115 municipalités participent à la 2ème édition du Livre Blanc de Catalogne Nord


Le « Llibre Blanc de Catalunya Nord » est un outil à destination des municipalités de tous bords politiques, de toutes tailles et de toutes les zones géographiques souhaitant promouvoir une « catalanité » facteur de cohésion sociale. En une année, 115 municipalités ont intégré le projet du livre blanc. Elles étaient 55 à participer à la première édition en juin 2021, déjà réalisée par les Angelets de la Terra.   Feuilletez la deuxième édition du Llibre Blanc de Catalunya Nord en cliquant [ICI] Consultez et imprimez le PDF de la deuxième édition du Llibre Blanc de Catalunya Nord en cliquant [ICI]   Ce livre blanc commence par deux éditoriaux de deux personnalités : le député Paul Molac pour sa loi en faveur des langues de France et l'ancien président de la Generalitat de Catalunya Jordi Pujol pour ses projets transfrontaliers. Vous y trouverez aussi 55 propositions concrètes destinées aux élus de Catalogne Nord qui s’engagent à normaliser l’usage du catalan et son apprentissage, tout en valorisant les traditions populaires, ainsi que le développement des liens avec tous les Pays Catalans. Ces propositions aident les municipalités à développer une véritable politique linguistique et culturelle et s’accompagnent d’exemples concrets déjà mis en œuvre dans le département, mais également ailleurs en France. Vous pourrez également y consulter les résultats d'une enquête auprès des mairies, présentant leurs positions vis à vis des 55 propositions des Angelets de la Terra, mais aussi des sujets d'actualité tel que le changement du nom du département et le développement de l'OPLC. De plus, les Angelets y ont intégré les écrits des 115 municipalités participantes, dans lesquels elles précident leurs actions et projets. L'intégralité de ces écrits est consultable, en catalan et en français, sur le site Internet des Angelets (www.angeletsdelaterra.com), où chaque commune a une pagé dédiée. Enfin, de nombreuses informations ressources à destination des élus sont détaillées dans le livre blanc : contacts utiles, liste de groupes chantant en catalan, liste de conférenciers, etc.   Le contenu de cette deuxième édition s'est amplifié car le nombre de municipalités a plus que doublé, mais aussi parce que celles qui participaient déjà ont pu faire un premier bilan après une année. De plus, les Angelets de la Terra ont approfondi leurs 55 propositions grace à l'expérience acquise en collaborant avec les mairies. A l'heure actuelle, 60% des municipalités nord-catalanes affirment dans le Livre Blanc de Catalogne Nord leur engagement en faveur de la « catalanité » dans leurs communes et intercommunalités. Ce projet a dors et déjà généré de nombreux débats et normalisé la question catalane au sein des conseils municipaux, même lorsqu’ils ne participent pas encore au livre blanc. Cela a permis d'approfondir la réflexion sur les moyens à mettre en œuvre pour agir en faveur du catalan et de ses traditions, mais aussi d'affirmer que la préservation et la promotion de la « catalanité » est une problématique transversale qui concerne tous les habitants de Catalogne Nord, catalans d'origine ou d' adoption, parlant le catalan ou pas. C'est la principale richesse de ce territoire et personne n'en a le monopole.   Le Livre Blanc de Catalogne Nord donne un éventail de la situation sociologique, culturelle et linguistique en Catalogne Nord, en s’appuyant aussi sur l'enquête réalisée auprès des municipalités. Cette enquête s’appuie sur les 55 propositions et établie pour la première fois un état des lieux précis des actions, des projets et des besoins de nos municipalités. Les Angelets de la Terra dévoilent les résultats positifs de cette enquête et invitent les institutions supra-municipales (Europe, Etat, Région, Département et Generalitat de Catalunya) à définir les politiques à mettre en place pour soutenir cette volonté municipale. La participation de la majorité des municipalités nord-catalanes et la multiplication des actions en faveur de la catalanité ces derniers mois illustrent à quel point nos élus de proximité sont bel et bien conscient des bénéfices, notamment économiques et sociaux, inhérents à une catalanité moderne, ouverte et vivante.   Durant les trois années à venir, les Angelets de la Terra feront un suivi des actions municipales et de leur évolution. En 2025, en fin de mandats, ils éditeront un troisième Livre Blanc de Catalogne Nord, pour valoriser les actions portées à terme pendant ce mandat par toutes les municipalités nord-catalanes, y compris celle qui n'auront pas souhaité adhérer à ce projet. Le Livre Blanc de Catalogne Nord a pour ambition de participer à l'entrée de la Catalogne Nord, Pays Catalan ou même Pyrénées Catalanes dans le XXIème siècle. - L’association culturelle des Angelets de la Terra : Elle est créée à Perpignan en 2001, est autogérée et autofinancée. Elle fonctionne donc sans subventions, avec des bénévoles passionnés et des mécènes engagés. De 2001 à 2009, les Angelets de la Terra étaient à l'origine un groupe de supporters de l'USAP, puis des Dragons Catalans. Depuis 2010, ils coordonnent un collectif de centaines de musiciens qui chantent à minima un titre en catalan. En 2018, ils organisent quatre festivals, les « Concerts per la Llibertat », pour la liberté et la démocratie, avec la participation de 40 groupes du collectif. - Le Livre Blanc de Catalogne Nord : Il a été élaboré par les Angelets de la Terra avec l'aide de professeurs de l'Université de Perpignan, spécialisés dans la toponymie, l'histoire et l'enseignement du catalan, mais aussi plusieurs acteurs de la vie culturelle, associative et économique de notre département (voir la liste ci-dessous). - L'origine du Livre Blanc de Catalogne Nord : En 2019, une cinquantaine de communes ont accueilli leur exposition collective de photojournalisme « Visca per la Llibertat ». En 2020, 23 listes aux élections municipales ont porté le « Label Cultural » des Angelets de la Terra dont elles ont signé la charte et 14 d'entre elles ont gagné ces élections. C'est de la réflexion autour des trois axes principaux de cette charte du « Label Cultural des Angelets de la Terra » qu'est né le Livre Blanc de Catalogne Nord : langue, culture et pays. - Pourquoi avons-nous choisi le français pour rédiger le Livre blanc ? Ce livre est écrit majoritairement en français car nous voulons toucher le plus de monde possible en Catalogne Nord où de nombreux élus ne comprennent pas bien le catalan. La Catalogne Nord est un territoire où l’intérêt pour le catalan et son enseignement n’ont jamais été aussi élevés, malgré un usage en baisse constante. Cette situation est le résultat de décennies d’étouffement économique et de discriminations qui ont généré une honte de soi, dans cette zone sinistrée. En 2011, 59% des résidents n’étaient pas nés en Catalogne Nord, selon une étude du Département 66, de la Generalitat de Catalunya et de l’Université de Perpignan. L’enjeu est donc d’intégrer ces «nouveaux catalans», de donner la possibilité à la jeunesse de rester vivre ici et de donner un sens à l’engagement de tous en faveur du catalan. Il faut renforcer la cohésion sociale avec la «catalanité» comme outil. - Qui a participé à la réalisation de la deuxième édition du Livre Blanc de Catalogne Nord ? DANAT Delphine, DOMENECH DE CELLÈS Hug, DONAIRE BARBERA Judith, FARRÉ SALVATELLA Rémy, Richard BANTEGNY, FAURA i LABAT Ramon, GUILLEM Sabrina, LABAT Geneviève, LEIBERICH Michel, MARTY Nicolas, PEYTAVÍ i DEIXONA Joan, PINÈDA Thierry, PLANES Joan, POISSON Olivier, RICORD Thierry, ROUS François, SANCHEZ Alain, SUNYER Bérengère, TARRIUS Thierry i elegits de 115 ajuntaments. Mécènes : BRUNSO Francis, CARBONELL Lluís, FAURA i LABAT Ramon, FONT i CASES Ramon, HAVART FALGUERAS Jean-Claude & Maguy, JUNQUÉ Vanessa, MAINSON Marie-ange, MILHAU-BLAY Juan, MULERO David, PARES José, PIQUER i JORDANA Jaume, PUJOL i FERRUSOLA Oriol, PUJOL Ramon, ROSSINYOL Daniel, ROUS-BOIX François, SUNYER Joan Pere, VANDAMME Frederic, XANCHO Maryline, GRAU Daniela.   Mise-en-page / graphisme / illustrations : COMÈS Sabine (Comes Design) et GUBIANAS Jaume (www.auques.cat).
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Les Angelets de la Terra ont mené des actions dans 169 communes depuis 2001

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Ralleu CONFLENT
Railleu (Llibre Blanc de Catalunya Nord)
26 habitants en 2019. PatrimoineLe patrimoine de Railleu se compose de l'église St Julien tout d'abord, elle trône au centre du village. Les restes de l'église romane sont aussi une partie du patrimoine local. De cette église, située à 500m de l'actuel village, il ne reste qu'un pan de mur. Sinon, le village possède les restes d'un moulin, situé près du pont de pierre, il a encore sa meule. Il faut savoir qu'il y avait sept moulins à Railleu, tous à eau, dont un servait à scier le bois. Railleu possède aussi sur son territoire une carrière de granit dont les pierres ont servies à plusieurs bâtiments de la région, comme le pont Séjourné, qui permet au train jaune de franchir la Têt. Elle partageait cette vocation avec les fameuses carrières de Dorrès. Histoire Historiquement, Railleu est lié à trois autres villages, Ayguatébia, Sansa et Caudiès de Conflent. Il apparaît au XIIIe siècle comme une possession de Xatbert de Barbaryan et de Raymond d'Urg, qui avaient épousés deux sœurs : Sybille de Paracolls et Esclarmonde de Conat. Le village fut acquis par le domaine royal à la mort des deux chevaliers. Le bénéficiaire de Raymond d'Urg céda sa part du château de Railleu pour 40 000 sols, le 1er mars 1305. Une part des dîmes de Railleu fut détachée du fief principal et resta séparée jusqu'après le XIVe siècle. Le 12 des calendes de janvier 1232 Bernard d'Orle inféodait le tiers de la dîme d'Areleu et de Bordull, tenu en fief pour le seigneur de Conat pour le prix de 700 sols. (Bordull était un hameau à l'Est de Railleu, il dépendait essentiellement d'Oreilla) La multiplication des parts de dîme favorisa l'émergence de deux familles locales qui se sont illustrées au XIIIe à travers les personnes suivantes : - Arnald de Bordull, qui avait créé des fondations pieuses (1263)- Pierre de Bordull, procureur du roi en 1313- Bérenger de Areleu, consul de Villefranche en 1299 Le 18 septembre 1341 le roi de Majorque donnait au vicomte d'Evol l'usage viager de tous les revenus de Railleu. Le 4 janvier 1343 il lui céda ses droits sur le château de Railleu, sa propriété et tous les fiefs liés. Cette possession fut reconnue à la vicomté d'Evol en 1351, mais pas pour longtemps. Le 11 mars 1364 Pierre Blan, de Perpignan, fit reconnaissance de la possession du château et du lieu de Railleu, ainsi que les droits de justice haute et basse. Ce fief passa à la branche aîné de la famille d'Oms et se trouva définitivement annexé à la baronnie de Sahorre, dont il fut considéré comme une dépendance. Le 2 novembre 1619 Bérenger d'Oms faisait un serment de fidélité au procureur du roi pour son château de Railleu. A cette époque, il y avait contestation entre la famille d'Oms et les habitants de Railleu qui soutenait que Dona Maria d'Eril, veuve d'Antoine de Peyrapertusa, baron de Joch et de Jalida avait inféodé le château de Railleu à 12 habitants de Formiguères (leurs ancêtres) pour 600 livres pour y construire des maisons ainsi que tout le territoire pour être partagé entre les personnes précisées dans l'acte. Oms inféodait de nombreux alleux, en partie pour assoir son autorité. Mais les troubles dus aux protestants français envahissant le Conflent rendirent les habitants plus indépendants : Ils firent de moins en moins appel au seigneur pour demander des droits mais s'adressaient plutôt aux descendants des 12 personnes de Formiguères. En 1696 le procureur juridictionnel tenta de faire cesser ça et de faire rentrer la famille d'Oms dans ses droits. Henri Paillès, docteur es-droit fit une enquête et n'admit pas l'authenticité de la donation de 1592. La communauté de Railleu dû donc payer 500 livres de dommage et reconnaître la famille d'Oms comme son unique seigneur. Cette famille resta en Espagne après le traité des Pyrénées (1659). Les terres de Raymond d'Oms furent confisquées en 1652, puis rendues en 1660, reconfisquées en 1678 et rendues à nouveau l'année même. En 1680 le procureur royal lui intenta un procès qui le déposséda pour toujours. Railleu passa au domaine royal le 28 février 1682 auprès du sieur d'Arbon, seigneur de Montbel, lequel ordonna la vente de tous les biens de Raymond d'Oms qu'il possédait au delà des Pyrénées. Le 16 févier 1686 André d'Oriola, de Perpignan, chargé du séquestre, prit possession de Railleu et le 7 octobre l'adjugea au sieur de Boisambert pour 20000 livres. Tous les revenus de la seigneurie de Railleu, dîmes, censives, banalités, droits de lods furent affermés en 1689 pour 80 doubles de 11 livres, soit 880 francs. Le fief avait été évalué à 22000 livres. Don Clément de Bois, chevalier, domicilié à Perpignan, seigneur de Boisambert, de Pleizis, de Claira, de St Laurent de la Salanque, de Fuilla, de Sahorre et autre lieux prit possession de Railleu le 20 mai 1687. La cérémonie eut lieu devant le batlle, les consuls et la population. Il fit acte de bonté, laissant les habitant se débrouiller comme ils le faisaient jusque là. Le château était déjà en ruine à cette époque. Le village, incendié par les français en 1550, se trouvait à 500m du château. Depuis les nouvelles maisons étaient construites près des ruines pour bénéficier de la protection castrale, mais du coup l'église était loin. Les habitants demandèrent au nouveau maître des lieux la cession des murs et de l'enclos du château pour y construire une nouvelle chapelle. Il céda ce droit gratuitement, la chapelle fut effectivement construite mais il n'y avait pas assez d'habitants pour la transformer en paroisse, elle resta donc une dépendance de Sansa. De l'ancienne église, il nous reste un mur en ruine. Le site est nommé l'église vieille sur la carte ci-dessus, elle est à l'Ouest du village. C'est ainsi que le village de Railleu se déplaça de 500m au XVIIe siècle, se plaçant autour de la nouvelle église dédiée à St Julien. Elle contient un retable de 1687 qui a été payé par 35 familles du village.
Rià i Cirac CONFLENT
Ria-Sirach (Llibre Blanc de Catalunya Nord)
Ria est le berceau de la Catalogne. Citée dès le ixe siècle, la seigneurie de Ria devient possession de l'abbaye Saint-Michel de Cuxa en 1134. Elle le reste jusqu'à la Révolution. Le village est établi sur une colline au sommet de laquelle s'élevait un château. Mentionné en 1195, endommagé en 1347 par les troupes du roi Pierre IV d'Aragon, restauré au tournant des XVIe et XVIIe siècles, il est définitivement détruit dans la deuxième moitié du xviie siècle. Au XIXe siècle, l'histoire de Ria est intiment liée à celle de l'industrie métallurgique. Datés de 1859, les hauts fourneaux au bois de Ria sont les premiers édifiés dans les Pyrénées-Orientales. Ils sont l'oeuvre de deux importants maîtres de forges : Rémi Jacomy (1818-1889), également promoteur des hauts fourneaux de La Nouvelle, dans l'Aude (1861), Prades (1876) et Codalet (1879) et Jacob Holtzer (1802-1862), à l'origine d'une lignée de maîtres de forges à Unieux, dans le département de la Loire. La fabrication des aciers d'Unieux à partir du fer des Pyrénées a été décrite par Emile Zola dans son roman Travail publié en 1901. Le dernier haut-fourneau de Ria est enfin le dernier des hauts fourneaux au bois fonctionnant en France, son extinction intervenant après la Seconde Guerre mondiale. De fait, les fontes au bois de Ria et des communes environnantes, de qualité exceptionnelle, rivalisent alors durablement avec les fers de Suède. La commune fut créée en 1822 par la réunion des communes préexistantes de Ria et de Sirach. Cependant, la paroisse de Sirach dépendait de Ria depuis le Haut Moyen Âge. Ria a fusionné avec Urbanya en 1973 pour créer la commune de Ria-Sirach-Urbanya. Les deux communes ont été rétablies en 1983, Ria prenant le nom de Ria-Sirach.
Ribesaltes ROSSELLÓ
Rivesaltes
La mairie ne veut pas collaborer avec les Angelets de la Terra.  8 610 habitants en 2017.  Le nom catalan de la commune, Ribesaltes, signifie "rives hautes", et vient du latin Ripis Altis. La première mention de Rivesaltes date de 923 (Ribas Altas). On ne connaît pas la date exacte de la fondation de Rivesaltes, toutefois on pense que la ville existait en 729 lors de l'invasion des Sarrazins. Rivesaltes est fortifiée dès 1172. L'ensemble comprenait vraisemblablement sept ou huit tours ainsi que des fossés, comblés depuis. La ville est occupée par les armées de Louis XI en 1463 et de Louis XIII en 1639. Elle est pillée en 1793 par l'armée espagnole. La colère des habitants qui s'ensuivit contribua à la victoire des troupes de Joseph Cassanyes à la bataille de Peyrestortes. En 1872 le service militaire devient obligatoire et la durée, un ou cinq ans, en est fixée par tirage au sort. C'est à l'occasion de cette opération qu'éclate une émeute de 2 000 personnes à Rivesaltes le 26 mars 1873, lors de laquelle les forces de l'ordre sont directement visées et deux manifestants sont tués. Le maire démissionne quelques jours plus tard et les troubles continuent. La ville est alors occupée durant plusieurs semaines par l'armée et trois autres maires se succèdent dans les mois qui suivent cette période agitée. Le musée mémorial de RivesaltesLe camp militaire Joffre dit « camp de Rivesaltes » a interné des populations civiles ou militaires durant sept décennies (1939-2007). Aujourd'hui, le camp de Rivesaltes est toujours en partie occupé par l'armée française. En 2007, le centre de rétention administrative déménage et, en 2008, on construit les premiers aménagements pour la mise en place du Musée-mémorial du camp de Rivesaltes par le Conseil général des Pyrénées-Orientales, nouveau propriétaire des 42 hectares du site, inscrit à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques. En 2004, Ramon Faura président des Angelets de la Terra et candidat aux élections cantonales du Haut-Vernet avait fait campagne contre ce camps de rétention. 
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