à 10.000 exemplaires, dans tous les Pays Catalans, par la revue spécialisée Enderrock. Aujourd’hui, il ne s’agit plus de savoir qui fait partie du collectif, mais plutôt « quel groupe en Catalogne Nord n’a toujours pas une chanson en catalan dans son répertoire ? », selon Ramon Faura. La langue catalane a de beaux jours devant-elle… (Article de Sebastià Vilanou i Poncet pour la Semaine du Roussillon)
Article sur les Angelets de la Terra de Martí Marfà Castan pour le magazine Enderrock (février 2012)
à - Barcelona - CATALUNYA SUD - Barcelonès (25-02-2012)
Chroniques nordiques : Un souffle de fraîcheur au Nord (article de Martí Marfà Castan pour le magazine Enerrock, février 2012) A Perpignan, dans le catalanisme le plus militant il régne un certain pessimisme endémique et une tristesse apparente. Il est vrai que le paysage social et historique de l'endroit ne donne sans doute pas beaucoup d'euphorie. Ce qu'on appelle la Catalogne Nord, dès que les Pyrénées sont la frontière, a été oubliée à Paris comme à Barcelone, elle a dû endurer l'aspect le plus rugueux de la liberté, de l'égalité, de la fraternité, et a exercé de vestibule périodique d'exils et de "retirades" diverses. Ce qui était autrefois la deuxième ville catalane est devenu un no man's land plongé dans une dépression économique et sociale chronique. Vu sous cet angle, le fardeau de la défaite permanente pèse et semble inéluctable pour tomber dans les vices les plus néfastes du "resistencialisme" ou dans un provincialisme folklorique de "sardana" dominical ; ou les deux cas à la fois. L'insistance "tramuntana" du Roussillon peut vous retenir chez vous des jours et des jours ; et à rester trop longtemps enfermé à la maison, on finit par se renfermé.Mais il serait injuste d'homogénéiser la description, comme la France et tous les États modernes ont tenté de le faire avec leur population. Dans le Roussillon et les départements voisins, il y a aussi d'autres souffles, ou du moins il y a des gens qui affrontent la tramuntana de façon plus détendue. Joana Serra, la jeune libraire de la légendaire Llibreria Catalana, en est un bon exemple dans le domaine de la langue écrite. Tout comme le sont DJ Raph Dumas ou la nouvelle Cobla Lafaille et leurs expériences musicales respectives qui bousculent et réactualisent la tradition "sardanistique" bien enkysté de la région. Ramon (ou Raymond) Faura, militant polyvalent et infaticable à l'origine du Collectif Joan-Pau Giné, est celui qui attaque avec force. Sous l'égide de l'association Angelets de la Terra, un ancien groupe de supporters de l'USAP, l'association rassemble différents artistes et groupes de la zone qui utilisent le catalan dans une partie ou la totalité de leur répertoire musical. Il y a quelques jours à peine, un documentaire était présenté au cinéma Castillet de Perpignan sur le collectif, qui sortira ce 25 février son troisième album collectif. Le travail de Faura - qui n'est paradoxalement pas un musicien - consiste non seulement à donner à ces groupes un projet et une diffusion partagés projet, mais il a souvent été celui qui les a convaincus de la nécessité, de l'utilité et surtout de l'actualité de chanter dans la langue des grands-parents et des gitans.Faura fait partie de ceux qui pensent que le catalan et la catalanité en Catalogne Nord doivent sortir des musées, du costume traditionnel de la "pubilla", de la signalétique de certaines rues, des marques touristiques... c'est-à-dire du « bastion folklorique » (comme le dit le valencien Joan Fuster). Et il s'engage personnellement pour investir la langue des valeurs, des sens et des usages actuels ; ici, à travers la musique, la musique d'aujourd'hui, la musique que les jeunes (et moins jeunes) écoutent, dansent, jouent et chantent. C'est pourquoi dans les trois compilations éditées par le Collectif Joan-Pau Giné on retrouve les styles les plus divers : hip-hop, chanson d'auteur, ska, electro, rock, folk, rumba, pop... Il y avait des artistes qui, avant que le persistant Faura aille les rencontrer, ignoraient presque l'existence du catalan, mais qui maintenant voient une valeur ajoutée possible pour leur création musicale. Des initiatives comme celle-ci, ainsi que d'autres que l'on découvre dans ce coin du monde quand on gratte un peu, montrent que la normalisation, la récupération ou la promotion de la langue passe essentiellement par la pratique, plutôt que par le manifeste. La valeur sociale d'une langue - comme toute autre pratique culturelle - est liée à son usage ; et son usage - en général - est inséparable de ses usages, au sens d'utilité, d'être utile et de l'être aujourd'hui. La musique est potentiellement un domaine très riche pour redécouvrir ou régénérer ses usages et usages au sens réel. Faura et le Collectif Joan-Pau Giné en attestent, tout en diffusant la scène culturelle de Catalogne Nord, à laquelle il convient une bonne dose de fraîcheur et d'idées nouvelles. Le troisième album compilation du Collectif Joan Pau Giné sera présenté aujourd'hui, samedi 25 février, dans les locaux de l'Association EX-PO (Carrer del Palau dels Reis à Majorque, 28 bis, quartier Sant Mateu, Perpignan).
Le Collectif Angelets de la Terra au cinéma Castilllet (février 2012)
à - Perpinyà ROSSELLÓ (09-02-2012)
(article de la Semaine du Roussillon) Une soirée spéciale, le jeudi 9 février 2012, pour présenter la première période du collectif de musiciens de Catalogne Nord pour la langue catalane, créé en 2010. L’objectif de ce collectif est d’ouvrir de nouveaux horizons aux musiciens du département et à la chanson en catalan. La soirée débutera par un concert avec Pascal Bizern, Chris the Cat, Joan Ortiz et Ben Gross. Puis, les Angelets de la Terra présenteront un documentaire réalisé par Richard Bantegny et Raymond Faura (sous-titré en catalan et en français) où les musiciens interviewés racontent leur itinéraire et les raisons pour les lesquelles ils ont décidé d’adhérer au projet du collectif Joan Pau Giné. Ces interviews illustreront les images des concerts de présentation du collectif en Catalogne Nord et Sud. La soirée se terminera avec un débat et un apéritif convivial en présence des artistes. Le collectif, soutenu par Gérard Jacquet (animateur radio, chanteur…), compte une quarantaine de groupes résidents en Catalogne Nord qui chantent une partie ou la totalité de leur répertoire en catalan. On peut parler d’un véritable mouvement de renouveau artistique dans ce petit bout des Pays Catalans où la culture locale était souvent réduite au folklore. L’adhésion massive des artistes locaux de tous styles musicaux (rock, rap, reggae, électro, opéra…) et de toutes origines, la majorité n’étant pas nés à Perpignan, met en avant le souhait d’intégration et d’enracinement des « Nouveaux Catalans ». Aujourd’hui, comme le souligne Ramon Faura, coordinateur du collectif, « la question n’est plus qui est membre du collectif, mais plutôt qui ne l’est pas encore ». En valorisant la langue autochtone, les artistes veulent revendiquer une particularité et un héritage qu’ils ont pris sans demander la permission car peu de personnes semblaient en capacité de leur léguer. Le résultat est surprenant par sa diversité de propositions et son originalité. Venez le découvrir au cinéma Castillet de Perpignan, le jeudi 9 février, à 19h (tarif: 4,5 euros). Il y aura un débat, un apéritif et un mini concert avec les musiciens du collectif.
Les Angelets de la Terra dans magazine de voyage "Échappées Belles" sur France 5 (novembre 2011)
à - Salses ROSSELLÓ (12-11-2011)
Le magazine de voyage "Échappées Belles" de France 5 a réalisé une émission spéciale "Pyrénées-Orientales, terre catalane" dans laquelle sont détaillés les tradition culinaires et folkloriques du territoire. Enric Balaguer, qui travaillait à la Casa de la Generalitat de Perpignan, à orienté l'équipe d'Échappées Belles vers le collectif de musiciens des Angelets de la Terra. Nous avons donc organisé un concert au Portail à Roulettes de Salses avec plusieurs groupes du collectif. Le fait que notre projet soit autour de la création artistique en langue catalane a enrichi l'émission qui est passé d'un contenu folklorique à un contenu plus politique mettant en évidence la situation linguistique de la Catalogne.
Reportage Viure al País - France 3 : concert Col.lectiu Angelets de la Terra à l'Anthropo (octobre 2011)
à - Perpinyà ROSSELLÓ (10-10-2011)
Les musiciens de Catalogne Nord se sont regroupés pour valoriser la langue séculaire de leur pays. Ce projet a intéressé les journalistes de France Télévision qui souhaitent montrer le travail réalisé par ces Catalans du Nord. Le collectif Joan Pau Giné symbolise la diversité nord-catalane avec des musiciens d'origine anglaise, berbère, napolitaine, ivoirienne, occitane et haïtienne, unis par la chanson en catalan. Deux reportages ont été réalisé pour présenter ce projet porté par l'association culturelle des Angelets de la Terra. L'émission «Echappées Belles (France 5) a filmé le concert de Llamp te Frigui (folk, rock) et Zompa (ska) au Portail à Roulettes de Salses. Viure al País (France 3) a réalisé ce reportage sur le collectif -ici vous pouvez en visionner un court extrait-, le lundi 10 octobre 2011, à l'Asso EX-PO (Anthropo), lors d'un concert avec Benquebufa (rock), Chris the Cat (blues), Joan Ortiz (folk), Norha (électro), Rodney (cantautor) et Llamp te Frigui.
Concert du Collectif Angelets de la Terra à Granollers
à - Granollers CATALUNYA SUD (08-10-2011)
Le Collectif Joan Pau Giné invité au CCA - Cycle de Chansons et d'Auteurs de Granollers organisé par le Casal Popular l'Esquerda. Conférence-débat avec le Collectif Joan Pau Giné à 19h à la Casa de Cultura. Après une conférence où nous connaîtrons le projet du collectif, nous recevrons deux groupes du collectif : Llamp Te Frigui et Ben Gross. Dans le but de redynamiser la création musicale en langue catalane en Catalogne Nord, le Collectif Joan Pau Giné voit le jour en 2010 (Collectif Angelets de la Terra depuis 2014).
Descobrir Catalunya: Trobada del Canigó 2011
à - Vernet CONFLENT (19-06-2011)
Dans le cadre de leur projet “Descobrir Catalunya”, les Angelets de la Terra ont organisé un bus avec une cinquantaine de perpignanais de toutes origines et de tout âges pour leur faire découvrir la tradition de la Sant Joan, fête des Pays Catalans.
Concert Collectif Angelets de la Terra à la Festa de la Diversitat de Sabadell (avril 2011)
à - Sabadell CATALUNYA SUD (28-04-2011)
Découvrez la musique de Catalogne Nord (article dans Directe.cat) Ce mois d'avril 2011, il y aura deux occasions au Principauté de découvrir les nouvelles propositions musicales de la Catalogne Nord. Coïncidant avec la Sant Jordi, le samedi 23 avril, à 22h, dans la salle Cam Bernades de Santa Perpètua de Mogoda, co-organisé par la plateforme Tercera Via, aura lieu un concert du collectif : Ben Gross (auteur-compositeur-interprète ), Joan Orti (folk) et Zompa (ska). Quelques jours plus tard, du 28 au 30 avril, dans le cadre du Festa de la Diversitat de Sabadell, Nanou Planes (auteur-compositrice-interprète), Lili Baba (métissé), Llamp te Frigui (folk-rock) et Samir (oriental). La musique est l'un des domaines où l'unité de la langue catalane est la plus évidente. Il ne laisse ni place ni espace aux discours mal illustrés des "blavers" et renforce chez les habitants des Pays Catalans la certitude de faire partie d'un espace culturel et communicatif commun. Aucun artiste catalan de Salses à Guardamar et de Fraga à Maó ne renoncerait à ce marché partagé par 13,5 millions de personnes. Ainsi, la circulation des propositions musicales en langue catalane entre les différents territoires des Pays Catalans se fait naturellement malgré les situations d'insularité, d'oubli médiatique et d'entraves politiques. Seulement dans le cas de la Catalogne du Nord, la frontière administrative qui la sépare du reste du pays s'est révélée être un obstacle majeur à la diffusion de ses artistes. Les propositions des comtés du nord qui ont atteint le sud l'ont fait au compte-gouttes et étalées dans le temps. Dans les années 70, la réplique du mouvement Nova Cançó avec des figures telles que Jordi Barre, Pere Figueres, Toni Montañé et Teresa Rebull est devenue connue, et déjà dans les années 90, les gens entendaient des noms comme Blues de Picolat, les rumbers Tekameli ou Gérard Jacquet, qui sillonne toute la Principauté en 1999 avec une tournée à trois avec Roger Mas et Canimas, puis une maison de disques à Barcelone. Avant tout, Pascal Comelade a été le plus grand représentant de la musique du nord de la Catalogne, puisqu'il a pris son envol en Principauté à la suite d'une œuvre comme L'Argot du Bruit (1998) où il a collaboré avec une figure internationale comme PJ Harvey, ainsi que le guitariste Toti Soler et le poète Enric Casasses. Récemment, DJ Raph Dumas a fait son apparition, avec un disque de musique instrumentale, où il combine des morceaux traditionnels tels que "Canigó Mountains" avec des versions de White Stripes, passées au crible de la musique cobla et de l'électronique, et qu'il a déjà inauguré une collaboration avec le barcelonais Guillamino que l'on a pu voir il y a quelques semaines à l'Aplec Modernista del Barcelonès. Conscients de cette faible pénétration de la musique made in the north, et dans le but de pallier cette situation d'ignorance, les musiciens eux-mêmes ont décidé de s'allier. En 2010, naît le groupe Joan Pau Giné qui, bien que prenant le nom de l'auteur-compositeur-interprète originaire de Bages de Rosselló, décédé en 1993, rassemble toute la diversité musicale du territoire, avec une trentaine de membres représentant des manifestations aussi variées que l'opéra ou le hardcore, en passant par la chanson, le rock, le blues, la rumba ou la musique électronique. Le projet a été conçu non seulement pour accueillir les créateurs de l'expression catalane, mais aussi pour tous les artistes locaux qui se sentent catalans, mettant ainsi en valeur la diversité linguistique et les origines nationales de ses membres. Le Collectif Joan Pau Giné comprend des musiciens d'Italie, d'Algérie, de Bretagne, d'Angleterre et d'Haïti, dont certains ont été encouragés à enregistrer pour la première fois en catalan, comme le berbère Samir Mouhoubi et les rumbers Sabor de Perpinyà.
Concert Collectif Angelets de la Terra dans la salle Cam Bernades de Santa Perpètua de Mogoda (avril 2011)
à - Santa Perpètua de Mogoda CATALUNYA SUD (23-04-2011)
Découvrez la musique de Catalogne Nord (article dans Directe.cat) Ce mois d'avril 2011, il y aura deux occasions au Principauté de découvrir les nouvelles propositions musicales de la Catalogne Nord. Coïncidant avec la Sant Jordi, le samedi 23 avril, à 22h, dans la salle Cam Bernades de Santa Perpètua de Mogoda, co-organisé par la plateforme Tercera Via, aura lieu un concert du collectif : Ben Gross (auteur-compositeur-interprète ), Joan Orti (folk) et Zompa (ska). Quelques jours plus tard, du 28 au 30 avril, dans le cadre du "Festival de la Diversitat" à Sabadell, Nanou Planes (auteur-compositrice-interprète), Lili Baba (métissé), Llamp te Frigui (folk-rock) et Samir (oriental). La musique est l'un des domaines où l'unité de la langue catalane est la plus évidente. Il ne laisse ni place ni espace aux discours mal illustrés des "blavers" et renforce chez les habitants des Pays Catalans la certitude de faire partie d'un espace culturel et communicatif commun. Aucun artiste catalan de Salses à Guardamar et de Fraga à Maó ne renoncerait à ce marché partagé par 13,5 millions de personnes. Ainsi, la circulation des propositions musicales en langue catalane entre les différents territoires des Pays Catalans se fait naturellement malgré les situations d'insularité, d'oubli médiatique et d'entraves politiques. Seulement dans le cas de la Catalogne du Nord, la frontière administrative qui la sépare du reste du pays s'est révélée être un obstacle majeur à la diffusion de ses artistes. Les propositions des comtés du nord qui ont atteint le sud l'ont fait au compte-gouttes et étalées dans le temps. Dans les années 70, la réplique du mouvement Nova Cançó avec des figures telles que Jordi Barre, Pere Figueres, Toni Montañé et Teresa Rebull est devenue connue, et déjà dans les années 90, les gens entendaient des noms comme Blues de Picolat, les rumbers Tekameli ou Gérard Jacquet, qui sillonne toute la Principauté en 1999 avec une tournée à trois avec Roger Mas et Canimas, puis une maison de disques à Barcelone. Avant tout, Pascal Comelade a été le plus grand représentant de la musique du nord de la Catalogne, puisqu'il a pris son envol en Principauté à la suite d'une œuvre comme L'Argot du Bruit (1998) où il a collaboré avec une figure internationale comme PJ Harvey, ainsi que le guitariste Toti Soler et le poète Enric Casasses. Récemment, DJ Raph Dumas a fait son apparition, avec un disque de musique instrumentale, où il combine des morceaux traditionnels tels que "Canigó Mountains" avec des versions de White Stripes, passées au crible de la musique cobla et de l'électronique, et qu'il a déjà inauguré une collaboration avec le barcelonais Guillamino que l'on a pu voir il y a quelques semaines à l'Aplec Modernista del Barcelonès. Conscients de cette faible pénétration de la musique made in the north, et dans le but de pallier cette situation d'ignorance, les musiciens eux-mêmes ont décidé de s'allier. En 2010, naît le groupe Joan Pau Giné qui, bien que prenant le nom de l'auteur-compositeur-interprète originaire de Bages de Rosselló, décédé en 1993, rassemble toute la diversité musicale du territoire, avec une trentaine de membres représentant des manifestations aussi variées que l'opéra ou le hardcore, en passant par la chanson, le rock, le blues, la rumba ou la musique électronique. Le projet a été conçu non seulement pour accueillir les créateurs de l'expression catalane, mais aussi pour tous les artistes locaux qui se sentent catalans, mettant ainsi en valeur la diversité linguistique et les origines nationales de ses membres. Le Collectif Joan Pau Giné comprend des musiciens d'Italie, d'Algérie, de Bretagne, d'Angleterre et d'Haïti, dont certains ont été encouragés à enregistrer pour la première fois en catalan, comme le berbère Samir Mouhoubi et les rumbers Sabor de Perpinyà.
Premier festival du collectif de musiciens pour la langue des Angelets de la Terra à Ille-sur-Têt les 18 et 19 février 2011
à - Illa ROSSELLÓ (18-02-2011)
Le Collectif Joan Pau Giné (qui deviendra le Collectif Angelets de la Terra, en 2014) de musiciens pour la langue catalane en Catalogne Nord a été présenté à La Fabrica d'Ille-sur-Têt. Une quinzaine de groupes ont présenté leur répertoire en catalan, dans le cadre de la 5ème édition de la Setmana per la Llengua, organisée dans plusieurs communes de Catalogne Nord par les Angelets de la Terra, du 12 au 19 février 2011. En Catalogne Nord, l'évolution de la musique en catalan semblait s'être arrêtée depuis le boum Nova Cançó, dans les années 70-80. Malgré le constat d'une situation de "mort clinique" d'une chanson catalane folklorisée, dévalorisée par le grand public et les organisateurs de concerts, quelques musiciens ont décidé de créer un collectif. A la suite de la Setmana per la Llengua 2010 et de la réflexion autour de la création artistique en catalan initiée par les Angelets de la Terra, il semblait nécessaire de se mobiliser. Ce collectif veut promouvoir la langue et s'inspirer des groupes festifs du reste des Pays Catalans qui se sont également organisés en collectifs. Le nom de "Col.lectiu Joan Pau Giné" a pour objectif de s'inscrire dans la continuité du message humaniste et universel de l'auteur-compositeur-interprète de Bages, trop peu valorisé même par ceux qui se revendiquent les détenteurs de la catalanité. En quelques mois, le projet est un succès et s'ouvre peu à peu à tous les musiciens nord-catalans. La plupart du temps, ces chanteurs ne parlaient pas et n'osaient pas chanter en catalan mais, comme tous les Catalans du Nord, ils avaient la «catalanité» en eux, chacun à sa façon. La proposition du Collectif a été l'étincelle pour raviver le désir de revendiquer leur différence, comme une valeur ajoutée. Maintenant, les musiciebs du collectif veulent faire passer leur message dans le monde entier pour crier haut et fort que la langue et l'identité de ce territoire ne sont pas mortes. Au moment de ce festival à Ille-sur-Têt, il y a déjà déjà une trentaine de groupes qui composent le collectif. Des groupes habitués à se produire sur des scènes locales et au-delà de l'Albère et des Corbières: Llamp te Frigui, AOC, Béa, Tekameli, P18 Live Machine, Samir, Lili Baba, Ben Gross , Blues de Picolat, 100 grammes de Têtes, Sabor de Perpinyà, etc. Il est important de souligner la diversité linguistique et le métissage culturel de ce collectif. Il porte une culture catalane ouverte sur le monde, avec des musiciens de Sicile, Kabylie, Campanie, Bretagne, Angleterre, Haïti, etc. La diversité musicale est aussi une originalité de ce collectif. Reggae, salsa, opéra, ska, a cappella, blues, rap, hardcore, rumba catalane, groupes électro latino, etc. sont les différents styles de ces groupes alors que souvent, en Catalogne Nord, on limite la musique en catalan à la sardane et aux havaneres. Ce projet musical festif et de qualité présenté par le collectif montre que les nouveaux arrivants, les "afegits" (ajoutés), permettent à notre culture d'évoluer et de se renouveler, comme c'est le cas pour toutes les cultures vivantes. Samir Mouhoubi a enregistré la moitié des chansons des deux premiers disques collectifs chez Ramon Faura -coordinateur de la Setmana per la Llengua et président des Angelets de la Terra - à deux pas de la Place Catalogne de Perpinyà. Samir est Kabyle et il s'est identifié aux revendications des Catalans. C'est pour cette raison qu'il a voulu interpréter "L'Estaca" (disque 1), en kabyle et en catalan, ainsi que "Els Segadors" (disque 2). Il faut souligner que Sabor de Perpinyà, groupe de salsa composé de gitans de Saint-Jacques à Perpinyà, a enregistré pour la première fois une chanson en catalan (leur langue maternelle), alors que la Casa Musicale ne les avaient jamais motivés à le faire. Dans l'attente d'une réelle volonté politique en faveur de la langue catalane, les Angelets de la Terra se substituent donc aux "professionnels de la culture locale" pour qui local ne rime pas encore avec catalan. Tom Darnal, membre du Collectif, ancien claviériste et graphiste de la Mano Negra, s'intéressait à la langue catalane par le biais de sa fille élève de la Bressola. Chris the Cat, d'origine occitane, dont la fille est également à la Bressola, s'est lancé dans la chanson en catalan aidé par Christian Martinez, directeur du collège Comte Guifré. La transmission s'est donc parfois inversée, des enfant vers les parents, dans ce petit territoire oublié par les Français qui nous considèrent souvent comme des espagnols ou presque et par des Catalans du Sud qui nous définissent parfois comme des « gavatxos », terme péjoratif pour désigner les français. Nous verrons si nos musiciens ont plus de reconnaissances, en réussissant à affirmer qui nous sommes, dans toute notre complexité de frontaliers mais sans complexes.
Resultat de la recherche : {{ itemarecherchesauvegarde }}

Actualités :

Aucun resultat
{{resultatactualita.titre}}


Musiciens :

Aucun resultat
{{music.titre}} - {{music.nom}}


Photographes :

Aucun resultat
{{fotoperiodiste.titre}}


Poêtes :

Aucun resultat
{{poetes.titre}}


Villes :

Aucun resultat
{{ajuntamen.titre}} - {{ajuntamen.ville}}


Agenda :

Aucun resultat
{{agenda.titre}}