5e Rencontre sans Frontières des Municipalités Catalanes à Rivesaltes


La 5e Trobada sans Frontières des Municipalités Catalanes est le premier événement dans le nouveau Centre culturel catalan de Catalogne Nord à Rivesaltes. La 5e Rencontre sans frontières des municipalités catalanes s’est tenue ce samedi 25 octobre 2025 au Mas Maréchal à Rivesaltes, dans le nouveau Centre culturel de Catalogne Nord créé par les Angelets de la Terra. Cet événement, symbole d’unité et de coopération entre les deux côtés des Pyrénées, a rassemblé une quarantaine de municipalités venues de Catalogne Nord et Sud. Cette édition revêtait une signification particulière : il s’agissait du premier événement public organisé dans le nouveau Centre Culturel Catalogne Nord. Ce lieu, créé en hommage au peintre Ramon Faura-Llavari (1945-2022), accueillera après d’importants travaux une exposition permanente consacrée à son œuvre ainsi que des activités culturelles autour de la musique, du théâtre, de la danse, de la littérature, etc. Une journée d’échanges et de projets concrets La journée a débuté à 10h par un goûter convivial, suivi du discours officiel de bienvenue à 10h30 et d’une photo de groupe devant la grange du Mas Maréchal.À 10h45, les municipalités ont participé aux rencontres courtes bilatérales, moments phares des « Trobades sense Fronteres ». Chaque élu disposait de 15 minutes pour échanger avec un homologue de l’autre côté de la frontière, afin de développer des projets concrets de coopération sans passer par les lourdes démarches administratives des jumelages traditionnels.De nombreuses municipalités ayant participé aux éditions précédentes ont déjà mis en place des échanges réguliers entre associations et habitants, démontrant la pertinence de cette approche directe et humaine. Trois présentations ont marqué la matinée : Lluis Puig, ancien ministre de la culture du gouvernement catalan, exilé depuis le référendum de 2017, a présenté l’association Casa Macia de Prats de Mollo, dédiée à la mémoire et à la transmission culturelle. Julien Léone a présenté son association Foc, qui développera au sein du Centre Culturel de Catalogne Nord des échanges musicaux entre artistes du Nord, du Sud et d’Occitanie. Enfin, Ramon Faura a annoncé la prochaine publication du Livre blanc de l’enseignement du catalan en Catalogne Nord, un document destiné à accompagner les élus municipaux dans le développement de l’enseignement bilingue catalan-français, de la maternelle au lycée dans toutes les écoles du département comme le permet la loi. Un moment fort pour la langue et la solidarité catalanes Cette 5e Trobada a également marqué la présentation officielle en Catalogne Nord des motions en faveur de la reconnaissance officielle du catalan oar l’Union Européenne et de la solidarité entre municipalités, proposées par les Angelets de la Terra.Près de 200 municipalités de Catalogne Nord et Sud ont déjà voté ces motions. La prochaine étape sera d’organiser à Barcelone un acte officiel réunissant tous les représentants municipaux signataires, afin d’affirmer le lien historique et culturel entre les deux territoires et leur volonté de faire tomber la frontière psychologique qui les sépare encore. Convivialité et culture au cœur de la journée Après les débats et présentations, les participants ont partagé un repas catalan collectif, chacun apportant une spécialité de sa commune.L’après-midi s’est poursuivie en musique avec le collectif des Angelets de la Terra, Rumba Coumo et Julien Léone, mais aussi avec la participation exceptionnelle d’Agathe Catel, ayant participé récemment mise à la chanson de Francis Cabrel célébrant les langues régionales de France. Le centre culturel a également eu l’honneur d’accueillir Laurent Gauze, asjoint à la mairie de Rivesaltes, 2e vice-président de la communauté urbaine Perpignan Méditerranée Métropole et président de la Chambre de commerce et d’industrie de Catalogne Nord (CCI). Vers une nouvelle étape du rapprochement catalan Les Angelets de la Terra poursuivent leur objectif : renforcer les liens entre les municipalités du Nord et du Sud, autour de la défense de la langue, de la culture et de l’identité catalane commune.L’inauguration officielle du Centre culturel catalan de Catalogne Nord est prévue pour 2027, après un an et demi de travaux. D’ici là, le lieu accueillera régulièrement des événements culturels et citoyens comme cette 5e Rencontre, symbole d’un engagement partagé pour une Catalogne unie dans sa diversité.
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Les Angelets de la Terra ont mené des actions dans 145 communes depuis 2001

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Palau del Vidre ROSSELLÓ
Palau-del-Vidre (Llibre Blanc de Catalunya Nord)
ToponymieFormes anciennesLe lieu est mentionné pour la première fois au ixe siècle sous la forme de Securinianum sive Palatium Rodegarium. On trouve ensuite au xe siècle Securnianum alio nomine Palatium Rodegarium, puis au xie siècle Palatium Roger ou simplement Palad, aux xiie et XIIIe siècles Villa Palaz et Palacio, au XIVe siècle Palau, en 1442 Palatium Vitri et enfin au xviie siècle Palau del Vidre. Lors de la création de la commune en 1793, durant la Révolution française, celle-ci est désignée sous le nom de Palau de Vileclare, du nom de l'ancien village de Villaclara situé à immédiate proximité au sud-ouest du bourg principal et réuni au territoire de Palau au XIVe siècle. Dès 1801, on retrouve le nom de Palau del Vidre. De nos jours, en catalan, le nom de la commune est Palau del Vidre (comme en français, mais sans les traits d’union).   ÉtymologieLe nom de Palau, relativement courant en Roussillon, désigne la présence d'une ancienne demeure seigneuriale, souvent d'époque carolingienne. Il était fréquemment suivi du nom de son propriétaire ou seigneur, sans doute au IXe siècle un certain Securinius (un nom latin) ou un autre, Rodegario (un nom germanique), l'un ayant peut-être succédé à l'autre, les deux noms étant présents dans les premières mentions. Si ces noms n'avaient pas été abandonnés au XIIe siècle, ils auraient sans doute évolué en Palau Segornyà ou en Palau Roger. Le qualificatif del Vidre, qui signifie du verre en catalan, vient de ce que les Templiers ont installé une verrerie en ce lieu au xiiie siècle39.   HistoireAncien fundus de l'époque wisigothique, on trouve le village mentionné pour la première fois au ixe siècle sous le nom de Palacio Rodegario, ce nom signifie le « Palais de Roger », peut-être le nom de son propriétaire ancien. Au Moyen Âge, Palau fut acquise par les Templiers du Mas Deu (Trouillas) qui en firent l'un de leurs centres dans le Roussillon. À la suite de la dissolution de cet ordre, les Hospitaliers reprirent le village. Dès le XIIIe siècle, l'artisanat verrier fut très présent à Palau, c'est ainsi qu'on joignit à son nom le qualificatif « del Vidre », ce qui en catalan signifie « du Verre ». Cet artisanat, très présent jusqu'au XVIIIe siècle, disparut presque entièrement au début du XIXe siècle. Récemment toutefois une tentative de réimplantation de cet artisanat s'est révélée efficace et porte ses fruits.   Monument Église Saint-Sébastien de Palau-del-Vidre, édifice datant du XIIe siècle, ancienne salle du château de Palau. Elle renferme plusieurs retables d'intérêt. Deux datant du XVe siècle, dont l'un étant l'œuvre d'Arnaud Gassies, peintre perpignanais. À cela s'ajoute une curieuse "Vierge Ouvrante" exemple rare de ce type de sculpture en Roussillon, datant du xve siècle également. L'église possédait autrefois un retable du maître-autel, signé du sculpteur Llàtzer Tremullas, mais qui fut détruit à cause d'un sinistre survenu en 1972.Église Saint-Pierre de Vilaclara.L'ancien centre du village (cellera), autour de l'église, était fermé par une muraille de forme ovoïde dont on voit encore quelques vestiges.Le Château de Villeclare à un kilomètre au sud du village, célèbre pour sa production vinicole, avec son église Saint-Pierre de Vilaclara.
Paretstortes ROSSELLÓ
Peyrestortes (Llibre Blanc de Catalunya Nord)
1 527 habitants en 2019 (en augmentation de 10,49 % par rapport à 2013) Peyrestortes dispose d'une école maternelle (45 élèves en 2012) et d'une école primaire (73 élèves en 2012).   ToponymieEn catalan, le nom de la commune est Paretstortes, ce qui peut désigner des parois tordues ou anguleuses ou encore des murs en ruine. Il apparaît pour la première fois sous la forme Paredstortes au xe siècle et a pour origine les mots latins Paries (qui, à l'accusatif devient Parietem et désigne un mur ou une paroi) et Tortu, « tordu, boîteux ». Le nom a été déformé sous l'influence du vieux catalan Pera qui signifie « pierre », puis de l'occitan Peyra, de même sens.   Histoire Il faudra attendre la conquête romaine pour trouver des traces de la première activité humaine dans le village, sous la forme de graffitis daté de cette époque.  La première trace de Peyrestortes date du Xe siècle, on y trouve un château et sa chapelle castrale. Ce château existe toujours, bien qu'il ait été modifié au XIIIe siècle, il a été acquis par la municipalité le 30 novembre 2000. Des fouilles ont permis de trouver de nombreux objets d'art de l'époque pré-romane à l'époque baroque, en particulier une Vierge à l'enfant pré-roman, des angelots ornant autrefois le sommet de la chaire du couvent des Carmes de Perpignan, etc. Au Moyen-âge, Peyrestortes était une seigneurie modeste. On trouve une trace du seigneur Hot de Peyrestortes lors du mariage de sa fille Anne avec François d'Oms, durant le XIVe siècle. Ce mariage engendrera 5 enfants dont l'aîné, Othon, reprendra la lignée des seigneurs de Peyrestortes. Mais nous n'avons pas de traces particulières laissées par cette famille dans l'histoire locale. Au XIIIe siècle l'église castrale fut remplacée par une autre, plus grande : l'église St Jean l'Evangéliste. L'église elle-même sera modifiée au XVIIIe siècle. A partir du XIVe siècle la paroisse suivra l'histoire locale, avec en particulier la guerre franco-espagnole du XVIIe siècle et la récupération du territoire par la France, puis le traité des Pyrénées signé en 1659 fixant la frontière définitive entre la France et l'Espagne. Cette frontière fut mise à mal durant la guerre de 1793 dont le territoire de Peyrestortes se souvient : Il fut le siège de la plus importante bataille de cette guerre. Pour commémorer cette bataille, un monument a été érigé sur place.
Perpinyà ROSSELLÓ
Perpignan
La mairie ne veut pas collaborer avec les Angelets de la Terra.  Perpignan est la capitale du Roussillon et de la Catalogne Nord. Elle fut la capitale du Royaume de Majorque. La population en 2016 était de 121 875 habitants. L'agglomération de Perpignan Méditerranée comptait une population de 317 155 habitants en 2014. Ces dernières années, la ville a été promue avec le slogan Perpignan la Catalane / Perpinyà la Catalana. En 2008, la ville s'est distinguée comme capitale de la culture catalane et captale de la sardane en 2019. Le 11 juin 2010, le conseil municipal a approuvé à l'unanimité la Charte municipale de la langue catalane, qui établit le catalan comme langue officielle de Perpignan, avec le français. C’est au Moyen Âge, à partir de la fin Xe siècle, que la ville connaît son essor. On y construit le château comtal, une église (consacrée en 1025) et un hôpital, le tout placé sous le patronage de Saint-Jean. De nos jours, l’église est nommé Saint-Jean-le-Vieux, elle se trouve à côté de la cathédrale. Quant au château, il n’en reste que quelques salles enterrées situées actuellement sous le cours Maintenon ; à cette époque-là, la ville n'est pas dotée de remparts. Entre 1276 et 1344, Perpignan connaît son âge d’or ; la ville est alors la capitale continentale du royaume de Majorque. Sa population et sa surface quadruplent en moins d’un siècle. C’est l’époque des grands chantiers, ceux de la cathédrale Saint-Jean-Baptiste et du palais des rois de Majorque. De plus, durant cette période d'apogée, Perpignan connaît un essor industriel et commercial important grâce notamment à son rôle politique, à sa structure consulaire et corporative et à sa population active, notamment de pareurs de draps, de teinturiers, et de tisserands. En 1463, Louis XI occupe Perpignan en confirmant ses anciens droits mais la ville se soulève contre les Français en 1473. Après un siège terrible, qui se termina le 2 février 1475, le titre de « Fidelíssima vila de Perpinyà » (Très fidèle ville de Perpignan) fut décerné par les rois d’Aragon. Perpignan entre dans une logique militaire, enfermée dans des remparts puissants renforcés à toutes les époques (Vauban notamment), elle n’est plus qu’un enjeu entre la France et l'Espagne. Prise par les armées de Louis XIII en 1642, elle est annexée avec le Roussillon, du Conflent, du Vallespir, du Capcir, Haute-Cerdagne, l'autre partie, la Basse-Cerdagne se trouvant en Catalogne au royaume de France par le traité des Pyrénées de 1659.
Pesillà de la Ribera ROSSELLÓ
Pézilla-la-Rivière (Llibre Blanc de Catalunya Nord)
En catalan, le nom de la commune est Pesillà de la Ribera. 4.048 habitants en 2022. Com quasi tots els topònims acabats en vocal tònica, prové d'un nom propi llatí, convertit en adjectiu derivat, que denota un establiment de la colonització romana.  El poble de Pesillà de la Ribera té els seus orígens en la cellera medieval formada al voltant de l'església parroquial de Sant Feliu i del seu cementiri (ara plaça) (església actualment dedicada a les Santes Hòsties, advocació que prengué amb la nova construcció de darreries del segle XIX). Era un nucli clos, quasi circular, encara avui dia fàcil de reconèixer tant en fotografies aèries com en directe, passejant pels seus carrers. D'aquest nucli clos, que havia estat murallat, se'n conserven almenys dos portals: el Portal d'Amunt i el Revellí, o Portal del Revellí. Le 24 juillet 2025, le conseil municipal de Pesillà de la Ribera (Rosselló) a approuvé à une large majorité la motion de soutien au catalan comme langue officielle de l’Union européenne. Une prise de position forte en faveur de la diversité linguistique et du respect des droits culturels des peuples européens. La municipalité de Pesillà de la Ribera compte parmi les plus engagées dans la défense de ce que l’on peut appeler, au sens large, la catalanité.En 2016, la médiathèque Ramon Llull y était inaugurée en présence de Carme Forcadell, alors présidente du Parlement de Catalogne.Une semaine après le premier Concert per la Llibertat, c’est à Pesillà que se réunissaient les premiers maires nord-catalans pour affirmer leur solidarité avec la Catalogne Sud face à la répression exercée par le gouvernement espagnol à la suite du référendum d’indépendance. En 2018, les Angelets de la Terra ont organisé le 4e Concert per la Llibertat dans le Centre Culturel, situé à quelques pas de la mairie, en soutien aux prisonniers politiques catalans. Peu après, nous y avons présenté l’exposition collective des photojournalistes retraçant dix années de processus d’autodétermination du peuple catalan.Pesillà a également participé au Llibre Blanc de Catalunya Nord (2021) et a voté à l’unanimité la motion en faveur de la reconnaissance du catalan comme langue officielle de l’Union européenne. La commune est représentée à chaque Trobada sense Fronteres des municipalités catalanes par son élu Yves Escape, véritable cheville ouvrière de l’action municipale en faveur de la catalanité. En un peu plus d’un an, avec l’appui d’associations locales, quatre échanges intermunicipaux ont été noués avec des communes de Catalogne Sud, en plus du jumelage historique avec La Granadella. De nombreux autres projets culturels sont organisés tout au long de l’année : festival de théâtre en catalan, concerts de groupes nord et sud-catalans lors des Nits de la Cellera, Festa Major, et bien d’autres manifestations contribuant à faire vivre la langue et la culture catalanes au quotidien. En 2027, le Centre d’interprétation des celleres ouvrira ses portes dans le centre ancien, entièrement revalorisé par la municipalité, poursuivant ainsi une dynamique exemplaire de mise en valeur du patrimoine et de la culture catalane.
Pià ROSSELLÓ
Pia (Llibre Blanc de Catalunya Nord)
L'histoire de Pia commence assez tard, on retrouve des traces du village dans des documents du XIIIe siècle. Mais le site est intéressant pour les terrasses de la Llabanère, la rivière qui traverse Pia. Ces terrasses se trouvent entre Pia et Rivesaltes, à quelques mètres de hauteur. (Cette zone est à présent construite) On y a retrouvé des pierres taillées datant de -500 000 ans, soit 50 000 ans avant le plus vieux habitants de la grotte de Tautavel. La présence d'hommes préhistoriques sur le lieu est normale, même à cette époque reculée. Ceci étant il faut reconnaître qu'étymologiquement Pia vient du nom du propriétaire romain Appius ou Appia qui a fait fructifier son domaine ici. Des restes de mosaïques romaines ont d'ailleurs été trouvé, mais l'on n'a pas pu les conserver.   Moyen-âge Par la suite donc, le lieu sera abandonné pour revivre durant le Moyen-Age. Après la fuite des sarrasins en 811 devant les troupes de Charlemagne, la région était fortement dépeuplée. Les religieux sont alors venus bâtir des abbayes, l'évêché d'Elne repris une grande importance et l'on construisit un peu partout des chapelles destinées à fidéliser les pionniers francs venus du Nord repeupler la région. Dans la partie Nord de la plaine, on construisit une chapelle sur le site de Rivesaltes, un autre à Pia et deux autres entre les deux : l'une à Tura (à présent disparue), l'autre à Ortolanes (devenu l'ermitage Notre Dame de la Salut) La première trace écrite du village de Pia se présente sous la forme de "Villa Apiano" (une "villa", c'était déjà un petit bourg), en 901. Le lieu était une possession des anciens vicomtes de Narbonne Leudivicus et de son épouse Arsinde. La raison pour laquelle ils étaient propriétaires du lieu nous échappe, mais il faut probablement voir là une récompense du roi franc envers un loyal combattant des troupes sarrasines (150 ans plus tôt), récompense passée de mains en mains jusqu'à eux. Toujours est-il qu'en 901, ce couple vend Pia à l'évêque d'Elne Pia. (sauf ses bénéfices, c'est à dire la dîme et les devenus divers, qui seront vendus plus tard, en 925, par leurs enfants). Pia commencera à prospérer sous la férules de l'évêque d'Elne, en particulier grâce aux nombreux dons du comte du Roussillon Gausfred 1er envers ce haut ecclésiastique. On retrouve une trace de Pia en 991 à travers son église, qui est construite dans ces années là. St Cyr sera l'église des habitants, et il est bon de noter que bien qu'elle ait été reconstruite à deux reprises, l'église de Pia est toujours consacrée à St Cyr. On retrouve une autre trace de Pia en 1100. Il y est question des habitants du lieu dans des chartes d’affranchissement et des actes de concession d’eau pour l’arrosage des terres. A partir du XIe siècle apparaît la famille de Pia. Comme c'était souvent le cas, les plus riches habitants d'un lieu tentaient de s'en approprier les droits, ce qu'ils parvenaient parfois à faire. Ainsi peut on imaginer que l'évêque d'Elne vendit à un habitant son village, cet habitant devenant le premier seigneur de Pia. La seigneurie passa de père en fils pendant au moins deux siècles, puis fut léguée à l'évêque de Narbonne, qui la possédait déjà en 1359. Cette période de prospérité fut en partie dû à l'organisation du village. Comme souvent, le seigneur fit ériger une enceinte fortifiée et un château fut construit (en 1249), l'ensemble étant appelé communément "cellera". Les matériaux étaient classiques : pierres de rivières, galets et briques rouges étaient alternés, le tout noyé dans un mortier. La Cellera contenait ainsi tout ce dont la population avait besoin, de façon autonome : le château pour s'abriter, l'église (car elle était non seulement un lieu de culte, mais aussi un véritable forum, lieu de réunion), les habitations, et les bâtiments contenant l'alimentation, le "grenier à grains" du village. La cellera de Pia avait un plan rectangulaire aux angles très tronquée, on pourrait dire un cercle déformé. Elle était flanquée de tours circulaires dont certaines ont été transformé en habitations. Pia possède toujours quelques pans de murs de la cellera. Lorsque vous êtes au coeur du village, observez les vieux murs : les plus effrités datent de cette lointaine époque. Passé sous la gouvernance de l'évêque de Narbonne, il est intéressant de constater que Pia était le seul village de tout l'évêché d'Elne à appartenir à ces évêques. On retrouve cette curiosité en 1359 lors du recensement de la population faite par Pierre IV d'Aragon sur les anciennes terres du royaume de Majorque. (Il y avait 155 feux à Pia, soit un peu moins d'un millier d'habitants, ce qui était considérable pour l'époque) A partir du XIVe siècle les documents nous montre le village sous le nom de Apià. Vu l'importance du village, il fut décidé la construction d'une seconde église, au Sud et surtout à l'extérieur de la cellera : St Michel. On a la preuve de son existence en 1338, elle était située approximativement un peu au Nord de l'actuelle poste. D'ailleurs face à la poste, vous pouvez voir une niche dans laquelle se trouve une statue : C'est celle de St Michel. Pour en rester avec les édifices religieux, sachez que Pia possédait également un couvent (d'où le nom de la rue "Carrer Clos del Convent" et une léproserie. Renaissance Le XVe siècle fut marqué par la première reconstruction de l'église St Cyr (1449). Puis aux XVIe puis XVIIe siècle, la guerre franco-espagnole fit de nombreuses victimes, en particulier lors de l'invasion française de la Salanque entre 1642 et 1646. Des villages complets furent vidés de ses habitants (comme Claira), mais ce ne fut pas le cas de Pia. La signature du traité des Pyrénées, qui scinda la Catalogne en deux, rendit Pia dépendant du roi de France. L'évêque de Narbonne vendit le village à un bourgeois de Perpignan, un certain Bertrand Joli, dont la fille Emerentienne épousa Guillaume d'Oms. C'est ainsi que Pia passa au XVIIIe siècle à la famille d’Oms. La seigneurie passera ensuite dans les mains de la famille Delpas qui la conservera jusqu’à la Révolution. En 1858, l'église St Cyr et Ste Julitte refit parler d'elle : trop délabrée, elle dû être détruite, puis reconstruite selon les critères de l'époque : d'abord plus grande, la population de Pia ayant fortement augmentée, et surtout de style baroque, alors en vogue. Elle mit quelques années à être reconstruite, repassant au culte en 1879 seulement. De nos jours elle contient cinq retables remarquables du XVIIIe siècle : Ste Germaine, Ste Catherine, St Joseph, St Pierre et le retable de la passion, plus un sixième du XVIIe siècle, consacrée à St Grégoire.  
Pontellà i Nils ROSSELLÓ
Ponteilla-Nyls (Llibre Blanc de Catalunya Nord)
En catalan, le nom de la commune est Pontellà. Le nom du lieu apparaît en 876 sous la forme de Pontelianum. Du xe au xiie siècle, on trouve les noms de Pontiliano, Ponteliano et Pontellianum. En 1793, le lieu est mentionné sous le nom de Pontella, francisé de manière officielle en Ponteilla à partir de 1801. À sa création en 1793, la commune est quant à elle brièvement appelée Pontella et Anils, après que le territoire de Nyls ait été naturellement rattaché à celui de Ponteilla. Le nom renvoie au propriétaire d'un domaine à l'époque romaine, Pontilius (forme rare du nom de Pontus), suivi du suffixe -anum, indiquant la possession.   Histoire Au loin, le village de Ponteilla, duquel on distingue les deux clochers.Ponteilla absorbe le hameau de Nyls lors de la création des communes entre 1790 et 1794.   Manifestations culturelles et festivités Fête patronale : 3 août ;Fête communale : 2e dimanche de mai   Monuments et lieux touristiques Église Saint-Étienne : église romane du xie - xiie siècleNyls (en catalan Nils) est un village de 400 habitants (2007), à trois kilomètres de Ponteilla et neuf kilomètres au sud de Perpignan, rattaché à la commune de Ponteilla. Il possède deux églises : l'une, d'origine romane, placée sous le patronage de saint Martin, est très détériorée. On y effectue actuellement des travaux de restauration. Elle fut remplacée au xviie siècle par une autre église consacrée à la Vierge. Église Saint-Martin de Nyls, en ruines.Église Saint-Nicolas d'Aiguevive.Église Sainte-Marie de Nyls.Jardin exotique de Ponteilla. Personnalités liées à la commune Jordi Barre (1920-2011) : auteur-compositeur-interprète français d'expression catalane, mort à Ponteilla ;Pere Figueres (1950-) : chanteur d'expression catalane né à Ponteilla ;Joan-Daniel Bezsonoff (1963-) : romancier de langue catalane vivant à Nyls.
Preses (Les) - CATALUNYA SUD - Garrotxa
Les Preses (Collectif de municipalités catalanes sans frontières)
Habitants: 1.724 Les PRESES est une municipalité dans la comarca de la Garrotxa et situé dans le Parc Naturel de la Zone Volcanique de la Garrotxa. Le point culminant est le terme Puig Rodó, de 936m et est observée lorsque le Bosc de Tosca, Sierra del Corb, les ermitages de San Martin et San Miguel del Corb, plaine Bas, Puigsacalm, Fageda Jorda et Alta Garrotxa. La municipalité est composée de Les Preses noyaux, Bellaire, le Boada, la forêt de Tosca, Pladevall, Pocafarina et San Miguel del Cuervo. Kernel Les PRESES l'église de San Pedro, la forêt de Tosca a une grande valeur écologique, car il a été formé à partir de lave Croscat volcan, les pierres ont été utilisées pour construire des cabanes et murs en pierres sèches aujourd'hui sont protégés dans le parc de peur qu'ils pourraient subir une dégradation. Tosca Stone Park a remporté plusieurs prix d'architecture pour sa construction, son mode de conservation et la bonne combinaison de ces deux éléments naturels et artificiels. Am est également créé la zone de loisirs de Xenacs, qui peut offrir tous les services et équipements nécessaires pour les gens de profiter du cadre. Fêtes et traditions sont différentes dans la ville de Les preses. D'une part il ya le festival qui est connu comme le Gala de preses et le deuxième dimanche d'Octobre si célèbre, la danse, les géants et les actes d'enfants sont les principales attractions de la fête. En outre, il ya aussi la petite fête, la fête du Rosaire que l'avant-dernier week-end de mai est célébré et où les géants et les calabotins de grenouilles à travers les rues du village. Pendant l'été, a célébré "Les PRESES de frais" sur cette pensée de bonnes activités météorologiques, tels que le cinéma en plein air, piscine, ateliers, karaoké, etc sont programmés. Le festival est connu dans le Festival International de Musique et de Danse de barrages "Ésdansa" dans lequel des groupes de danses traditionnelles de différents endroits se réunissent et se tiennent la troisième semaine d'Août. Au cours de l'été, de nombreuses manifestations sont faites pour profiter du beau temps et de l'environnement naturel spectaculaire à la disposition de la population et est donc pas de pénurie d'activités à faire.
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