2ème Rencontre Sans Frontières: les projets des municipalités catalanes


Les élus présentent leurs projets lors de la 2ème Rencontre Sans Frontières à Bàscara: Enregistrement avec un son de meilleure qualité: - Nathalie Regond Planas, maire de Sant Genís de Fontanes, et les membres de l'association porteuse du projet présentent Camí de Mar, un projet qui relie Argelers à Malgrat. - Christian Grau, maire de Cervera de la Marenda, participe au Camí de Mar et explique un projet avec Portbou. - Jordi Castellà, conseiller municipal de Canet de Mar, souhaite participer au Camí de Mar et propose de faire la route carolingienne. - Yves Escape, conseiller municipal de Pesillà de la Ribera: projet de centre d'interprétation des caves des villages catalans. - Ramon Padrós, maire de Sant Martí d'Albars: route du bétail de la Haute Cerdagne à Vilanova de la Geltrú. - Joan Llauró, conseiller municipal de Darnius: créer un outil pour rassembler et promouvoir tous les projets. - Jordi Rotllant, maire de Sant Hilari Sacalm: regrouper tout le réseau routier. - Josep Maria Tegido, conseiller municipal d'Espolla: agenda culturel Nord-Sud, promotion des musiciens de la Catalogne Nord. - Josep Agustí Faiges, conseiller municipal de La Guingueta d'Ix présente deux projets avec Baixa Cerdanya. Quarante communes du nord et du sud de la Catalogne se sont réunies à Bàscara, le 18 mai 2024. Le but est « d’effacer la frontière mentale et de travailler sur des projets communs » pour établir une relation fluide. Maires et conseillers d'une quarantaine de communes catalanes des deux côtés des Pyrénées se sont réunis à Bàscara (Alt Empordà) pour la deuxième rencontre des communes sans frontières. Organisé par l'association culturelle Angelets de la Terra, il vise à tisser des liens entre le nord et le sud de la Catalogne et à maintenir sur le long terme la relation, "renforcée par le processus indépendantiste". Le président des Angelets de la Terra, Ramon Faura, a expliqué : « Il y a un problème d'ignorance entre le nord et le sud ». Et il a ajouté que ces réunions visent à remédier à cette situation. "Nous devons effacer la frontière mentale et travailler sur des projets communs", a-t-il déclaré. L'événement a débuté avec l'inauguration de l'exposition photographique itinérante sur le processus d'autodétermination de la Catalogne. En même temps, les représentants de chaque mairie ont signé la lettre commune des municipalités catalanes, dans laquelle dix points sont convenus en faveur de l'augmentation des relations des deux côtés des Pyrénées, en plus de promouvoir la langue et la culture catalanes. "Nous avons un problème d'ignorance entre le nord et le sud et entre le sud et le nord", a déclaré Faura. "Malgré trente ans de subventions européennes pour développer les relations transfrontalières, peu de choses ont été faites", a-t-il critiqué. "Les rencontres doivent être catalanes-catalanes et non franco-espagnoles et les frontières mentales, physiques et linguistiques imposées par les Etats doivent être effacées." "L'objectif est de créer un espace commun et nous pensons qu'il faut commencer par les communes, qui sont les plus proches des gens", a-t-il ajouté. A cet effet, dans les réunions de communes sans frontières, des rencontres rapides sont organisées entre maires ou conseillers de communes ayant des aspects communs, que ce soit par volume de population ou par objectifs similaires, afin qu'ils apprennent à se connaître. "Il est important de commencer à créer une amitié, puis de penser à des projets contractuels", a expliqué Faura. « Nous avons tous beaucoup à gagner ; du nord, nous apportons des choses positives au sud et vice versa.

Il y a 1149 actualités sur Angelets de la Terra

Mosset participe à la deuxième édition du Livre Blanc de Catalogne Nord
à - Mosset CONFLENT (11-04-2022)
Nous menons diverses actions pour la signalétique de nos rues en catalan du Conflent. Nous organisons les fêtes de la Sant Joan, de la Sant Jordi, la Festa Major (15 Aout), Fête du Patrimoine et de la Catalanité (3ème semaine juin). Mosset la Catalane, associée au territoire naturel « Madres - Coronat », écrin d’exception pour une extraordinaire biodiversité et une exceptionnelle richesse faunistique et floristique. C'est aussi un village médiéval fortifié, ancienne ville frontière des Royaumes d’Aragon et de France, au patrimoine bâti et architectural riche : château, enceinte fortifiée, portes, Tour à signaux de Mascarda, ruelles étroites, la LLotja, la Casa del Jutge, le grenier à blé, l’Hopital, fontaines et lavoirs, moulins, forges et martinet, Eglise St Julien, Eglise Ste Baselisse son clocher et son pin, La Capelleta, Corbiac, el Monastir. Commune riche de son dynamisme économique rural (élevage de Rosé et Vedell des Pyrénées, arboriculture, agriculture, artisans, …), de son tourisme vert (gites, randonnées, sentier des 5 sens, Pic Madres, Rossello, Dormidor,…), de sa vie associative et culturelle foisonnante (Tour des Parfums, Els Pastorets de Mosset, Opéra Mosset, Mosset Ara i Sempre, La Coume, Amicale St Julien, Grandir avec les Livres, Atelier Autonome du Livre, Merveilles Végétales, Aux Folies Vergères ….), et ville ouverte sur le monde avec ses nouveaux arrivants.   Christian TRIADO, alcalde/batlle (maire) Henri PAYRI, segon tinent (2ème adjoint)
Paul Molac écrit un éditorial pour le Llibre Blanc de Catalunya Nord
(11-04-2022)
(Ce texte est la contribution du député breton Paul Molac à la réflexion menée par les Angelets de la Terra en faveur des langues dites « régionales ». Un des éditoriaux du deuxième Llibre Blanc de Catalunya Nord sera rédigé par Pau Molac.)   Langues régionales – Quelles perspectives Le linguiste Bernard Cerquiglini dénombre 75 langues différentes en France. Leurs situations sont aussi disparates, certaines ne sont pas écrites, d'autres sont enseignées, certaines ont un statut très protecteur quand elles débordent les frontières. Cependant, elles ont une chose en commun, selon l’UNESCO, la totalité d’entre elles, sauf le basque, sont considérées en grand danger d’extinction. On constate même dans de très nombreux territoires que ce déclin est en réalité extrêmement rapide et peut se schématiser de la manière suivante pour les nouvelles générations d’adultes : pour une large partie de la population, leurs grands-parents parlaient breton couramment, leurs parents pouvaient comprendre une conversation dans cette langue et les enfants aujourd’hui ne connaissent plus que quelques mots. Ce déclin ne doit rien au hasard. Il est le fruit d'une politique menée constamment depuis le début du XIX° par les autorités françaises pour éradiquer ces langues. Le français est la seule langue officielle, la seule langue de l'enseignement, de l'administration et devient la seule langue de communication. Si une politique publique est responsable du déclin des langues de France, d'autres politiques publiques d’ampleur peuvent permettre à ce jour d’inverser la tendance, et de maintenir l’usage de la langue dans la sphère publique comme privée. Or, nos langues sont nos vies. Elles traduisent ce que nous sommes. Un héritage des aïeux, qui permet de nous définir et de nous identifier au sein d’une communauté. Loin de créer une quelconque forme de séparatisme que les tenants de l’unicité du peuple et de la langue ne cessent de mettre en exergue, cela permet de renforcer une cohésion qui permet une ouverture sur notre propre culture, notre propre réalité. Comment se définir et se projeter dans ce monde de plus en plus globalisé sans savoir qui on est ? Certains ignorent même la signification de leur nom, du nom du village où ils habitent. Connaître sa langue régionale c'est aussi ne pas être un ignorant de son propre pays. Si ces politiques publiques, incitatives d'aujourd’hui, doivent concerner l’ensemble des acteurs, des collectivités territoriales jusqu’à l’Etat, en passant par les Universités, c’est avant tout le secteur de l’enseignement qui est primordial. Il permet de recréer des locuteurs d’une langue qui n’est pourtant plus leur langue maternelle. Or, si nous pouvons constater certaines améliorations en la matière, elles sont loin d’être suffisantes. La faute à une opposition de principe au sein de la techno-structure du Ministère de l’Education nationale et du Ministre lui-même, mais aussi d’un manque singulier de moyens alloués à l’enseignement en langues dites régionales. Pourtant, Comment mieux faire apprendre les langues dans un monde polyglotte ? Comment développer les mécanismes du cerveau pour développer les connaissances et l'abstraction ? Autant de questions auxquelles, l'enseignement bilingue, avec une langue régionale, apporte des réponses. Les revendications et actions des militants portent peu à peu leurs fruits et parviennent à faire monter le rapport de force en notre faveur. Mais ce que j’ai pu constater lors de l’examen de la loi sur les langues régionales l’an passé, c’est l’incroyable basculement de l’opinion publique. Cela a pu se percevoir à travers le traitement médiatique, qui a été totalement différent entre la première et la deuxième lecture du texte à l’Assemblée nationale. Cela s’est fortement ressenti auprès de mes collègues parlementaires. Là où les langues régionales constituaient auparavant un vague sujet d’attention dans l’opinion, elles sont devenues un sujet majeur de défense du patrimoine immatériel. Je pourrais ajouter d'autres exemples. L'affaire des signes diacritiques est aussi assez emblématique. Si la technocratie d’État, représentée par le Conseil constitutionnel a fait de la résistance en interdisant les signes diacritiques, le peuple lui ne comprend plus cette attitude. Sa réaction est exprimée de façon claire et je l'ai souvent entendu : « L’administration n'a pas autre chose à faire que de nous emmerder avec ces questions ». Enfin, dans certaines régions, la question des langues régionales a été un thème de campagne des dernières élections régionales. On peut donc penser aujourd’hui, même si la situation reste très fragile et que la mobilisation ne doit pas cesser, que la courbe des locuteurs de certaines langues de France peut s’inverser. Comme je l’indiquais donc, le fait majeur qui s’est produit en 2021, au-delà du vote de la loi relative aux langues régionales et de l’opposition frontale du Ministre Blanquer que l’on a pu voir, c’est bien la bascule de l’opinion publique en la matière. Tout d’un coup, les médias hexagonaux ont commencé à évoquer ces sujets, et les rédactions parisiennes, souvent bien mal pourvues de connaisseurs sur le sujet, ont alerté leurs correspondants régionaux. Le Monde, Libération, Le Figaro ont tous traité le sujet avec sérieux et sont allés bien plus loin que les brèves auxquelles nous étions habitués. Les radios et télévisions ont également relaté cette inquiétude en évitant de tomber dans le piège de la revendication des ploucs ou du combat d’arrière-garde que nous avions pu entendre auparavant. Et que dire de la ligne éditoriale de notre presse quotidienne régionale. Si en effet, il s’agissait de médias plus enclins habituellement à défendre la cause des langues régionales et à traiter le sujet de manière approfondie, j’ai été profondément surpris de l’ampleur que le sujet a pu avoir dans certaines colonnes. Dans Le Télégramme, Le Courrier Picard ou Ouest-France, le vote de la loi s’est affiché en une des quotidiens dés le lendemain. Et à travers ce traitement médiatique, c’est véritablement l’opinion publique qui s’est emparée du sujet, là où d'habitude une majorité silencieuse voyait les choses d’un œil très distant et peu intéressé. Il faut dire tout de même que nos adversaires nous ont un petit peu aidé en la matière. Rappelons-nous : lors de l’examen du texte en première lecture en février 2020, les députés de la majorité adoptent le texte, mais le vident en partie de sa substance en retirant l’ensemble des articles relatifs à l’enseignement. La pression du Gouvernement représenté ce jour là par Jean-Michel Blanquer était trop forte. La loi comportait cependant quelques avancées notables. L'inscription des Langues régionales dans le code du patrimoine avec une obligation pour l’État et les collectivités locales de procéder à leur préservation. La sécurisation de l'affichage bilingue en particulier routier. La modification de la loi Toubon pour que celle-ci ne s'oppose plus à l'usage des langues régionales. Enfin, l'acceptation des signes diacritiques dans l'Etat civil. L'attitude des sénateurs a aussi été déterminante. Ils décidèrent non seulement de voter conforme tout ce qui venait de l'Assemblée, mais surtout ils réintroduisirent des dispositions majeures concernant l'enseignement, comme l’autorisation de l’enseignement par immersion, l’instauration du forfait scolaire pour les écoles associatives ou la généralisation de l’offre d’enseignement en langue régionale. Si le Ministre Blanquer ne s’attendait pas à pareille attitude de la part de la chambre haute, il ne pouvait s’attendre non plus au vote historique de cette loi avec l’ensemble des avancées réintroduites au Sénat. Par 247 voix contre 74, les députés ont définitivement entériné le texte par une écrasante majorité et ce contre l’avis du Gouvernement. Les députés de la majorité ont préféré en l’espèce suivre leur propre conviction, conforme à leur terre d’élection, plutôt que de répondre aux injonctions gouvernementales et celles de leur groupe. Voilà une avancée historique. Et c’est bien le conservatisme du ministre Blanquer, bien aidé par le Conseil constitutionnel, au terme d'une forfaiture politico-judidiare, qui a fini de retourner l’ensemble de l’opinion publique contre lui. Car on a peine à croire que le tildé sur le prénom du petit Fañch puisse constituer une menace pour la République. Et surtout, plus personne ne comprend cet acharnement contre nos langues. L’exécutif a fini par le comprendre en annonçant la couleur à la suite de la censure par le Conseil constitutionnel de l’enseignement par immersion : les écoles associatives ne seront pas impactées à la rentrée scolaire et les expérimentations dans le public seront développées. Ce contrepoint de l’exécutif à l’adresse du Conseil constitutionnel surprend les juristes. Mais cela a pu tout de même rassurer les parents et les acteurs de l’enseignement en langue régionale. Et cela a été renforcé en décembre lorsque le Ministre Blanquer a signé une circulaire, contredisant en tout point la décision du Conseil constitutionnel. Juridiquement, c’est très bancal. Mais c’est une victoire dont on ne manque pas de saluer les bénéfices. En conclusion, je dirais que le combat est loin d’être gagné, et que les efforts des militants sont aujourd’hui encore absolument nécessaires. Mais les progrès sont réels y compris au niveau juridique, et j’espère aujourd’hui que nous commençons à apercevoir le bout du tunnel. Le travail concerté entre les enseignants, les élus, et les soutiens portent leurs fruits car il ne s’agit que d’une question de rapport de force. Le plus important est que les mentalités changent. Je ne désespère pas qu’un jour, dans nos écoles, tous les élèves qui le souhaitent pourront avoir la possibilité de réaliser leur enseignement en français et dans la langue de leur territoire.   Paul Molac, député du Morbihan (Breizh/Bretagne).
Sansa participe à la deuxième édition du Livre Blanc de Catalogne Nord
à - Censà CONFLENT (07-04-2022)
Notre commune considère primordiale son appartenance aux Garrotxes et à la terre catalane. Depuis de nombreuses années, nous organisons plusieurs événements culturels pour défendre notre identité catalane. Nous pouvons citer le Festival de Musique Classique en relation avec les 3 autres communes des Garrotxes (Railleu, Ayguatébia et Caudiès de Conflent), dont le directeur artistique est Daniel Tosi, ancien directeur du Conservatoire à rayonnement régional de « Perpignan Méditerranée ». L’hymne du dit festival est « El cant des Ocells » de Pau Casals. Depuis 2014, nous organisons également les Rencontres littéraires de l’Orri de Sansa ancien (Cortal del Magre) qui permet la participation de nombreux écrivains dont Christian Discipio et Hélène Legrais, notamment pour la diffusion d’œuvres à la gloire de notre pays catalan. A cette occasion une bourse d’échange de livres est organisée. La réhabilitation du dit « cortal » se fera avec l’aide de la Fondation du Patrimoine et du Département des Pyrénées-Orientales et une souscription est actuellement en cours. Nous avons organisé les rencontres des artisans d’art de notre territoire pour permettre la sensibilisation au travail des ferronniers, menuisiers et autres tailleurs de pierres. Enfin, pour perpétrer une ancienne tradition d’élevage caprin, nous avons lancé le projet de création d’une fromagerie chevrière avec l’installation d’une jeune agricultrice. Bientôt els Formatjets de Sansa!   Antoine TAHOCES, alcalde/batlle (maire)
Montbolo participe à la deuxième édition du Livre Blanc de Catalogne Nord
à - Montboló VALLESPIR (04-04-2022)
Montboló est un pays d'art et d'histoire où se côtoient tradition et modernité. Dans l'église de Sant Adreu la présence de Sant Abdó i Sant Senen, princes persans dont les reliques sont gardées en l'église d'Arles, démontrent le lien légendaire qui unit les deux villages depuis 1465. En cette année, un orage aussi violent que mystérieux éclate. Les deux saint apparaissent à un paysan fait paître son troupeau. L'orage, malgré toute sa force, n'inflige aucune perte. Depuis, chaque année, la paroisse commémore ce miracle. Elle fait l'offrande de 8 kilos de cire pure d'abeille formant un large disque : la Rodella. Elle est portée par les pélerins en ex-voto de Montboló à Arles le 30 juillet, jour devenu fête solennelle. Hervé COLAS, maire. Eric ROBINAT, conseiller municipal.  
Ramon Faura participe à l'émission « Lo Miègjornau » sur Ràdio Lenga d'Òc
à - Sant Joan de Vedats OCCITÀNIA - Llenguadoc (03-04-2022)
Le 1er avril 2022, j'ai participé à l'émission « Lo Miègjornau » animée par la journaliste brésilienne et occitaniste Gisèle Naconaski sur Ràdio Lenga d'Òc, dont les locaux se trouvent à Sant Joan de Vedats (Saint-Jean-de-Védas), à côté de Montpellier. L'autre invité, à mes côtés dans le studio, était Alain Bessière, president du Cercle Occitan de Montpellier. (Ecoutez l'émission en cliquant ICI) « Lo Miègjornau » propose de revenir sur les actualités locales, nationales et internationales en occitan. Cette émission dure environ 1h et est diffusée tous les jours de la semaine à 12h. Toutes les émissions de Ràdio Lenga d’Òc sont disponibles en podcast sur le site. La radio échange des émissions avec plusieurs autres radios occitanes : Ràdio País, dans le Béarn, Radio Albigés ou encore Ràdio Occitània. Le Miègjornau est diffusé en différé sur toutes ces radios. J'ai aussi eu le plaisir de discuter avec Bruno Cecillon, comédien et Directeur de Radio Lenga d'Òc qui m'a expliqué comment les grand locaux étaient partagés entre la radio et une compagnie de théâtre professionnelle en occitan.   Les échanges entre militants occitans et nord-catalans sont trop rares et le merveilleux accueil que j'ai reçu m'a donné envie d'aller plus loin. Pourquoi ne pas faire un Livre Blanc de l'Occitanie? Dors-et-déjà, le Collectif Angelets de la Terra de musiciens pour la langue catalane intègre le groupe Goulamas'k qui chante en catalan, occitan et français. Ce groupe de ska est situé à Puègserguièr (Puisserguier) dans le département de l'Erau (Hérault). Fred, le chanteur, est d'origine catalane et Goulamas'k avait participé au premier Concert per la Llibertat organisé par les Angelets de la Terra, à Alenyà, le 1er avril 2018, en soutien aux prisonniers et exilés politiques sud-catalans.
Campôme participe à la deuxième édition du Livre Blanc de Catalogne Nord
à - Campome CONFLENT (03-04-2022)
Blotti au pied de Carmajù, arrosé par la Castellana qui dévale vers la mer, surveillé au loin par le majestueux Canigò, Campôme est un petit village médiéval qui a su garder une âme rurale et un charme discret qu’il faut venir découvrir. Réservé, il sait se faire apprécier par son calme. Ses ruelles cachent des placettes, des fours à pain, des fontaines qui, si on sait les écouter, racontent des histoires d’antan d’un monde paysan empreint de culture catalane. Cette culture catalane, nous la retrouvons à travers la célébration de fêtes et de manifestations organisées tour à tour, par la municipalité et le comité des fêtes. Parmi ces fêtes, s’inscrivent la Festa Major avec son très attendu llevant de taula, la cargolada, la rifle de Noël. Autrefois, des cours de catalan pour adultes se tenaient tous les mardis soir au village. C’était une occasion de pratiquer la langue pour ceux qui la parlent déjà, mais aussi, pour les nouveaux campômois, d’apprendre à la parler tout en découvrant notre culture et nos traditions. L’idée a été émise de les proposer à nouveau. Quand l’automne s’installe, c’est la castanyada qui rassemble les fervents de châtaignes grillées au feu de bois. Cette année, pour la première fois, avec la fin de l’hiver et l’arrivée du printemps, le comité des fêtes a préparé une calçotada, que certains ont découvert avec plaisir. Depuis 2 ans à l’occasion de la Sant Joan, pour venir compléter la traditionnelle soirée de fête et de partage du vi dolç et de la coca catalana autour du feu, nous avons cueillis les fameuses herbes de la Saint Jean et confectionné sur la place du village les petits ramellets, distribués à la population. Au-delà de la célébration des différentes fêtes, la langue catalane est présente également à l’écrit. Les livrets d’accueil de nos gîtes communaux sont rédigés en français, en catalan et en anglais. Prochainement un panneau d’information en bilingue (RIS) sera installé sur le parking, à Dellà Laygue, point de départ de randonnée et aire de pique-nique. Le site internet de la mairie (www.campome.com) propose une page « culture catalane ». Cette page une invitation à la découverte et un rappel de nos fêtes et coutumes telles que la Sant Joan, la Sant Jordi… Les Campômois sont sensibles à la culture de leurs aïeux, à leurs traditions et à leur patrimoine qu’ils tentent de préserver les faisant vivre.   Jean-Louis BOSC Alcalde/Batlle (Maire)   Laetitia SITJA Tinenta (Second adjoint au maire)
Serralongue participe à la deuxième édition du Livre Blanc de Catalogne Nord
à - Serrallonga VALLESPIR (02-04-2022)
Dans notre village de moyenne montagne, le catalan est encore parlé entre anciens et quelques moins anciens.L’histoire et le patrimoine local sont issus de cette culture, le Conjurador, l’unique monument préservé à ce jour coté nord.Ce petit bâtiment ouvert aux quatre point cardinaux permettait de conjurer, « en català, si us plau », le mauvais temps afin de préserver les cultures des pires intempéries « de la pedra i del foc ».Aujourd’hui, ce lieu unique, rassemble les villageois, deux fois l’an, lors de la foire de la Sant Joan avec la bénédiction des mulets et également pour « els focs de la Sant Joan ».De nos jours, la jeune génération engagée dans le milieu associatif, propose de remettre au goût du jour des traditions catalanes tels que : la Sant Jordi, les Goigs dels Ous et le Llevant de Taula qui annonce la Festa Major, autour du 15 août.La sardane est dansée tous les samedis soirs sur la place du village, en juillet et août. Les néophytes sont toujours les bienvenus.   Philippe JUANOLA Batlle/Alcalde (Maire)
Traditions : “Diada” de Saint Jordi, fête de la catalanité, de la rose, du livre et de l’amitié 
(01-04-2022)
  Le 23 avril est le jour de la célébration de la fête de Saint Jordi, patron de la Catalogne, qui – dans les médias - porte aussi le nom de la journée du livre et de la rose. C’est une fête qui est célébrée dans tous les Pays catalans mais qui depuis quelques années a dépassé largement ce cadre et on voit apparaître à Tokio, New York ou Paris des stands où on vend ce jour-là des roses - souvent accompagnées d’un épi de blé avec un ruban aux couleur catalanes - et des livres. Dans les grandes villes catalanes c’est une fête spectaculaire où l’ambiance de fête envahit les rues, malgré le fait qu’elle ne soit pas officiellement chômée.  La rose, initialement le cadeau classique et symbolique que fait le prétendant à sa bien-aimée avec des références chevaleresques, est maintenant devenu un symbole d’amitié qu’on offre à des personnes qu’on aime bien, sans forcément tenir compte de la connotation d’origine. Cette tradition date du XVème siècle et est dès le début liée à la célébration de la fête de Saint Jordi. C’est donc une tradition ancienne. Elle aurait même des racines romaines et serait en relation avec les offrandes florales à la déesse Flora. L’épi, initialement un symbole de fertilité, devient avec le temps le rappel que l’été se rapproche.  Le livre est un élément qui n’apparaît que dans les années vingt du siècle dernier. C’est initialement une initiative des éditeurs pour promouvoir la littérature, or dès le début ce geste est compris comme un moyen pour faciliter la diffusion de la production littéraire catalane. En effet lors du renouveau du sentiment catalan au XIXème siècle, la “Renaixença”, après cent ans de dure répression de la langue catalane en Espagne, la littérature devient le seul refuge de la catalanité. Curieusement ceci fait penser à l’importance de la Torah après la destruction du Temple de Jérusalem qui devient le refuge du judaïsme. Il n’y a pas d’État, mais il y a la parole écrite ! En Catalogne, la poésie, les concours de poésie, les “Jocs florals” deviennent le premier support des futures revendications nationales. Maintenant, dans le cadre des célébrations de la Diada de Saint Jordi, le livre devient le symbole de la culture en général, sans perdre totalement son impacte spécifiquement catalan.  Mais pourquoi cette “Diada” se célèbre justement le jour de la Saint Jordi ? Ce Saint, un martyre légendaire, que la tradition situe en Cappadoce, joue un rôle important dans l’imaginaire catalan. D’une part à travers la légende du combat de Saint Georges avec le dragon, et d’autre part lors des combats des armées chrétiennes contre les Maures dans la Péninsule ibérique.  La légende nous raconte qu’un dragon effrayant terrorisait la ville catalane de Montblanc et toute sa région. Pour calmer le monstre, la population était obligée de remettre au dragon tous les jours une personne. Un jour, ce sort touchait la fille du roi. Au moment où elle quitte la ville pour se livrer à la “Bête” apparaît un chevalier sur un cheval blanc avec une armure dorée et brillante. C’est Saint Jordi qui sauve la fille du roi et vainc le dragon. Parfois la légende rajoute qu’un rosier pousse dans la flaque de sang du dragon – ce qui fait un lien avantageux avec le thème chevaleresque de la rose.  Le thème du combat de l’homme avec la Bête est omniprésent dans la mythologie humaine. Et le dragon, un genre de serpents, avec des pattes et des ailes, hante l’imaginaire humain depuis les civilisations mésopotamiennes. On pourrait même avancer la thèse que le combat entre le justicier et le monstre ne représente qu’un même et unique personnage : l’être humain avec ses contradictions innés, l’animalité et l’esprit. Dans la mythologie orientale, le dragon est plutôt un symbole positif, un porte-bonheur. La même chose se passe dans la littérature enfantine en Catalogne où le dragon devient un animal sympathique. Cette complexité souligne à nouveau l’unité intrinsèque “bête-héros” qui caractérise l’être humain.     Saint Jordi apparaît aussi plusieurs fois en tant que sauveur dans les guerres contre les Maures. On lui attribue plusieurs victoires sur l’armée maure, notamment la victoire lors de la bataille d’Alcoraç en 1094 où Pere I remporte la victoire sur la puissante armée du roi arabe Almoçaben de Saragosse. Pour remercier le Saint, le roi le nomme patron de la chevalerie et le culte de Saint Jordi se répand dans tous les pays de langue catalane et au-delà. A Valence officiellement à partir de 1243, à Majorque en 1407 et en Catalogne en 1427. A partir du XVème siècle Sant Jordi est considéré le patron des Pays catalans, Catalogne, Pays valencien, les Baléares et également de l’Aragon. Évidemment l’intervention légendaire du Saint veut tout simplement justifier et “sanctifier” les guerres de conquête des armées chrétiennes contre les Maures.  Ils restent des traces intéressantes de cette époque dans l’imaginaire catalan. A Alcoi, Cocentaina et dans beaucoup d’autres villes du Pays valencien, comme d’ailleurs à Majorque avec un contenu légèrement différent, on célèbre des fêtes appelés “Maures et Chrétiens” qui remémorent ces batailles. Ce sont des mises en scène spectaculaires qui attirent toujours beaucoup de spectateurs. Les “Moros i Cristians” les plus importantes ont lieu justement le jour de Saint Jordi.    Il y a donc des liens puissants symboliques entre ce personnage légendaire et la Catalogne. La “Renaixença” culturelle du XIXème siècle établit tout naturellement le rapport entre la catalanité et le 23 avril. Et quand les éditeurs du XXème doutent entre plusieurs dates pour fixer le jour du livre et de l'édition, ils choisissent finalement le même jour pour faire le lien avec la culture catalane. La fête de Saint Jordi est devenue la fête de la catalanité, de la rose, du livre et de l’amitié.  Michel Leiberich, professeur d'Université (Palau del Vidre)
Conat-Betllans participe à la deuxième édition du Livre Blanc de Catalogne Nord
à - Conat CONFLENT (01-04-2022)
Dans la vallée du Callan, la commune comprend le village de Conat et le hameau de Betllans quelques kilomètres plus haut. Les anciens hameaux de Nabilles, Arletes, Eroles et Santa Creu semblent avoir été abandonnés après les épisodes de peste au XVIe siècle. Parmi les richesses patrimoniales, il y a les oratoires dédiés à Sant Galderic, à Sant Antoni, à Sant Josep, ainsi que les nombreuses cabanes et sentiers. En empruntant le chemin escarpé et rocailleux qui passe par les « ponts romans », on accède au pla de Vallensó. Là se dresse l'église romane de Santa Margarida de Nabilles et, non loin de là, des pierres gravées datées du néolithique. Il y a aussi l'église Sant Joan Baptista dont le linteau est classé, ainsi que la statuette de Santa Margarida qui est elle aussi classée Enfin, la municipalité veille aussi sur le riche patrimoine naturel de la commune. En 1986, une réserve naturelle a été créée. Elle protège 547 hectares du versant nord et des crêtes calcaires du mont Coronat.   Johanna Messager, alcaldessa/maire (Ce texte est le fruit d'un travail collectif avec les Conatois)
Banyuls-dels-Aspres participe à la deuxième édition du Livre Blanc de Catalogne Nord
à - Banyuls dels Aspres - ROSSELLÓ (31-03-2022)
La commune de Banyuls dels Aspres reste très attachée à son histoire, son patrimoine et à ses séculaires traditions catalanes que nous essayons de maintenir, de faire vivre et de transmettre aux nouvelles générations.Dès Mars 2014, à peine élus, nous avons tenu notamment à réorganiser la manifestation les feux de la Sant Joan qui s’était perdue sur le village : Grillades et ambiance musicale sont offertes par la Mairie. Depuis, la municipalité organise tout au long de l’année d’autres festivités en rapport avec la catalanité, y compris le jour de la Fête Nationale, où nous avons la chance de profiter des sardanes de la Cobla Mil·lenària et Tres Vents, suivant leur disponibilité. De nouvelles rues ont été baptisées en référence à des artistes locaux : Louis Bausil, Joan Miró, les plaques de rues bilingues ont été installées et dernièrement au cœur de village, une nouvelle aire de jeux baptisée El Racó d’en Patufet », El Camí d’en Sigayret, El Camí de Banyuls. En projet, une journée patrimoniale sur l’aire du Village Catalan et la traduction du cadastre napoléonien avec la toponymie catalane vont dans le sens de notre culture, savoir d’où l’on vient pour respecter nos racines, découvrir ensemble le chemin tracé de notre histoire. Le catalan est présent dans le bulletin municipal. Le Seynera flotte sur la façade de la mairie, un panneau "Benvinguts al Paìs Català" a été installé à l’entrée principale. Nous sommes plutôt favorables au changement de nom du département pour « Pays Catalan », nos administrés pourraient voter par Internet. Notre bibliothèque dispose d'un petit fonds documentaire en catalan, que nous aimerions étoffer. Nous souhaitons également l'organisation d'événements spécifiques pour faciliter les rencontres entre les élus de Catalogne du Nord et du Sud : Cela pourrait être fait lors du salon départemental des maires où des débats sur des thèmes transfrontaliers pourraient être programmés. Nous espérons que l'OPLC puisse avoir davantage de moyens afin qu'il crée un service de Traduction-Conseil et aide les municipalités à installer des panneaux de signalisation routière bilingues. Banyuls dels Aspres, où il fait toujours bon vivre, transpire d’une catalanité moderne et dynamique. Mutualisés avec d’autres communes, en partage du savoir-faire local, nous pourrions mettre en place quasiment toutes les propositions du Livre Blanc de Catalogne Nord.   Laurent BERNARDY, alcade/batlle (maire)
Resultat de la recherche : {{ itemarecherchesauvegarde }}

Actualités :

Aucun resultat
{{resultatactualita.titre}}


Musiciens :

Aucun resultat
{{music.titre}} - {{music.nom}}


Photographes :

Aucun resultat
{{fotoperiodiste.titre}}


Poêtes :

Aucun resultat
{{poetes.titre}}


Villes :

Aucun resultat
{{ajuntamen.titre}} - {{ajuntamen.ville}}


Agenda :

Aucun resultat
{{agenda.titre}}