2ème Rencontre Sans Frontières: les projets des municipalités catalanes


Les élus présentent leurs projets lors de la 2ème Rencontre Sans Frontières à Bàscara: Enregistrement avec un son de meilleure qualité: - Nathalie Regond Planas, maire de Sant Genís de Fontanes, et les membres de l'association porteuse du projet présentent Camí de Mar, un projet qui relie Argelers à Malgrat. - Christian Grau, maire de Cervera de la Marenda, participe au Camí de Mar et explique un projet avec Portbou. - Jordi Castellà, conseiller municipal de Canet de Mar, souhaite participer au Camí de Mar et propose de faire la route carolingienne. - Yves Escape, conseiller municipal de Pesillà de la Ribera: projet de centre d'interprétation des caves des villages catalans. - Ramon Padrós, maire de Sant Martí d'Albars: route du bétail de la Haute Cerdagne à Vilanova de la Geltrú. - Joan Llauró, conseiller municipal de Darnius: créer un outil pour rassembler et promouvoir tous les projets. - Jordi Rotllant, maire de Sant Hilari Sacalm: regrouper tout le réseau routier. - Josep Maria Tegido, conseiller municipal d'Espolla: agenda culturel Nord-Sud, promotion des musiciens de la Catalogne Nord. - Josep Agustí Faiges, conseiller municipal de La Guingueta d'Ix présente deux projets avec Baixa Cerdanya. Quarante communes du nord et du sud de la Catalogne se sont réunies à Bàscara, le 18 mai 2024. Le but est « d’effacer la frontière mentale et de travailler sur des projets communs » pour établir une relation fluide. Maires et conseillers d'une quarantaine de communes catalanes des deux côtés des Pyrénées se sont réunis à Bàscara (Alt Empordà) pour la deuxième rencontre des communes sans frontières. Organisé par l'association culturelle Angelets de la Terra, il vise à tisser des liens entre le nord et le sud de la Catalogne et à maintenir sur le long terme la relation, "renforcée par le processus indépendantiste". Le président des Angelets de la Terra, Ramon Faura, a expliqué : « Il y a un problème d'ignorance entre le nord et le sud ». Et il a ajouté que ces réunions visent à remédier à cette situation. "Nous devons effacer la frontière mentale et travailler sur des projets communs", a-t-il déclaré. L'événement a débuté avec l'inauguration de l'exposition photographique itinérante sur le processus d'autodétermination de la Catalogne. En même temps, les représentants de chaque mairie ont signé la lettre commune des municipalités catalanes, dans laquelle dix points sont convenus en faveur de l'augmentation des relations des deux côtés des Pyrénées, en plus de promouvoir la langue et la culture catalanes. "Nous avons un problème d'ignorance entre le nord et le sud et entre le sud et le nord", a déclaré Faura. "Malgré trente ans de subventions européennes pour développer les relations transfrontalières, peu de choses ont été faites", a-t-il critiqué. "Les rencontres doivent être catalanes-catalanes et non franco-espagnoles et les frontières mentales, physiques et linguistiques imposées par les Etats doivent être effacées." "L'objectif est de créer un espace commun et nous pensons qu'il faut commencer par les communes, qui sont les plus proches des gens", a-t-il ajouté. A cet effet, dans les réunions de communes sans frontières, des rencontres rapides sont organisées entre maires ou conseillers de communes ayant des aspects communs, que ce soit par volume de population ou par objectifs similaires, afin qu'ils apprennent à se connaître. "Il est important de commencer à créer une amitié, puis de penser à des projets contractuels", a expliqué Faura. « Nous avons tous beaucoup à gagner ; du nord, nous apportons des choses positives au sud et vice versa.
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Les Angelets de la Terra ont mené des actions dans 184 communes depuis 2001

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Vernet CONFLENT
Vernet-les-Bains (Llibre Blanc de Catalunya Nord)
1 387 habitants en 2017.  En catalan, le nom de la commune est Vernet. Vernet devient Vernet-les-Bains par décret du 7 mars 1953. Vernet-les-Bains dispose d'une école maternelle publique (52 élèves en 2013) et d'une école élémentaire publique (78 élèves en 2013). Manifestations culturelles et festivités- Début janvier: vœux du maire- 1er week-end de mars: Calçotada- Fin mars: Carnaval- Mi avril: Sant Jordi- Mai: Fête de la Nature (écoles préparent dessins, œuvres, spectacle en plein air, bois du belvédère (l’an dernier insectes, cette année soleil...)- Mai: Programmation culturelle à l’église Anglicane concerts classiques, chants, conférences- Pont de l’ascension: Festival Pascale Fayet- Mi juin le samedi soir: Spectacle danse de Vernet Jeunes à la salle polyvalente- 21-22-23 juin: Fête de la Sant-Joan- Mi juin et mi septembre: Journées du patrimoine- Samedi Mi juillet: Loto-Rifle- Mois de juillet: Concours balcons et jardins fleuris- 13 juillet: Fête d’artifice + bal (fête nationale française)- Fin juillet: Grande fête du tarot- Juillet-Aout: Animations estivales- Juillet-Août: Ciné rencontres au casino- Juillet-Août: Soirée jeux en bois, apéritif- 1er we août: Randonnée Canigou le samedi et dimanche course canigou - De mai à septembre: Visite du vieux village, de l’arboretum et le musée d’histoire naturelle- 1er vendredi octobre: Course des 100 miles- 2e dimanche octobre: Fête de la châtaigne au parc du casino- 23-24 novembre: Fête de Vernet (manèges, chocolat, repas samedi et rifle dimanche)- Fête patronale : 28 au 30 novembre- 2e week-end de décembre: Téléthon- Mois de décembre: Marché de Noël41 fait par les enfants des écoles, spectacle des enfants la veille des vacances Histoire Une église Saint-Saturnin apparaît pour la première fois dans les textes en 874 et c'est probablement autour de cette église que se forme le premier village. Le château seigneurial, aujourd'hui disparu, appartient en mains propres aux comtes de Conflent et de Cerdagne qui résidaient, non loin de là, en leur palais de Corneilla. Ces derniers fondent, entre 997 et l'an 1000, l'abbaye Saint-Martin du Canigou, qu'ils dotent de la seigneurie de Vernet en 1007. Le château qui domine actuellement le village fut construit au XIXe siècle par les familles de Lacvivier et Delacroix autour des vestiges d'une tour, probablement érigée au XIIe siècle par l'abbaye pour protéger la population et stocker les récoltes et partiellement détruite en 1654 par les troupes françaises. Au XIXe siècle, Vernet devient une station thermale réputée en raison de ses sources. Le 6 mai 1906, l’hebdomadaire anglais The World désigne Vernet comme étant le « Paradis des Pyrénées ». L'aiguat de 1940 anéantit la plupart des installations thermales. Un établissement thermal moderne a été créé à Vernet-les-Bains pendant et après les années 1960. Aujourd'hui, cet établissement accueille près de 3 000 curistes par an. De plus, le Casino a repris son activité et Vernet attire toujours de nouveaux habitants qui veulent profiter de la douceur de son climat et de la beauté de son paysage.
Vilafranca de Conflent CONFLENT
Villefranche-de-Conflent (Llibre Blanc de Catalunya Nord)
En 2017, il y a 213 habitants à Vilafranca de Conflent (en catalan). La cité construite en marbre rose (dit de Villefranche car extrait de carrières des environs) est toujours entourée par son enceinte fortifiée, d'origine médiévale et grandement remaniée au fil des siècles, notamment au xviie siècle par Vauban, qui fait bâtir le fort Libéria qui domine toujours la ville. Ses rues ont conservé leur caractère médiéval, avec de nombreux bâtiments remontant à cette période. Le village est classé parmi les plus beaux de Catalogne. Outre l'église Saint-Jacques et les fortifications, la ville possède plusieurs bâtiments dignes d'intérêt, notamment de remarquables exemples de l'architecture civile médiévale.L'espace urbain à l'intérieur de l'enceinte est organisé autour de deux rues parallèles est-ouest : la rue Saint-Jacques au sud et la rue Saint-Jean au nord.L'ancienne viguerie, aujourd'hui siège de l'hôtel de ville, est sise rue Saint-Jean, à l'angle avec la place de l'église. Le bâtiment remonte au xiie siècle, de même que la tour-beffroi qui le flanque35, surmonté par une pyramide en maçonnerie en 1623.L'hôpital de Villefranche (rue Saint-Jean), fondé par Pons de Sarabeu en 1225, comporte un corps de logis remanié surmonté de merlons, et une haute tour quadrangulaire dont le sommet est surmonté de corbeaux.Presque toutes les maisons remontent au Moyen Âge. La plupart ont été remaniées et présentent donc des traces, des empreintes des différentes époques. Au rez-de-chaussée, elles comportent quasiment toutes une ou plusieurs grandes arches en plein cintre. Certaines façades présentent encore des fenêtres géminées, comme la demeure sise au 75 rue Saint-Jean (deuxième moitié du xiiie siècle) ou des fenêtres à meneaux, comme aux 24-26 rue Saint-Jean (vers 1500).
Vilamulaca ROSSELLÓ
Villemolaque (Llibre Blanc de Catalunya Nord)
Toponymie Le lieu est mentionné pour la première fois le 15 mai 973 dans un acte par lequel une femme du nom de Romelles et son fils Adalbert font don à l'église d'Elne de leur alleu situé à Villa Mulaca. En catalan, le nom de la commune est Vilamulaca. Etymologie Le nom de Villemolaque vient du mot Mulacam, probablement un personnage vivant sur ce lieu. Ca a donné "la ville de Mulacam". Histoire La première mention du village de Villemolaque date du XIe siècle, en 981 exactement, date à laquelle est citée l'église dans un document qui en fait état et le nomme comme étant une possession de l'évêché d'Elne. De style romane, elle était dédiée à St Julien et Ste Basilisse. Elle se trouve toujours de nos jours en plein centre-ville. Elle est à nef unique, et possède une abside semi-circulaire. Au XIIIe et XIVe, le chevet fut surélevé pour améliorer la fortification du village. Puis peu après un clocher fut construit. Au XIIe, la charpente est remplacée par une voûte, et des arcs aveugles viennent renforcer les murs gouttereaux. Les fenêtres sont à double ébrasements. L'église a été construite en moellons disposés horizontalement. A cette époque les regroupements de personnes autour d'églises n'étaient pas considérés comme étant des communes. Ils étaient sous la coupe d'un seigneur temporel pour le quotidien et spirituel pour tout ce qui était religieux, le plus important au début du 2e millénaire. Or Villemolaque dépendait pour les deux du Monastir del Camp, monastère proche créé par Charlemagne qui régissait donc à la fois le côté religieux mais aussi était seigneur de Villemolaque. Le XIIe siècle fut celui de l'avènement des templiers en Roussillon. Installés au Mas Deu, près de Trouillas, Villemolaque subit leur influence en tant que proche voisin. De nombreuses terres du village furent données aux templiers pour bénéficier de leur protection. Ainsi dès 1133, on trouve un acte de donation d'un honor, puis en 1138 c'est Guillaume de Villemolaque qui donne la dîme du village à la communauté templière. La même année le vicomte de Tatzo donne également un honor. 1170 Bernard de la Roca vend pour 1500 sous son honor de Villemolaque et de Nyls, comprenant des étangs. L'acte porte la signature de Guinard II, dernier comte du Roussillon. Puis au début du XIIIe siècle les templiers achètent divers jardins et champs dans le village. En 1216 Raymond de Cervara, précepteur de Mas Deu fait des achats plus conséquents. Il achète tout ce que possède Pons Geralt d'Ille à Villemolaque pour 500 sous de Barcelone, hommes, femmes, justice et albergues, puis pour 1250 sous de Melgueil les biens de Pierre Sigfred. Un important domaine foncier se trouve ainsi constitué entre Villemolaque, Nyls et Trouillas. Mais à la chute des templiers, durant le XIIIe siècle, tous ces biens furent dispersés, la plupart allant tout de même aux hospitaliers de St Jean de Jérusalem, un autre ordre religieux. A une tout autre époque Villemolaque fut l'un des champs de bataille entre les français et les espagnols lors de la guerre de 1793.
Vingrau ROSSELLÓ
Vingrau (Llibre Blanc de Catalunya Nord)
Le patrimoine de Vingrau est essentiellement composé d'élément religieux. Curieusement il y a 3 églises pour un aussi petit village ! La première est l'église Notre-Dame de l'assomption, tout au sommet du village. C'est celle qu'on voit le mieux, forcément. Elle est vide de tout mobilier, mais son clocher est l'élément le plus intéressant. C'est un clocher-mur à 3 arcs terminé part une courbure atypique dans la région. Cette église a une petite abside en hémicycle et un portail de bois simple, au bout d'une sacrée voléee de marches. La seconde est l'église Notre-Dame de Fontfroide, elle contient un retable attribué à Louis Généré, contruit entre 1681 et 1683, le retable du Rosaire de 1719, celui de la Sanch du XVIIIe siècle, ainsi que des statues datant du XVIIe et XVIIIe siècle. Cette église se trouve au centre du village, sur la partie basse, juste à côté du stade. Plus massive que Notre-Dame, elle dispose d'un intéressant porche de brique. Enfin la troisième église est en fait une chapelle, elle est dédiée à Notre Dame du Bon Conseil. Elle date de 1860 et contient une intéressante Vierge à l'enfant. On trouve cette chapelle à l'entrée du village, en arrivant par la route d'Opoul. Autre élément du patrimoine local, le village dispose de 3 croix en bois ou métal, disposé à des endroits différents dans la ville. La plus visible est en bois et se trouve au sommet de la colline devant le cimetière. La seconde est rue François Arago, après la sortie du village, et la troisième rue du Docteur Roux, également après la sortie du village. Le lavoir est un ancien lieu social de la ville. De nos jours la lavoir a été réhabilité et trône, majestueux, le long d'une route en bordure de la vieille ville. Par ailleurs le territoire de Vingrau possède de nombreux gouffres, mais il ne faut surtout pas s'en approcher, ils sont pas sécurisés et la chute est souvent mortelle. A côté du lavoir il y a aussi une fontaine, aux pieds d'une colonne carré, et une autre fontaine dans les petites rues.   Histoire Préhistoire et Antiquité Le site de Vingrau a été occupé dès l'âge préhistorique. D'ailleurs toutes les Corbières l'ont été, et la présence de la Grotte de Tautavel si proche en est la preuve la plus visible. Près du Rec del Penjat, on a sorti de terre des grattoirs à museau, des burins et des couteaux à dos ainsi que divers autres instruments caractéristiques datés de -40 000 ans. Un peu plus tard, c'est la grotte des Conques qui nous livre la preuve qu'elle a été habitée par des hommes durant l'ère magdalénienne, puis entre -20 000 et -15 000, c'est toujours à Vingrau, au lieu-dit Les Espassoles qu'on a trouvé des pointes de flèches en pierre. Vers -12 000 (en plein magdalénien), les restes se multiplient. Un peu partout dans la vallée du Verdouble on retrouve des restes d'occupation, et ce phénomène va s'accentuer jusqu'à l'arrivée des Ligures et des Ibères. Ceux-ci seront les premiers occupants du Roussillon dont on peut dire d'eux qu'ils n'étaient pas préhistoriques. Ils seront délogés par les Celtes vers -500, que l'on appelera plus tard "Gaulois". Nous n'avons pas de traces de l'occupation celte à Vingrau, pas plus d'ailleurs que de celle des romains, colonisateurs de la région en -121. Les romains ont bien modelés le Roussillon, construisant de grands domaines ruraux destinés à produire des denrées alimentaires essentiellement, mais aussi développer l'industrie, celle du fer en est un exemple. Ils seront envahis par les wisigoths, en 408, qui s'installeront un peu partout dans les infrastructures construites par les romains. On a une trace des wisigoths à Tautavel, mais pas à Vingrau malheureusement. Puis les sarrasins récupérèrent le territoire wisigothique en 735, qui sera occupé définitivement par Charlemagne en 811. C'est à partir de cette date que commence l'histoire de Vingrau en tant que village, ainsi que de la plupart des villages catalans d'ailleurs.   L'origine du village Il est difficile de trouver des traces des premiers temps de Vingrau. En fait il ne faut pas chercher du côté des documents historiques mais de l'architecture, puisque l'église initiale du village est typique du début du XIIe siècle, une époque où la paix relative de la région permettait la transformation des églises primitives contemporaines de Charlemagne en églises romanes, celles là même que l'histoire nous a souvent léguées. Nous pouvons donc affirmer que le village était déjà peuplé au XIIe siècle, et suffisamment pour qu'il ai été nécessaire d'agrandir l'église. Cette église est dédiée à Notre Dame de l'Assomption, elle est a présent abandonnée. Elle a été remanié au XVIIIe siècle, et son mobilier a été transféré à l'église moderne. Vingrau fut ensuite une propriété de l'abbaye de Fontfroide (un Fief), actuellement dans le département de l'Aude. Des documents nous apportent la preuve de cette possession entre 1260 et 1512, c'est à dire toute la période du Moyen-âge. Il faut savoir qu'en 1258, soit deux ans avant la récupération de Vingrau par l'abbaye, fut signé le traité de Corbeil par lequel Jacques 1er de Majorque et Saint Louis, roi de France, établissait la frontière entre leurs deux pays. Vingrau était situé juste à la frontière, entre deux places fortes du roi d'Aragon Jacques 1er : le château de Tautavel et la Salveterra (château d'Opoul). L'évènement majeur suivant s'est déroulé en 1639. Nous sommes alors en pleine guerre de 30 ans, la France a attaqué l'Espagne. Evidemment la première conquête a lieu dans la vallée du Verdouble, à la frontière. La chute du village se produira le 18 juin, soit 8 jours après la forteresse de la Salveterra, à Opoul. Ca permet de savoir que les français avançaient prudemment. Passé définitivement sous autorité française après le traité des Pyrénées (1659), elle ne subira pas vraiment de grands dommages par la suite : la révolution française n'a pas vraiment eu d'impact sur le village, et ce dernier était trop éloigné du front de la guerre franco-espagnole de 1793 pour être inquiété.   Etymologie L'origine du nom de Vingrau se trouve dans l'expression latine "viginti gradi", les vingt grades (traduisez les vingt marches). En effet, le chemin menant au village passe par ce que l'on appelle toujours "le pas de l'échelle", qui était constitué à l'époque romaine d'une voie pavée sur laquelle étaient construites ces marches. Peu à peu, le nom s'est transformé en "Pas de Vingrad", "Pas de vingt graus", puis "Vingrau".
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