Succès de la première rencontre des municipalités catalanes sans frontières


Les élus catalans ont signé une lettre pour resserrer les liens et continuer à participer aux rencontres. Des dizaines de maires du nord et du sud de la Catalogne se sont réunis le samedi 9 décembre 2023 à Sant Cebrià de Rosselló lors de la première réunion sans frontières des municipalités catalanes, dont le but était de construire des ponts et de développer des projets communs. L'événement était organisé par les Angelets de la Terra. Une centaine d'élus étaient présents. Tisser des ponts entre les villes du nord et du sud de la Catalogne et développer des projets communs. Tels sont les principaux objectifs de la première rencontre sans frontières des municipalités catalanes qui s'est déroulée à Sant Cebrià de Rosselló, avec la participation de représentants d'une cinquantaine de communes de Catalogne Nord et de Catalogne. La journée était organisée par les Angelets de la Terra, une association culturelle du Roussillon née en 2001 qui œuvre pour la défense de la langue et de la culture catalanes dans le nord de la Catalogne. Le coordinateur, Ramon Faura, explique que cela permet de créer des réseaux: "Que les municipalités d'un côté et de l'autre discutent, créent des amitiés et puissent développer des projets dans le domaine de l'éducation, de la culture ou de l'économie." À l’heure actuelle, il existe déjà quelques mairies qui travaillent ensemble sur des projets, mais Faura en appelle à faire bien plus. Ce jour-là, il y avait près d'une centaine de représentants, parmi lesquels des maires, des adjoints, des conseillers municipaux. L'idée est née il y a deux ans, après avoir réalisé une enquête pour le Livre Blanc de la Catalogne Nord (édité par les Angelets) qui souligne que la majorité des villes de la Catalogne du Nord (75%) sont favorables à renforcement des liens avec les communes du Sud. "Les communes qui viennent ont l'intention et l'envie de faire des choses ensemble", explique Faura. La réunion a commencé à 10h00 et s'est terminée à 15h00. Une charte commune a été signée par les élus. Le document propose aux mairies de désigner une personne qui sera chargée de développer les échanges entre le nord et le sud; participer aux réunions qui ont lieu; inviter les élus des municipalités amies et les faire intervenir lors des célébrations officielles; organiser des sorties pour renforcer les liens entre voisins et promouvoir la langue, la culture, l'histoire et l'identité commune avec des projets partagés visant à effacer la frontière mentale. Ramon Faura affirme que la Catalogne Nord a participé activement au soutien des sud-catalans après le référendum d'autodétermination. "Après le 1er octobre 2017, les Angelets ont organisé avec succès cinq manifestations, quatre festivals de musique et 50 expositions de photos dans toute la France sur le processus d'autodétermination en Catalogne. Nous avons vu qu'il y avait une très forte solidarité du nord vers le sud. Les politiques eux aussi l'ont vu. Et on s'est dit que ce serait dommage que ça en reste là. Autrement dit, s'il y a une envie de soutien, il peut y avoir aussi une envie de se retrouver, non ? Pour continuer à faire les choses et "renforcer la solidarité", explique Faura. Il dit que depuis 2017, il y a eu quelques activités visant à améliorer le lien avec le sud, mais qu'il y a encore beaucoup d'ignorance entre catalans du Nord et du Sud. "Il y a une frontière mentale très marquée", déplore Faura. "Lorsque des rencontres transfrontalières se tiennent à Perpignan, c'est de relations franco-espagnole dont on parle. Cela ne facilite pas la fluidité des relations. Nous sommes catalans, pas franco-espagnols. Si nous partons du principe que nous sommes franco-espagnols, nous perdons la dynamique de ce qui a surgi depuis 2017. Parce que s'il y a eu un tel soutien du nord au sud, c'est parce que nous sommes aussi catalans", dit-il. Ces rencontres de municipalités servent également à sortir du cadre institutionnel et à en établir un nouveau: «Nous voulons développer une rencontre catalane pour panser les cicatrices de l'histoire, les blessures. Et je parle du Traité des Pyrénées de 1659, de la séparation entre le nord et le sud.» Les Angelets de la Terra, conscients du problème, ont rédigé le Livre Blanc de la Catalogne Nord, avec cinquante-cinq propositions destinées aux élus municipaux qui s'engagent à normaliser l'usage du catalan et à l'apprendre. C'est aussi un outil pour promouvoir les traditions populaires et établir des liens avec le reste des Pays Catalans.
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Les Angelets de la Terra ont mené des actions dans 184 communes depuis 2001

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Fillols CONFLENT
Fillols (Llibre Blanc de Catalunya Nord)
189 habitants (2019 en augmentation de 12,5 % par rapport à 2013) Les premières mentions du nom sont Fuliols en 887 et Fullols en 958.   Histoire Ferdinand Falguères fut élu maire de Fillols le 15 décembre 1935 à l’issue d’une élection partielle (8 décembre 1935) provoquée par la démission du maire socialiste SFIO, Michel Barande (Voir Calvet Henri). Après cette élection, l’administration préfectorale classa Ferdinand Falguères comme socialiste SFIO. Elle fit sans doute erreur, car l’activité de Ferdinand Falguères en tant que militant communiste est attestée à de multiples reprises avant et après l’élection de décembre 1935. D’ailleurs pour la préfecture des Pyrénées-Orientales, la composition politique du conseil municipal de Fillols, après le scrutin de décembre 1935, était de six socialistes SFIO et de quatre communistes. Au cours de son mandat de maire, Ferdinand Falguères* prit une initiative qui fit beaucoup de bruit à Fillols et en Conflent. Le 20 septembre 1937, il expulsa de son presbytère le curé de la paroisse, G. Tronel et évacua avec l’aide d’un forgeron tout le mobilier en possession de cet ecclésiastique. Il convient de souligner ici que à Fillols, village minier où la SFIO et le PC étaient majoritaires, les antagonismes politiques étaient exacerbés. Le curé qui se qualifiait d’« ancien combattant volontaire et mutilé » était le chef de la minorité de droite de la commune. Depuis 1928, il dirigeait une petite publication, L’Écho du Canigou (organe des paroisses de Corneille-de-Conflent et de Fillols) qui était en fait un organe local de la droite. G. Tronel, adversaire politique irréductible de la municipalité présidée par F. Falguères, y publiait de violents articles contre le Front populaire et les républicains espagnols (au moment même où le maire organisait une collecte pour la République voisine en lutte contre Franco, collecte qui rapporta 141,50 francs). Ce fait divers retentissant illustre bien le climat politique qui régnait alors dans une petite commune conflentaise, climat très tendu que l’on retrouvait alors dans d’autres communes des Pyrénées-Orientales où les événements de la guerre civile espagnole interféraient avec les questions sociales et politiques de la France du Front populaire.
Finestret CONFLENT
Finestret (Llibre Blanc de Catalunya Nord)
192 habitant. Finestret apparaît en 901. Le village est cité dans un acte de donation d'un alleu sur le lieu de Finestret. Durant le XIIe siècle la seigneurie de Finestret était la propriété de la famille d'Urg, qui était également possesseur de la ville d'Ille. Cette seigneurie va passer de mains en mains jusqu'à la révolution. En 1280, Gueralda d'Urg épousa Arnau de Cortsavi et apporte le village dans sa dot. Mais la guerre oblige Gueralda à revendre son bien à Pere de Fenollet. Finestret passa donc à la famille de Fenollet (Village de Fenouillet) Celui-ci les conserva jusqu'en 1357, date à laquelle il transmettra le village à Ramon de Perellos (Périllos). Au milieu du XVe siècle Eleonora de Perellos mourut sans héritiers. Tous ses biens passèrent à son neveu, Bernat-Beranger de Perapertusa, qui reçoit donc la seigneurie de Finestret en 1459. Cette famille conserva le village jusqu'à la révolution française, période où il se transformera en commune. Le patrimoine de Finestret est composé essentiellement de son église Ste Colombe. Elle a un beau portail en marbre rose du XVIIIe siècle et contient des retables baroques. Ste Colombe était une martyre décapitée à Lens. (C'est la patronne des bêtes sauvages) Les sites métallurgiques de Finestret se trouvent tous dans la vallée de la Llentilla. Le premier se trouve à proximité du Mas Taix, à mi-chemin entre Finestret et Baillestavy. Un autre se trouve au pied du col de Sant Feliu. Tout deux sont antiques, on y a retrouvé des scories de fer bien sûr, mais aussi des tessons d’amphores. Le second est aussi un site exploité à l’époque romaine, sur deux périodes distinctes. Entre le Mas de la Serre et Sahilla, une autre entreprise métallurgique romaine a été découverte, elle est en altitude, à près de 1000m. La suivante est à Sahilla, tout petit hameau. Il semble que certaine maison ai été construite sur un terrain rempli de scories de fer de l’époque romaine, terrain aplani en 1936. C'est donc tout un ensemble de sites peu distants qui ont servi de terrains d'exploitation du fer dès l'époque antique et qui se sont poursuivit, voire développés, sous l'époque romaine.
Formiguera CAPCIR
Formiguères (Llibre Blanc de Catalunya Nord)
ToponymieLe nom Formiguères est la francisation, avec un s final de faux pluriel, du nom de la commune en catalan : Formiguera. Formiguera est de manière probable issu d'un terme catalan lié au défrichement, formiguer, qui désignait un tas de broussailles que l'on brûlait dans les champs. La formiguera désignait l'ensemble de ces tas (avec le suffixe collectif -aria). D'autres hypothèses moins probables proposent une origine dans le latin formica (« fourmi ») avec le même suffixe –aria ou un nom de propriétaire de domaine agricole d'origine germanique Frumicar. Une villa Formiguaria est mentionnée dès l'an 873. Différentes formes sont utilisées au cours du Moyen-Âge, dont Formigueres avec un s qui apparaît au xive siècle et Formiguera au xve siècle. Formigueres se répand à partir du xviiie siècle et est utilisée par l'administration française, qui l'officialise.   HistoireUne grotte du côté de la Peyra Escrita abrite des gravures rupestres de la fin de l'âge de Bronze (~viie siècle av. J.-C.). Cette grotte domine le lac du Diable ; Nicolardot note au passage que les toponymes en relation avec le diable et/ou l'enfer sont fréquents aux proches alentours de sites préhistoriques et en particulier des sites portant des gravures préhistoriques ou protohistoriques]. L'église est consacrée en l'an 843. Formiguères a été fortifiée très tôt, à la suite des différentes invasions, le château a été détruit à la fin du xixe siècle. Seul le portail d'entrée (actuellement encadrement de la porte de la mairie) et une portion des remparts (entre la mairie et l'église) subsistent. Le village de Formiguères abritait au xiiie et xive siècles la résidence d'été des rois de Majorque, et il fut fréquenté notamment par Sanche Ier (Sanç en catalan), qui venait y soigner son asthme et où il mourut le 14 septembre 1324. Un chantier de jeunesse française est implanté dès 1941, le groupement Bugeaud. La commune adhère à la Communauté de communes Capcir Haut-Conflent par arrêté préfectoral du 31 décembre 1999.
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