2ème Rencontre Sans Frontières: 40 mairies se réunissent à Bàscarà


Les élus présentent leurs projets lors de la 2ème Rencontre Sans Frontières à Bàscara. - Nathalie Regond Planas, maire de Sant Genís de Fontanes, et les membres de l'association porteuse du projet présentent Camí de Mar, un projet qui relie Argelers à Malgrat. - Christian Grau, maire de Cervera de la Marenda, participe au Camí de Mar et explique un projet avec Portbou. - Jordi Castellà, conseiller municipal de Canet de Mar, souhaite participer au Camí de Mar et propose de faire la route carolingienne. - Yves Escape, conseiller municipal de Pesillà de la Ribera: projet de centre d'interprétation des caves des villages catalans. - Ramon Padrós, maire de Sant Martí d'Albars: route du bétail de la Haute Cerdagne à Vilanova de la Geltrú. - Joan Llauró, conseiller municipal de Darnius: créer un outil pour rassembler et promouvoir tous les projets. - Jordi Rotllant, maire de Sant Hilari Sacalm: regrouper tout le réseau routier. - Josep Maria Tegido, conseiller municipal d'Espolla: agenda culturel Nord-Sud, promotion des musiciens de la Catalogne Nord. - Josep Agustí Faiges, conseiller municipal de La Guingueta d'Ix présente deux projets avec Baixa Cerdanya. Quarante communes du nord et du sud de la Catalogne se sont réunies à Bàscara, le 18 mai 2024. Le but est « d’effacer la frontière mentale et de travailler sur des projets communs » pour établir une relation fluide. Maires et conseillers d'une quarantaine de communes catalanes des deux côtés des Pyrénées se sont réunis à Bàscara (Alt Empordà) pour la deuxième rencontre des communes sans frontières. Organisé par l'association culturelle Angelets de la Terra, il vise à tisser des liens entre le nord et le sud de la Catalogne et à maintenir sur le long terme la relation, "renforcée par le processus indépendantiste". Le président des Angelets de la Terra, Ramon Faura, a expliqué : « Il y a un problème d'ignorance entre le nord et le sud ». Et il a ajouté que ces réunions visent à remédier à cette situation. "Nous devons effacer la frontière mentale et travailler sur des projets communs", a-t-il déclaré. L'événement a débuté avec l'inauguration de l'exposition photographique itinérante sur le processus d'autodétermination de la Catalogne. En même temps, les représentants de chaque mairie ont signé la lettre commune des municipalités catalanes, dans laquelle dix points sont convenus en faveur de l'augmentation des relations des deux côtés des Pyrénées, en plus de promouvoir la langue et la culture catalanes. "Nous avons un problème d'ignorance entre le nord et le sud et entre le sud et le nord", a déclaré Faura. "Malgré trente ans de subventions européennes pour développer les relations transfrontalières, peu de choses ont été faites", a-t-il critiqué. "Les rencontres doivent être catalanes-catalanes et non franco-espagnoles et les frontières mentales, physiques et linguistiques imposées par les Etats doivent être effacées." "L'objectif est de créer un espace commun et nous pensons qu'il faut commencer par les communes, qui sont les plus proches des gens", a-t-il ajouté. A cet effet, dans les réunions de communes sans frontières, des rencontres rapides sont organisées entre maires ou conseillers de communes ayant des aspects communs, que ce soit par volume de population ou par objectifs similaires, afin qu'ils apprennent à se connaître. "Il est important de commencer à créer une amitié, puis de penser à des projets contractuels", a expliqué Faura. « Nous avons tous beaucoup à gagner ; du nord, nous apportons des choses positives au sud et vice versa.

Il y a 1195 actualités sur Angelets de la Terra

Les Goigs dels ous (15, 16 avril 2022 à Ille-sur-Têt)
à - Illa ROSSELLÓ (14-04-2022)
Les Goigs dels Ous littéralement joie des œufs » (l’œuf symbolisant la naissance et la résurrection) sont des chants catalans originellement liturgiques entonnés de maison en maison durant les fêtes de Pâques. Datant du Moyen-Age (XIIeme siècle), le XVIè siècle voit apparaître des chants plus populaires sur des thèmes de la vie de tous les jours venant se greffer aux chants religieux originels. Au centre des traditions Catalanes, ces chants sont encore interprétés dans les Pyrénées Orientales  et cette tradition perdure particulièrement à Ille sur Têt où un groupe local d’environ 40 choristes et de 5 ou 6 musiciens exclusivement composé d’hommes en sont les fervents gardiens. La tradition veut qu’en échange des messages de bonheur que portent les cantiques des Goigs dels Ous, les chanteurs de goigs et cantarelles reçoivent dans leur cistella (panier d'osier à anse que porte le célibataire du groupe) les produits du terroir : œufs, vins, charcuterie et autres victuailles qu’ils partageront ensemble et avec lesquels ils pourront confectionner l’omelette pascale.  
Goig dels ous et Gegants 2022 à Villefranche-de-Conflent
(13-04-2022)
Les géants sont de retour pour les fêtes de Pâques à Villefranche-de-Conflent ! Le rendez-vous est donné en Conflent, cette belle région naturelle et historique catalane, où sont maintenues farouchement les traditionnelles festivités pascales. Demandez le programme : Samedi 16 avril à 16h : « Goig dels ous de xocolata » avec Les Ephémères de Vilafranca et Els Clairanencs (Faubourg et Placette). Dimanche 17 avril : défilé des géants à 11h et 15h30, placette puis rues. Lundi 18 avril : aplec de Notre Dame de Vie, la messe à 10h30 sera célébrée par le Père Paul de l’abbaye de Saint-Martin du Canigou. (Attention, environ 40 minutes de marche pour accéder à la chapelle). Pour s’y rendre à pied, sortir de Villefranche par la Porte d’Espagne en direction de Mont-Louis, traverser le pont puis le faubourg, longer la RN116 et traverser le passage à niveau du Train Jaune puis au bout de 50 mètres prendre à droite au niveau de l’oratoire en marbre rose, où le sentier démarre. Prévoir son eau. Et toujours, lundi 18 avril à 16h : divers chœurs à l’église, sans oublier les forains présents les 3 jours Porte d’Espagne.
Goig dels ous à Sorède
à - Sureda ROSSELLÓ (12-04-2022)
Goig dels ous - Ensemble chantons la tradition pascale.Chantée le Jeudi 14 et Samedi 16 avril, donc la veille de Pâque, par des groupes de jeunes, et moins jeunes, qui parcourent les rues des villages et arpentent la campagne, d'un mas à l'autre, ces aubades tirent leur motivation essentielle de la quête des œufs, symboles de la Création, sources de toute forme et de toute idée de Vie...Le Dimanche 17 avril nous chanterons pour les absents de leur domicile le 14 et 16 avril, à 10h30 sur la place de la République. Le dernier chant sera donné à l'intérieur (ou sur la placette) de la Chapelle de Notre Dame du Château, le Lundi de Pâques vers 12h. Apportez votre matériel pique-nique complet ainsi que vos victuailles!L'omelettes au Club Amitié Loisir le 19 avril à 12h.
Goig dels Ous 2022 à Amélie-les-Bains
(12-04-2022)
Les Goigs dels Ous : « joie des œufs », sont des chants catalans pour la plupart qui étaient chantés de maison en maison la veille de Pâques. l'« hymne » pascal des Goigs dels Ous résonnera à nouveau dans les rues de notre ville. Ces chants mi religieux, mi profanes apportent la joie, celle de la Résurrection chrétienne mais aussi celle du printemps au renouveau prometteur. En échange de ces messages de bonheur, les chanteurs de Goigs et cantarelles recevront dans leur cistella (panier d'osier à anse) les produits du terroir : œufs, vins, charcuterie et autres victuailles qu’ils partageront ensemble. Retrouvez-les : - Jeudi 14 avril Vers 18h00 à la résidence Gorgeon puis vers Can Cliquettes, rue de Cerdagne et rue des Cèdres - Samedi 16 avril Vers 10h00 devant les Thermes puis en centre-ville A partir de 16H00 à Palalda et Super-Amélie. Si le cœur vous en dit, venez chanter avec eux, vous serez les bienvenus. Les Goigs vous donnent d'ores et déjà rendez-vous, comme tous les ans, le lundi de Pâques à la chapelle Santa Engracia.
Goig dels Ous 2022 à Saint-Hippolyte
à - Sant Hipòlit de la Salanca ROSSELLÓ (12-04-2022)
Après de longs mois d’isolement en raison de la crise sanitaire, dernièrement, l’association  « Els Apis Catalans » a organisé un repas de retrouvailles conviviales regroupant bénévoles, adhérents et sympathisants qui a été suivi d’un concert de chansons catalanes bien orchestrées par le groupe des « Cantaires Catalans ». A cette occasion le président Michel Cassany a remercié la municipalité pour son soutien et tous les bénévoles qui permettent d’assurer les différentes activités de l’association : Hélène et Raymond qui animent les cours de catalan, Bernard pour les cours de sardanes, Gilbert pour les randonnées, les membres de la colla gegantera avec Denis et Sylvain en tant que porteurs, Reine et Hélène pour les capgrossos, Marc et les enfants pour les gegantons Hipolit et Patufet ainsi que les personnes qui assurent la manutention et la sécurité. Il a ensuite précisé des dates des prochains rendez-vous : le vendredi 15 avril fabrication des bunyetes au local de l’association, le samedi 16 avril vente des bunyetes de 9h à 10h sur la place de la République et de 10h30 à 11h 30 Goigs Dels Ous sur la place de la République, rue des commerçants et devant la mairie, le dimanche 17 avril  trobada gegantera à Villefranche de Conflent, le lundi 18 avril omelette à Juhègues.
Mosset participe à la deuxième édition du Livre Blanc de Catalogne Nord
à - Mosset CONFLENT (11-04-2022)
Nous menons diverses actions pour la signalétique de nos rues en catalan du Conflent. Nous organisons les fêtes de la Sant Joan, de la Sant Jordi, la Festa Major (15 Aout), Fête du Patrimoine et de la Catalanité (3ème semaine juin). Mosset la Catalane, associée au territoire naturel « Madres - Coronat », écrin d’exception pour une extraordinaire biodiversité et une exceptionnelle richesse faunistique et floristique. C'est aussi un village médiéval fortifié, ancienne ville frontière des Royaumes d’Aragon et de France, au patrimoine bâti et architectural riche : château, enceinte fortifiée, portes, Tour à signaux de Mascarda, ruelles étroites, la LLotja, la Casa del Jutge, le grenier à blé, l’Hopital, fontaines et lavoirs, moulins, forges et martinet, Eglise St Julien, Eglise Ste Baselisse son clocher et son pin, La Capelleta, Corbiac, el Monastir. Commune riche de son dynamisme économique rural (élevage de Rosé et Vedell des Pyrénées, arboriculture, agriculture, artisans, …), de son tourisme vert (gites, randonnées, sentier des 5 sens, Pic Madres, Rossello, Dormidor,…), de sa vie associative et culturelle foisonnante (Tour des Parfums, Els Pastorets de Mosset, Opéra Mosset, Mosset Ara i Sempre, La Coume, Amicale St Julien, Grandir avec les Livres, Atelier Autonome du Livre, Merveilles Végétales, Aux Folies Vergères ….), et ville ouverte sur le monde avec ses nouveaux arrivants.   Christian TRIADO, alcalde/batlle (maire) Henri PAYRI, segon tinent (2ème adjoint)
Paul Molac écrit un éditorial pour le Llibre Blanc de Catalunya Nord
(11-04-2022)
(Ce texte est la contribution du député breton Paul Molac à la réflexion menée par les Angelets de la Terra en faveur des langues dites « régionales ». Un des éditoriaux du deuxième Llibre Blanc de Catalunya Nord sera rédigé par Pau Molac.)   Langues régionales – Quelles perspectives Le linguiste Bernard Cerquiglini dénombre 75 langues différentes en France. Leurs situations sont aussi disparates, certaines ne sont pas écrites, d'autres sont enseignées, certaines ont un statut très protecteur quand elles débordent les frontières. Cependant, elles ont une chose en commun, selon l’UNESCO, la totalité d’entre elles, sauf le basque, sont considérées en grand danger d’extinction. On constate même dans de très nombreux territoires que ce déclin est en réalité extrêmement rapide et peut se schématiser de la manière suivante pour les nouvelles générations d’adultes : pour une large partie de la population, leurs grands-parents parlaient breton couramment, leurs parents pouvaient comprendre une conversation dans cette langue et les enfants aujourd’hui ne connaissent plus que quelques mots. Ce déclin ne doit rien au hasard. Il est le fruit d'une politique menée constamment depuis le début du XIX° par les autorités françaises pour éradiquer ces langues. Le français est la seule langue officielle, la seule langue de l'enseignement, de l'administration et devient la seule langue de communication. Si une politique publique est responsable du déclin des langues de France, d'autres politiques publiques d’ampleur peuvent permettre à ce jour d’inverser la tendance, et de maintenir l’usage de la langue dans la sphère publique comme privée. Or, nos langues sont nos vies. Elles traduisent ce que nous sommes. Un héritage des aïeux, qui permet de nous définir et de nous identifier au sein d’une communauté. Loin de créer une quelconque forme de séparatisme que les tenants de l’unicité du peuple et de la langue ne cessent de mettre en exergue, cela permet de renforcer une cohésion qui permet une ouverture sur notre propre culture, notre propre réalité. Comment se définir et se projeter dans ce monde de plus en plus globalisé sans savoir qui on est ? Certains ignorent même la signification de leur nom, du nom du village où ils habitent. Connaître sa langue régionale c'est aussi ne pas être un ignorant de son propre pays. Si ces politiques publiques, incitatives d'aujourd’hui, doivent concerner l’ensemble des acteurs, des collectivités territoriales jusqu’à l’Etat, en passant par les Universités, c’est avant tout le secteur de l’enseignement qui est primordial. Il permet de recréer des locuteurs d’une langue qui n’est pourtant plus leur langue maternelle. Or, si nous pouvons constater certaines améliorations en la matière, elles sont loin d’être suffisantes. La faute à une opposition de principe au sein de la techno-structure du Ministère de l’Education nationale et du Ministre lui-même, mais aussi d’un manque singulier de moyens alloués à l’enseignement en langues dites régionales. Pourtant, Comment mieux faire apprendre les langues dans un monde polyglotte ? Comment développer les mécanismes du cerveau pour développer les connaissances et l'abstraction ? Autant de questions auxquelles, l'enseignement bilingue, avec une langue régionale, apporte des réponses. Les revendications et actions des militants portent peu à peu leurs fruits et parviennent à faire monter le rapport de force en notre faveur. Mais ce que j’ai pu constater lors de l’examen de la loi sur les langues régionales l’an passé, c’est l’incroyable basculement de l’opinion publique. Cela a pu se percevoir à travers le traitement médiatique, qui a été totalement différent entre la première et la deuxième lecture du texte à l’Assemblée nationale. Cela s’est fortement ressenti auprès de mes collègues parlementaires. Là où les langues régionales constituaient auparavant un vague sujet d’attention dans l’opinion, elles sont devenues un sujet majeur de défense du patrimoine immatériel. Je pourrais ajouter d'autres exemples. L'affaire des signes diacritiques est aussi assez emblématique. Si la technocratie d’État, représentée par le Conseil constitutionnel a fait de la résistance en interdisant les signes diacritiques, le peuple lui ne comprend plus cette attitude. Sa réaction est exprimée de façon claire et je l'ai souvent entendu : « L’administration n'a pas autre chose à faire que de nous emmerder avec ces questions ». Enfin, dans certaines régions, la question des langues régionales a été un thème de campagne des dernières élections régionales. On peut donc penser aujourd’hui, même si la situation reste très fragile et que la mobilisation ne doit pas cesser, que la courbe des locuteurs de certaines langues de France peut s’inverser. Comme je l’indiquais donc, le fait majeur qui s’est produit en 2021, au-delà du vote de la loi relative aux langues régionales et de l’opposition frontale du Ministre Blanquer que l’on a pu voir, c’est bien la bascule de l’opinion publique en la matière. Tout d’un coup, les médias hexagonaux ont commencé à évoquer ces sujets, et les rédactions parisiennes, souvent bien mal pourvues de connaisseurs sur le sujet, ont alerté leurs correspondants régionaux. Le Monde, Libération, Le Figaro ont tous traité le sujet avec sérieux et sont allés bien plus loin que les brèves auxquelles nous étions habitués. Les radios et télévisions ont également relaté cette inquiétude en évitant de tomber dans le piège de la revendication des ploucs ou du combat d’arrière-garde que nous avions pu entendre auparavant. Et que dire de la ligne éditoriale de notre presse quotidienne régionale. Si en effet, il s’agissait de médias plus enclins habituellement à défendre la cause des langues régionales et à traiter le sujet de manière approfondie, j’ai été profondément surpris de l’ampleur que le sujet a pu avoir dans certaines colonnes. Dans Le Télégramme, Le Courrier Picard ou Ouest-France, le vote de la loi s’est affiché en une des quotidiens dés le lendemain. Et à travers ce traitement médiatique, c’est véritablement l’opinion publique qui s’est emparée du sujet, là où d'habitude une majorité silencieuse voyait les choses d’un œil très distant et peu intéressé. Il faut dire tout de même que nos adversaires nous ont un petit peu aidé en la matière. Rappelons-nous : lors de l’examen du texte en première lecture en février 2020, les députés de la majorité adoptent le texte, mais le vident en partie de sa substance en retirant l’ensemble des articles relatifs à l’enseignement. La pression du Gouvernement représenté ce jour là par Jean-Michel Blanquer était trop forte. La loi comportait cependant quelques avancées notables. L'inscription des Langues régionales dans le code du patrimoine avec une obligation pour l’État et les collectivités locales de procéder à leur préservation. La sécurisation de l'affichage bilingue en particulier routier. La modification de la loi Toubon pour que celle-ci ne s'oppose plus à l'usage des langues régionales. Enfin, l'acceptation des signes diacritiques dans l'Etat civil. L'attitude des sénateurs a aussi été déterminante. Ils décidèrent non seulement de voter conforme tout ce qui venait de l'Assemblée, mais surtout ils réintroduisirent des dispositions majeures concernant l'enseignement, comme l’autorisation de l’enseignement par immersion, l’instauration du forfait scolaire pour les écoles associatives ou la généralisation de l’offre d’enseignement en langue régionale. Si le Ministre Blanquer ne s’attendait pas à pareille attitude de la part de la chambre haute, il ne pouvait s’attendre non plus au vote historique de cette loi avec l’ensemble des avancées réintroduites au Sénat. Par 247 voix contre 74, les députés ont définitivement entériné le texte par une écrasante majorité et ce contre l’avis du Gouvernement. Les députés de la majorité ont préféré en l’espèce suivre leur propre conviction, conforme à leur terre d’élection, plutôt que de répondre aux injonctions gouvernementales et celles de leur groupe. Voilà une avancée historique. Et c’est bien le conservatisme du ministre Blanquer, bien aidé par le Conseil constitutionnel, au terme d'une forfaiture politico-judidiare, qui a fini de retourner l’ensemble de l’opinion publique contre lui. Car on a peine à croire que le tildé sur le prénom du petit Fañch puisse constituer une menace pour la République. Et surtout, plus personne ne comprend cet acharnement contre nos langues. L’exécutif a fini par le comprendre en annonçant la couleur à la suite de la censure par le Conseil constitutionnel de l’enseignement par immersion : les écoles associatives ne seront pas impactées à la rentrée scolaire et les expérimentations dans le public seront développées. Ce contrepoint de l’exécutif à l’adresse du Conseil constitutionnel surprend les juristes. Mais cela a pu tout de même rassurer les parents et les acteurs de l’enseignement en langue régionale. Et cela a été renforcé en décembre lorsque le Ministre Blanquer a signé une circulaire, contredisant en tout point la décision du Conseil constitutionnel. Juridiquement, c’est très bancal. Mais c’est une victoire dont on ne manque pas de saluer les bénéfices. En conclusion, je dirais que le combat est loin d’être gagné, et que les efforts des militants sont aujourd’hui encore absolument nécessaires. Mais les progrès sont réels y compris au niveau juridique, et j’espère aujourd’hui que nous commençons à apercevoir le bout du tunnel. Le travail concerté entre les enseignants, les élus, et les soutiens portent leurs fruits car il ne s’agit que d’une question de rapport de force. Le plus important est que les mentalités changent. Je ne désespère pas qu’un jour, dans nos écoles, tous les élèves qui le souhaitent pourront avoir la possibilité de réaliser leur enseignement en français et dans la langue de leur territoire.   Paul Molac, député du Morbihan (Breizh/Bretagne).
Sansa participe à la deuxième édition du Livre Blanc de Catalogne Nord
(07-04-2022)
Notre commune considère primordiale son appartenance aux Garrotxes et à la terre catalane. Depuis de nombreuses années, nous organisons plusieurs événements culturels pour défendre notre identité catalane. Nous pouvons citer le Festival de Musique Classique en relation avec les 3 autres communes des Garrotxes (Railleu, Ayguatébia et Caudiès de Conflent), dont le directeur artistique est Daniel Tosi, ancien directeur du Conservatoire à rayonnement régional de « Perpignan Méditerranée ». L’hymne du dit festival est « El cant des Ocells » de Pau Casals. Depuis 2014, nous organisons également les Rencontres littéraires de l’Orri de Sansa ancien (Cortal del Magre) qui permet la participation de nombreux écrivains dont Christian Discipio et Hélène Legrais, notamment pour la diffusion d’œuvres à la gloire de notre pays catalan. A cette occasion une bourse d’échange de livres est organisée. La réhabilitation du dit « cortal » se fera avec l’aide de la Fondation du Patrimoine et du Département des Pyrénées-Orientales et une souscription est actuellement en cours. Nous avons organisé les rencontres des artisans d’art de notre territoire pour permettre la sensibilisation au travail des ferronniers, menuisiers et autres tailleurs de pierres. Enfin, pour perpétrer une ancienne tradition d’élevage caprin, nous avons lancé le projet de création d’une fromagerie chevrière avec l’installation d’une jeune agricultrice. Bientôt els Formatjets de Sansa!   Antoine TAHOCES, alcalde/batlle (maire)
Montbolo participe à la deuxième édition du Livre Blanc de Catalogne Nord
(04-04-2022)
Montboló est un pays d'art et d'histoire où se côtoient tradition et modernité. Dans l'église de Sant Adreu la présence de Sant Abdó i Sant Senen, princes persans dont les reliques sont gardées en l'église d'Arles, démontrent le lien légendaire qui unit les deux villages depuis 1465. En cette année, un orage aussi violent que mystérieux éclate. Les deux saint apparaissent à un paysan fait paître son troupeau. L'orage, malgré toute sa force, n'inflige aucune perte. Depuis, chaque année, la paroisse commémore ce miracle. Elle fait l'offrande de 8 kilos de cire pure d'abeille formant un large disque : la Rodella. Elle est portée par les pélerins en ex-voto de Montboló à Arles le 30 juillet, jour devenu fête solennelle. Hervé COLAS, maire. Eric ROBINAT, conseiller municipal.  
Ramon Faura participe à l'émission « Lo Miègjornau » sur Ràdio Lenga d'Òc
à - Sant Joan de Vedats OCCITÀNIA - Llenguadoc (03-04-2022)
Le 1er avril 2022, j'ai participé à l'émission « Lo Miègjornau » animée par la journaliste brésilienne et occitaniste Gisèle Naconaski sur Ràdio Lenga d'Òc, dont les locaux se trouvent à Sant Joan de Vedats (Saint-Jean-de-Védas), à côté de Montpellier. L'autre invité, à mes côtés dans le studio, était Alain Bessière, president du Cercle Occitan de Montpellier. (Ecoutez l'émission en cliquant ICI) « Lo Miègjornau » propose de revenir sur les actualités locales, nationales et internationales en occitan. Cette émission dure environ 1h et est diffusée tous les jours de la semaine à 12h. Toutes les émissions de Ràdio Lenga d’Òc sont disponibles en podcast sur le site. La radio échange des émissions avec plusieurs autres radios occitanes : Ràdio País, dans le Béarn, Radio Albigés ou encore Ràdio Occitània. Le Miègjornau est diffusé en différé sur toutes ces radios. J'ai aussi eu le plaisir de discuter avec Bruno Cecillon, comédien et Directeur de Radio Lenga d'Òc qui m'a expliqué comment les grand locaux étaient partagés entre la radio et une compagnie de théâtre professionnelle en occitan.   Les échanges entre militants occitans et nord-catalans sont trop rares et le merveilleux accueil que j'ai reçu m'a donné envie d'aller plus loin. Pourquoi ne pas faire un Livre Blanc de l'Occitanie? Dors-et-déjà, le Collectif Angelets de la Terra de musiciens pour la langue catalane intègre le groupe Goulamas'k qui chante en catalan, occitan et français. Ce groupe de ska est situé à Puègserguièr (Puisserguier) dans le département de l'Erau (Hérault). Fred, le chanteur, est d'origine catalane et Goulamas'k avait participé au premier Concert per la Llibertat organisé par les Angelets de la Terra, à Alenyà, le 1er avril 2018, en soutien aux prisonniers et exilés politiques sud-catalans.
Resultat de la recherche : {{ itemarecherchesauvegarde }}

Actualités :

Aucun resultat
{{resultatactualita.titre}}


Musiciens :

Aucun resultat
{{music.titre}} - {{music.nom}}


Photographes :

Aucun resultat
{{fotoperiodiste.titre}}


Poêtes :

Aucun resultat
{{poetes.titre}}


Villes :

Aucun resultat
{{ajuntamen.titre}} - {{ajuntamen.ville}}


Agenda :

Aucun resultat
{{agenda.titre}}